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Ahmed Rachedi (réalisateur)

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Ahmed Rachedi
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
أحمد راشديVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Ahmed Rachedi (en arabe : أحمد راشدي), né en 1938 à Tébessa en Algérie, est un cinéaste, scénariste, producteur et conseiller ministériel algérien.

La guerre d'indépendance sera l'école de cinéma de Ahmed Rachedi, il appartient, avec René Vautier et Mohamed Chanderli, à la première unité cinématographique du FLN. Il gagne Tunis où son travail porte sur le reportage, le montage, ainsi que le court métrage (il en réalise plusieurs après l'indépendance). Il participe à des films collectifs et en dirige certains. En 1962 il est l'un des membres fondateurs, avec le même René Vautier, du centre audiovisuel algérien CAV[1].

Il se fera connaître avec L'Aube des damnés (1965) et L'Opium et le Bâton (1971), adapté du roman éponyme publié en 1965 par Mouloud Mammeri, et présenté à la quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes. Il réalise en France, sur un scénario de Rachid Boudjedra, un témoignage sur les travailleurs émigrés, Le Doigt Dans L'Engrenage. En 1970, alors qu'il dirige à sa création et jusqu'en 1971 l'Office National pour le Commerce et l'Industrie Cinématographique (ONCIC), il prend part à la production du célèbre film Z du réalisateur Costa-Gavras qui décroche l'Oscar du cinéma du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie[2],[3].

Ahmed Rachedi devient producteur indépendant. Il tourne en 1986 une comédie politique, Le Moulin de monsieur Fabre, film interprété notamment par Jacques Dufilho et Sid Ahmed Agoumi. Il adapte en 1990, pour le cinéma et la télévision, le roman d'Amin Maalouf Léon l'Africain. En 1993, son téléfilm C'était la guerre] coréalisé avec Maurice Failevic, a obtenu le prix du FIPA d'or. Depuis 2009 il s'est complètement consacré aux films historiques en réalisant plusieurs biopics dédiés à la vie et au parcours de figures de la guerre de libération nationale. Il a sorti le long métrage Mostefa Ben Boulaïd en 2009 qui sera suivi en 2015 de Krim Belkacem, film historique sur le parcours de cette figure de la révolution, et de Lotfi, dédié au parcours de Benali Boudghène connu sous le nom du Colonel Lotfi[1].

En 2018 il sort son dernier film Les Sept Remparts de la citadelle, adaptée du roman éponyme écrit par Mohamed Maarfia.

En 2021, Ahmed Rachedi a été nommé au poste de conseiller auprès du Président de la République algérienne, chargé de la culture et de l'audiovisuel[4].

Filmographie

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Réalisation

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Notes et références

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  1. a et b APS, « Ahmed Rachedi nommé Conseiller chargé de la culture et de l’audiovisuel », (consulté le )
  2. a et b O.Hind, « Ahmed Rachedi, conseiller chargé de la culture et de l’audiovisuel », (consulté le )
  3. a et b admin, « Décès du producteur français Jacques Perrin, qui avait offert à l'Algérie son Oscar à Hollywood », sur DIA, (consulté le )
  4. (en) « Présidence de la République : Les nouveaux conseillers de Tebboune installés », sur El watan (consulté le )
  5. « Ahmed Rachedi | Réalisation, Scénariste, Production », sur IMDb (consulté le )

Bibliographie

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  • Guy Hennebelle, Entretien avec Ahmed Rachedi, Cinéma 66, no 103, , p. 26
  • Sébastien Layerle, Dossier René Vautier, Premières images de l’Algérie indépendante : Un peuple en marche (1964) ou «  l’épopée » du Centre audiovisuel d’Alger.[1]
  • Le Soir d'Algérie, Ahmed Rachedi, conseiller auprès du président de la République, chargé de la culture et de l'audiovisuel.[2]

Liens externes

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