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Alpina B10 Bi-Turbo

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Alpina B10 Bi-Turbo
Image illustrative de l’article Alpina B10 Bi-Turbo

Marque Alpina
Années de production 1989 - 1994
Production 507 exemplaire(s)
Classe Berline

Voiture de sport

Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) 6 cylindres en ligne
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 3 430 cm3
Puissance maximale 360 ch
Couple maximal 521 N m
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Boîte manuelle 5 rapports
Masse et performances
Masse à vide 1 695 kg
Vitesse maximale 289 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 5,4 s
Consommation mixte 11,2 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline 5 portes
Suspensions (AV) : MacPherson

(AR) : Correcteur d'assiette

Freins (AV) : Disques ventilés

(AR) : Disques

Dimensions
Longueur 4 720 mm
Largeur 1 750 mm
Hauteur 1 400 mm
Chronologie des modèles

L'Alpina B10 Bi-Turbo est une berline de sport produite par Alpina entre 1989 et 1994. Cette grande routière est basée sur la BMW Série 5 E34.

Caractéristiques

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L’Alpina B10 Bi-Turbo est une version modifiée de la BMW 535i E34 et reprend certains éléments de l’Alpina B10 3.5. Son coût de recherche et développement est de 3,2 millions de dollars[1]. Les modifications sont notamment l’ajout de deux turbos Garrett au moteur M30 et l’amélioration des suspensions et de l’aérodynamique. La puissance de la voiture est de 360 ch. Sa vitesse non limitée lui permet de rouler à une vitesse maximale de 289 km/h, faisant de cette voiture la berline la plus rapide du monde à sa sortie[2]. Ses performances de très haut niveau sont parfois comparables voire supérieures à celles des voitures de sport de l’époque comme les BMW M5, Ferrari Testarossa ou Lamborghini Countach[1],[3],[4]. La voiture est néanmoins plus une berline confortable et extrêmement performante qu’une voiture réellement sportive[1].

L’habitacle de la B10 est également plus luxueux que sur une BMW Série 5 et plusieurs équipements optionnels sur une Série 5 sont montés de série, comme la climatisation et l’antipatinage ASC[3].

La B10 Bi-Turbo n’est disponible qu’en berline à propulsion, contrairement aux B10 4.0, B10 4.6 et B10 3.0 Allrad disponibles également en break, cette dernière étant de plus à transmission intégrale.

Le pilote automobile et journaliste Paul Frère la qualifia de « meilleure 4-portes du monde »[Note 1].

La production de la B10 Bi-Turbo commence en 1989.

Alpina se voit obligé d’arrêter la production de la B10 Bi-Turbo lorsque BMW décide d’arrêter la production du moteur M30 dont la première version date de 1968 et qui équipe entre autres la 535i. Cependant, les cinquante derniers moteurs M30 produits sont envoyés à Alpina pour produire les cinquante dernières B10 Bi-Turbo[5]. La production de la B10 Bi-Turbo est arrêtée en  ; 507 exemplaires ont été produits . La B10 Bi-Turbo a été le modèle le plus produit par Alpina jusqu’à la B3 Bi-Turbo (E36).

Exemplaires préservés

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Le dernier exemplaire produit est conservé par Alpina[6]. En , sur les 262 exemplaires répertoriés sur le site alpina-archive.com, quinze ont été détruits et trois sont des « reconstructions » réalisées en montant les éléments spécifiques d’une B10 Bi-Turbo sur une Série 5 normale, généralement à la suite d’un accident ayant endommagé la voiture d’origine[7].

Bibliographie

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  • (de) HB, « Die B-Handlung », sport auto, n°5, (comparatif des Alpina B10 Bi-Turbo, B6 3.5S et B12 5.0).
  • (de) Götz Leyrer, « Duell in der Wonne », auto motor und sport, n°13, 1990 (comparatif de la B10 Bi-Turbo et de la Ferrari 348 TB).
  • (fr) « Croisière à 300 à l'heure », Auto Hebdo, n°749, . (comparatif de la B10 Bi-Turbo et de la Ruf CTR).
  • (es) Auto Hebdo Sport, n°391, . (comparatif de la B10 Bi-Turbo et de la Ruf CTR).
  • (en) Kevin Blick, « Vintage Alpina », Performance Car, . (test de la B10 Bi-Turbo).
  • (de) « Der Sinn des Strebens », auto motor und sport, n°3, 1991 (comparatif de la B10 Bi-Turbo, de la BMW M5, de l’Opel Lotus Omega et de la Mercedes-Benz 500E).
  • (en) « World's fastest cars », Road & Track, n°9, (comparatif de voitures sportives : Lamborghini, Ferrari, Corvette ZR4, Ruf…).
  • (fr) « 360CV dans une berline au sommet », BMWorld, n°4 (test de la B10 Bi-Turbo).
  • (en) « Saloonacy », Classic & Sports car, n°1, 2004 (comparatif de la B10 Bi-Turbo et de l’Opel Lotus Omega).

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Notes et références

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  1. (fr)« L’Alpina est extraordinairement stable face au vent. Elle ne bouge simplement pas. La direction est très, très précise et elle est immensément rapide. Le moteur est magnifique ; il est si civilisé. Je pense que c’est la meilleure 4 portes du monde »
    (en)« The Alpina is extraordinarily stable in the wind. It just doesn't move. The steering is also very, very precise and it's immensely fast. The engine is beautiful; it's so civilized. I think this is the best 4-door in the world. »
    Paul Frère, « Alpina B10 Biturbo », Road & Track, n°3, mars 1991 (test de la B10 BiTurbo).

Références

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  1. a b et c (fr) Maxime Joly, Alpina B10 Biturbo e34 (1989 - 1994) : Autoroute racer, sur automobile-sportive.com, publié le 27 février 2010 (consulté le 9 mars 2014).
  2. (en) Brendan McAleer, « Iron fist in a velvet glove: Alpinas were always posh hot rods », sur driving.ca, (consulté le ).
  3. a et b (de) Götz Leyrer, « Fünfer Potenz », auto motor und sport, n°24, 17 novembre 1989 (Comparatif de la B10 BiTurbo, de la BMW M5 et de l’AC Schnitzer S5 3.7).
  4. (de) Michl Koch, « Bi mal daumen », sport auto, n°1, janvier 1990 (comparatif de la B10 BiTurbo et de la Ferrari Testarossa).
  5. (en) Alexander Palevsky, « Blown Away », Bimmer Magazine, octobre 2007, pages 61–64 (test).
  6. (de) Alexander Bernt, Alpinas Turbo-Tiere, Auto Bild, 9 juin 2011 (consulté le 7 décembre 2014)
  7. (en) « Alpina B10 BiTurbo », sur alpina-archive.com (consulté le ).