Albaicín de Grenade
Alhambra, Généralife et Albaicín, Grenade *
| |||
Albaicín | |||
Coordonnées | 37° 10′ 36″ nord, 3° 35′ 40″ ouest | ||
---|---|---|---|
Pays | Espagne | ||
Subdivision | Province de Grenade, Andalousie | ||
Numéro d’identification |
314bis | ||
Année d’inscription | (8e session) | ||
Année d’extension | (18e session) | ||
Type | Culturel | ||
Critères | (i) (iii) (iv) | ||
Région | Europe et Amérique du Nord ** | ||
Emplacement du quartier de l'Albaicín à Grenade | |||
Géolocalisation sur la carte : Andalousie
Géolocalisation sur la carte : Espagne
| |||
modifier |
Nom local |
(es) Albaicín |
---|
Pays | |
---|---|
Communauté autonome | |
Province | |
Municipalité | |
Partie de | |
Coordonnées |
Patrimonialité |
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) () |
---|
TGN |
---|
L'Albaicín ou Albayzín est un quartier ziride bâti sur une colline de Grenade en Espagne, qui hébergeait le noyau primitif de la cité antique d’Elvira. Son aspect fait de maisons blanches et de rues étroites, peu propices à la circulation automobile, a peu changé depuis les temps mauresques.
Nom de la colline
[modifier | modifier le code]Il provient de l'arabe dialectal al-ba'isîn : les maçons[réf. nécessaire]. Ce quartier était à l'époque des Nasrides un faubourg peuplé très majoritairement par des maçons arabes qui ont contribué à la construction des habitations[1].
Il s’agit peut-être également d’un double oronyme préceltique *Bar- + *Cin- désignant des rochers ou des hauteurs, et attesté à plusieurs endroits en Europe du sud (Barcillonnette, Barcelonnette)[2].
Situation
[modifier | modifier le code]En bas se trouve la rue Elvira (calle Elvira), ancienne rue principale d'accès à la ville du temps d'Al-Andalus ; cette rue sépare la colline de la ville moderne, construite à compter des temps de la domination chrétienne de la ville.
Le prolongement de cette colline permet de parvenir au quartier de Sacromonte (en).
Bâtiments et lieux notables
[modifier | modifier le code]En haut, le mirador de Saint-Nicolas, au pied de l'église du même nom, permet de contempler l'enceinte de l'Alhambra et ses nombreux palais sur la colline de la Sabika.
L'Albaicín est surmontée de l'Alcazaba Cadima (es), ancienne citadelle de guerre, qu'il ne faut pas confondre avec l'Alcazaba de l'Alhambra, sa voisine.
La Casa del Chapiz, abritant l'Ecole d'Etudes Arabes, est la réunion de deux anciennes maisons d'origine nasride, réunies au XVIe siècle.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Joaquín Arcollas Cabezas, banderillero espagnol assassiné durant la guerre d'Espagne, est né dans le quartier[3].
- Antonina Rodrigo, écrivaine féministe républicaine espagnole, est originaire du quartier[4].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue de l'Albaicín depuis les jardins du Généralife
-
Ruelle de l'Albaicín
-
La rue Calderería
-
Façade de maison
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire de Grenade, Sophie Makariou, Gabriel Martinez-Gros, Fayard, 2018.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2002, 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 18
- (es) « Piden buscar a los dos banderilleros enterrados con García Lorca », sur Ideal,
- (es) « » Antonina Rodrigo » Bajo Albayzín »