Argonay
Argonay | |||||
Vue de l'entrée principale d'Argonay. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Annecy | ||||
Maire Mandat |
Gilles François 2020-2026 |
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Code postal | 74370 | ||||
Code commune | 74019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Argonautes | ||||
Population municipale |
3 600 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 698 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
183 697 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 46″ nord, 6° 08′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 450 m Max. 738 m |
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Superficie | 5,16 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Annecy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Annecy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Annecy-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | argonay.fr | ||||
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Argonay est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]- Surface communale : 516 hectares dont 80 hectares de forêt.
- Altitudes : altitude moyenne 545 m, 525 m au chef-lieu, avec une minimale de 450 m au niveau du Fier et une maximale de 738 m au lieu-dit la Vouettaz.
La commune est située au confluent des rivières du Fier et de son affluent, la Fillière. Elle se situe à 5 km au nord d'Annecy, près de la route nationale allant vers La Roche-sur-Foron, Annemasse et Genève.
Les communes limitrophes sont Annecy (Annecy-le-Vieux, Pringy), Fillière (Saint-Martin-Bellevue) et Villaz.
Transport
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par :
- la RN 203 section Annecy - La Roche-sur-Foron ;
- l'autoroute A41, sortie « Annecy Nord » (3 km) ;
- les TGV ou TER dans les gares de Argonay, Annecy (5 km) ou La Roche-sur-Foron (26 km) ;
- l'aéroport international de Genève-Cointrin (43 km) ou aéroport régional d'Annecy (6 km) ;
- la ligne régulière de bus (9) au départ de la gare d'Annecy (une quinzaine d'A/R par jour ouvrable). Elle ne dessert pas encore le territoire de la commune à l'est de la clinique d'Argonay.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Argonay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,6 %), zones urbanisées (28,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20 %), prairies (11,9 %), terres arables (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Argoné, selon la graphie de Conflans[7].
Histoire
[modifier | modifier le code]D'abord propriété des seigneurs de Monthoux, elle passa aux comtes, puis aux ducs de Savoie.
Le concordat de 1801 annexa la paroisse d'Argonay à celle de Pringy, sa voisine. En février 1879, un ouragan déracina 283 arbres de la commune et fit beaucoup de dégâts. La guerre de 1914-1918 coûta la vie à 18 hommes de la commune.
Depuis ses origines, la population resta stable, entre 140 et 300 habitants, occupés aux activités agricoles. En 1960, trente-cinq exploitations agricoles portaient encore leur lait à la fruitière de la Chauffaz. En 2002, il ne restait plus qu'un seul agriculteur résidant sur la commune.
Le changement commença à se faire, à partir de 1963, lorsque la commune accueillit la nouvelle usine de Dassault Aviation (plus de 500 salariés). D'autres entreprises suivirent avec Wirth et Gruffat (machines-outils, 82 salariés), la Société nouvelle de Roulements, la Figel (agro-alimentaire, 150 salariés) et la Maped (ciseaux, fournitures scolaires et de bureau, 180 salariés), mais aussi de nombreuses entreprises artisanales.
Le petit village commença à profiter d'une importante prospérité et accueillit des centaines de nouveaux habitants, de 437 habitants en 1954, la commune passa à 1 886 habitants au recensement de 1999. En 2002, il y a autant d'emplois que d'habitants.
En 1971, Argonnex change de nom et devient Argonay.
En mars 1993, s'est installé à Argonay le siège de l'O.M.S.L.I, plus précisément allée des Symphorines, où se tiennent des réunions des membres de l'organisation ainsi que des expositions temporaires.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec : Château-l'Évêque (France) depuis 1997.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises
[modifier | modifier le code]- Dassault Aviation,
- Wirth et Gruffat (machines-outils, 82 salariés),
- Société nouvelle de Roulements,
- Figel (agro-alimentaire, 150 salariés),
- Maped (ciseaux, fournitures scolaires et de bureau, 180 salariés),
- Nombreuses entreprises artisanales,
- 2012 : siège fédéral de l'ADMR.
Tourisme
[modifier | modifier le code]En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 488 lits touristiques répartis dans 17 structures[Note 4], dont 9 meublés et 3 hôtels[9].
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants d'Argonay sont appelés les Argonautes[10].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2021, la commune comptait 3 600 habitants[Note 5], en évolution de +31,68 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sport
[modifier | modifier le code]Argonay possède deux terrains de foot. Le stade Robert-Zapelli accueille les matchs de l'US Argonay, qui évolue lors de la saison 2016-2017 en promotion excellence du district Haute-Savoie-Pays de Gex (poule B).
Le tennis club d'Argonay est doté de 5 terrains : 3 en résine et 2 en gazon synthétique.
Équipements
[modifier | modifier le code]- Écoles et lycée
- en 1953, une école élémentaire nouvelle avait été construite ;
- en 1983, le lycée polyvalent Louis-Lachenal ouvre ses portes ;
- en 1974, ce fut une école maternelle, remplacée en 1993 ;
- et en 1994, c'est l'ouverture d'une crèche-garderie.
- 1 clinique, la clinique du Lac et d'Argonay, communément appelée clinique d'Argonay.
- 1 bibliothèque.
- 2 terrains de football et 5 courts de tennis.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château du Barrioz[15] : XIVe siècle. Il fut la possession des familles de : Monthouz, Monthouz du Barrioz, Flocard de Mépieu, Sales et de Billy.
- Église Saint-Christophe, édifiée au XVe siècle, détruit par un incendie au siècle suivant, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles[16],[17]. Nombreux objets classés (calice, statue, peinture et mobilier[18]).
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19]. La commune compte 150 hectares d'espaces verts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Argonay se blasonnent ainsi : De gueules au chevron d'or.
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », pp. 131-133 « Argonay ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Annecy comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[9].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Annecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- [PDF] 60 ans du Syane — 1950-2010 — Du Syndicat intercommunal d’Électricité au Syndicat des Énergies et de l’Aménagement numérique
- « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
- « Argonay », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 28.
- Observatoire du Patrimoine Religieux, « Eglise St Christophe », sur patrimoine-religieux.fr, Bayard Service Web.
- Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, BNF 41413867, lire en ligne), p. 35.
- « Œuvres mobilières à Argonay », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).