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120e régiment d'infanterie (France)

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120e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 120e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 120e régiment d'infanterie

Création 1808
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Devise Cave Canem
(Prends garde au chien)
Inscriptions
sur l’emblème
Rio Seco 1808
Santander 1809
Arapiles 1812
Toulouse 1814
La Marne 1914
Verdun 1916
Champagne 1915-1918
Guerres Guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
bataille de France
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Le 120e régiment d'infanterie (120e RI) est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française créé sous Napoléon Ier à partir de deux régiments provisoires de l'armée d'Espagne en 1808. Dissous en 1814, il est brièvement recréé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis en 1872. Il participe à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Il est dissous depuis 1940.

Création et différentes dénominations

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  • 1808 : création du 120e régiment d'infanterie de ligne ;
  • 1814 : dissolution ;
  •  : le 20e régiments de marche deviennent le 120e régiment d'infanterie de ligne ;
  •  : licenciement ;
  •  : nouvelle création du 120e régiment d'infanterie de ligne par changement du nom du 135e régiment d'infanterie;
  • 1914 : à la mobilisation, il forme le 320e régiment d'infanterie ;
  • 1923 : nouvelle dissolution ; les traditions sont gardées par le 155e régiment d'infanterie ;
  • 1939 : nouvelle création du 120e régiment d'infanterie ;
  • 1940 : nouvelle dissolution.
Période Nom
Du au Colonel Antoine Lafond (1750 - 1826)
Du au 12/11/1808 Colonel Antoine Lafond (1750 - 1826)
Du au Colonel Étienne Gauthier (1761 - ?)
Du au Colonel Joseph Bouthmy (1774 - 1813)
Du à 1814 Colonel Louis Nicole (1767- ?)
Du au Lieutenant-colonel Jules Désiré Hecquet (1824 - 1884)
Du au Lieutenant-colonel Édouard Louis Maxime de Boisdenemets
Du au Lieutenant-colonel Toussaint Marie Donniot
Du au Colonel Jules Désiré Hecquet (1824 - 1884) :
Du au Colonel Édouard Louis Maxime de Boisdenemets
Du au Colonel Duval
Du au Colonel Vinciguerra[1]
Du au Colonel Nicolas Lebel (1838 - 1891)
Du au Colonel Servières
Du à ? Colonel Paul Émile Ferdinand Dietrich
(...)
1905 Colonel Louis Leguay
(...)
Du au Lieutenant-colonel Nicolas Georges Girard
(...)
Du au Colonel Nicolas Georges Girard
(...)
1939 Colonel Louis du Couëdic de Kergoaler
De 1939 à 1940 Colonel Chrétien

Historique des garnisons, combats et batailles du 120e RI

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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  • 1808-1814 : Espagne ;
  • en 1814 : Campagne de France.
  • Drapeau modèle de 1812 (avers)
    Drapeau modèle de 1812 (avers)
  • Drapeau modèle de 1812 (revers)
    Drapeau modèle de 1812 (revers)
  • Guerre de 1870

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    De 1815 à 1870, le numéro 120 reste vacant jusqu'à ce que la défaite du Second Empire pendant la guerre franco-allemande de 1870 force à la création de nouveaux régiments[2].

    En août 1870, le 20e régiment d'infanterie de marche est mis sur pied à partir des dépôts des 73e, 83e et 87e régiments d'infanterie, afin de défendre Paris menacé par les Prussiens. Le 1er novembre 1870, ce régiment de marche devient le 120e régiment d'infanterie de ligne. Le régiment, est d'abord rattaché au 14e corps d’armée[2], puis à partir du au 2e corps de la 2e armée de Paris et le au 1er corps de cette même armée[3]. Du au , le régiment tient le front pendant la bataille de Champigny restant à son poste pilonné par l'artillerie allemande[4]. Le , il combat au Bourget[5]. Resté dans la zone du Bourget, le régiment souffre fortement du froid[6]. Il participe le à la vaine tentative de sortie à Buzenval[7]. À l'issue du cessez-le-feu du , le régiment est désarmé le mais reste en garnison à Paris[8]. Le 120e régiment d'infanterie est licencié le [9].

    1872 à 1914

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    Le 120e RI rassemblé à Péronne le .

    Le 120e régiment d'infanterie est recréé le , par changement de nom du 135e régiment d'infanterie[10].

    Première Guerre mondiale

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    Portrait d'un sous-lieutenant du 120e RI en 1915.
  • En , le régiment de réserve du 120e, sous le nom de 320e régiment d'infanterie est constitué à Péronne (Somme)[réf. nécessaire] ;
  • jusqu'à la fin de la guerre, le 120e RI est rattaché, à la 4e division d'infanterie[11] ;
  • 1914 : après une garnison à Stenay depuis le , la bataille de Virton (Belgique) décime les rangs de ce régiment surtout le  ; bataille de la Marne, offensives d'Argonne, Bagatelle...;
  • 1915 : Argonne, Bataille de Champagne...;
  • 1916 : bataille de Verdun, du Fort de Douaumont...;
  • 1917 : offensive de l'Aisne au nord de Reims, Berry-au-Bac...;
  • 1918 : Aisne, seconde bataille de la Marne, Champagne, Lorraine... En 1918 : le régiment reçoit une citation : "Superbe régiment, a fait preuve de son mordant dans l'attaque".
  • Entre-deux-guerres

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    Le drapeau du 120e RI à côté de celui du 354e RI américain à Cheppy le .

    Le régiment est dissous le [12].

    Seconde Guerre mondiale

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    Drôle de guerre

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    Formé le sous les ordres du colonel Chrétien, il appartient à la 71e division d'infanterie. Celle-ci est d'abord affectée au renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe en Belgique le sous-secteur de Mouzon (secteur fortifié de Montmédy), elle est alors l'une des deux divisions du Xe corps d'armée (2e armée) dont elle constitue l'aile droite[13]. En avril 1940, la 71e DI est remplacée par la 3e division d'infanterie nord-africaine et se place alors en réserve de la 2e armée dans la région de MachaultSemide, derrière l'aile gauche de l'armée[13].

    Bataille de France

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    Lors de la bataille de France, le régiment disparait dans le chaos de la percée de Sedan. Une partie des rescapés recrée le 83e régiment d'infanterie en juin[14].

    Traditions et uniformes

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    Cave Canem
    Prends garde au chien

    Drapeau, décoration, fourragère

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    Le drapeau du régiment porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15] :

    Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée et a reçu la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918[16].

    Personnalités ayant servi au 120e RI

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    Sources et bibliographie

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    Notes et références

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    1. Chef de bataillon Vermeil de Couchard et les colonels Lebel et Dietrich, commandant le régiment, Historique Du 120e régiment d'infanterie, 1808 -1814 et 1870-1892, Imprimerie Givet - Albert Dury, , 198 p.
    2. a et b Vermeil de Conchard 1892, p. 426.
    3. Vermeil de Conchard 1892, p. 427.
    4. Vermeil de Conchard 1892, p. 432.
    5. Vermeil de Conchard 1892, p. 433.
    6. Vermeil de Conchard 1892, p. 434.
    7. Vermeil de Conchard 1892, p. 435.
    8. Vermeil de Conchard 1892, p. 436.
    9. Vermeil de Conchard 1892, p. 437.
    10. Vermeil de Conchard 1892, p. 461.
    11. « Parcours et historique des Régiments d'Infanterie durant 14 18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
    12. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 200-201
    13. a et b Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse, 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 25.
    14. « EGO 39-45 : Quelques jours de mai-juin 40 : Mémoire, témoignage, histoire », sur www.ego.1939-1945.crhq.cnrs.fr (consulté le )
    15. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
    16. « Citations collectives des Régiments d'Infanterie durant 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
    17. Vermeil de Conchard 1892, p. 476.
    18. Vermeil de Conchard 1892, p. 482.
    19. Vermeil de Conchard 1892, p. 473.
    20. « Pierre LE MOIGN' », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )

    Articles connexes

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