Racing Club narbonnais
Surnoms |
Racing[1] Les blacks de méditerranée[1] RCN Oranges et noirs |
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Noms précédents |
Racing Club narbonnais (1907-2001) Racing Club Narbonne Méditerranée (2001-2019) |
Fondation | 1907 |
Couleurs | Orange et noir |
Stade |
Parc des sports et de l'amitié (12 000 places) |
Siège |
Parc des sports et de l'amitié 4, avenue Pierre de Coubertin BP 614 11106 Narbonne Cedex |
Championnat actuel | Nationale (2024-2025) |
Président | Xavier Marco |
Entraîneur |
Julien Seron (entraîneur principal) Brice Mach (avants) Sébastien Logerot (défense) Pierre-Alexandre Dut (jeu au pied) |
Site web | www.rcnarbonnais.fr |
National[Note 1] |
Championnat de France de première division (2) Challenge Yves du Manoir (9) Coupe de France (1) Bouclier d'automne (2) |
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Maillots
Actualités
Le Racing Club narbonnais est un club français de rugby à XV basé à Narbonne.
Fondé en 1907, il affiche une longévité de 88 ans passés en première division entre 1919 et 1946 et entre 1949 et 2007 dans l’élite[2], avant de descendre en Pro D2. Club formateur, il a fourni des joueurs à l'équipe de France, a été sacré champion de France à deux reprises et détient un record de neuf victoires en challenge Yves du Manoir.
L'équipe première évolue pour la saison 2024-2025 en Nationale.
Le club entretient une rivalité historique avec l'AS Béziers.
Histoire du club
[modifier | modifier le code]1907 : fondation du Club
[modifier | modifier le code]Narbonne frissonne encore à l'évocation des récents événements tragiques engendrés par la révolte des vignerons qui ont traumatisé la ville et ses environs. C'est dans ce contexte particulièrement douloureux qu'un match-défi oppose les "rugbyphiles" narbonnais du Sporting aux militaires du 80e régiment d'infanterie.
Sur le terrain du Champ-de-Mars, les compagnons du jeune Piquemal l'emportent sur les hommes du sergent Bec. La rivalité entre les deux équipes n'aura duré que quatre-vingts minutes ; en effet, dans les jours qui suivent et pour le plus grand bien du rugby narbonnais, la fusion des deux groupements est décidée à l'unanimité.
1907-1914 : les premiers pas
[modifier | modifier le code]Narbonne adopte les couleurs grenat et noir, son premier président sera un certain Monsieur Burgalat.
Le 22 mars 1908 le club attire 3 000 spectateurs sur le terrain aménagé de la rue de Maraussan, lors de la ½ finale du challenge Génie. Le Racing bat l'AS Perpignan (8 à 3).
Le 4 février 1912, à Lézignan-Corbières, le Racing arborant les couleurs orange et noir (en remplacement du grenat et noir) devient champion du Languedoc en battant l'AS Perpignan (3 à 0).
Le RCN se taille une solide réputation dans le sud de la France où les rencontres sont très engagées. Hélas sa progression sera stoppée par la grande tourmente qui verra le club payer un lourd tribut à la guerre avec la perte de vingt-deux de ses membres. Le Racing mettra plusieurs années à soigner ses blessures.
1919-1930, un Aimé nommé Cassayet
[modifier | modifier le code]Demi-finaliste du championnat 1925
[modifier | modifier le code]Narbonne se hisse en demi-finale du championnat en 1925 mais est battu par son vieux rival, l'Union sportive perpignanaise sur le terrain de Béziers.
Les cinq saisons suivantes sont plus difficiles mais permettent la révélation du demi de mêlée François Lombard qui après 2 saisons au club part pour Elne en 1928 avant de revenir au club la saison suivante.
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Le Racing Club de Narbonne, en avril 1921.
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Le Racing Club de Narbonne, saison 1926-1927.
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Le Racing Club de Narbonne, saison 1928-1929.
Demi-finaliste du championnat 1931
[modifier | modifier le code]Sous l'impulsion de François Lombard, revenu au club, Narbonne dispute une autre demi-finale du championnat en 1931, perdue contre Toulon à Toulouse dans une compétition où douze clubs parmi les plus prestigieux sont exclus du championnat de France et forment l’UFRA (Union française de rugby amateur) qui organise son propre tournoi.
1931-1936, le premier âge et la consécration
[modifier | modifier le code]Vice-champion de France 1932
[modifier | modifier le code]En 1932, alors que le championnat se joue sans quatorze équipes majeures qui disputent l'UFRA[3], (compétition remporté par le Stade toulousain), le Racing sous le capitanat de Choy, est battu en finale du championnat de France à Bordeaux (9 à 3) par le LOU.
Vice-champion de France 1933
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Le RC Narbonne vice-champion de France 1933.
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Le match LOU-Narbonne du 7 mai 1933 (2e échec en finale du championnat de France pour le RCN).
En 1933, alors que les quatorze clubs dissidents reviennent dans le championnat de France ainsi plus relevé, Choy et ses camarades sont encore battus par le LOU (10 à 3). Deux finales consécutivement perdues et c'est l'effondrement dans le clan narbonnais du président Dr. David.
Désormais entrés dans la cour des grands, les Racingmen y jouent un rôle de premier plan.
Demi-finaliste du championnat 1934
[modifier | modifier le code]Narbonne dispute ensuite une demi-finale du Championnat en 1934, suivi d'un huitième de finale en 1935.
Champion de France 1936
[modifier | modifier le code]C'est enfin la consécration en 1936, la ville en folie accueille ses premiers champions de France qui ont vaincu Montferrand 6 à 3 au stade des Ponts Jumeaux de Toulouse grâce à des essais de Francis Vals et Raymond Ponsaillé.
Narbonne réserve à ses héros un accueil triomphal.
1937-1947, les années difficiles
[modifier | modifier le code]Se maintenir au faîte de la gloire est plus difficile que d'y parvenir. Le Racing n'échappe pas à la règle. Narbonne dispute toutefois les quarts de finale du championnat en 1937 et les huitièmes de finale en 1938.
Passage forcé au rugby à 13
[modifier | modifier le code]En avril 1938, Marcel Laborde obtient du propriétaire du Stade Cassayet, où évolue le RC Narbonnais, d’y faire disputer le quart de finale de coupe de France de rugby à XIII entre Bordeaux et le XIII Catalan. La FFR annonce dans la foulée la disqualification du stade. Privé de terrain, Narbonne est contraint de passer au rugby à XIII s’il veut poursuivre son existence. Il maintient toutefois une section Rugby à XV qui repart en troisième division. Le demi de mêlée François Lombard quitte alors le club pour l'AS bortoise.
Descendu en troisième division, Narbonne termine alors première de son groupe et remonte en deuxième division la saison suivante après une victoire 11-0 en match de barrage contre Villeneuve sur Lot.
La nouvelle section à 13 ne brille guère, si ce n'est à l'occasion d'un match contre le XIII Catalan, une partie d'excellente qualité jouée le 10 avril 1938, perdu face aux Catalans sur le score de 7 à 5[4]. Narbonne termine finalement 12e sur les treize équipes engagées en 1939 et 8e sur onze en 1940.
Le championnat à XV est rétabli en 1942 pendant que le rugby à XIII est interdit.
Descente puis remontée en première division
[modifier | modifier le code]À la reprise en 1943, Narbonne est admis en première division alors élargie à quatre-vingt-quinze clubs. En 1944, il se qualifie même pour la seconde phase du Championnat, réunissant les vingt-quatre meilleurs clubs et atteint les quarts de finale de la coupe de France, battu par Agen 25-6, futur vainqueur de l'épreuve[5].
Il redescend en 2e division en 1946 mais atteint les huitièmes de finale de la coupe de France, éliminé par le Stade toulousain 10-3. La remontée dès 1948 laisse toutefois les orange et noir dans l'anonymat malgré quelques coups d'éclat.
Les années sombres (1949-1961)
[modifier | modifier le code]Narbonne échoue ensuite régulièrement à se qualifier ou disparaît dès les seizièmes de finale du Championnat.
En 1949, un bilan équilibré de cinq victoires pour cinq défaites est insuffisant pour atteindre les huitièmes de finale du Championnat. L'année suivante, Narbonne est éliminé par le Lyon OU en seizième de finale du Championnat. Non-qualifié en 1951, 1953, 1954 et 1955, Narbonne atteint toutefois les huitièmes de finale en 1952.
Le RCN, renforcé par le troisième ligne de Grenoble, champion de France 1954 Eugène Smogor atteint à nouveau les huitièmes de finale en 1956 où il est éliminé par le Stade montois et en 1957 où il est alors éliminé par l'US Dax. Non qualifié les deux années suivantes, Narbonne n'est ensuite classé que 35e en 1958 puis 36e en 1959. La saison suivante est tout aussi difficile pour le club qui ne remporte que quatre victoires en quatorze matchs et ne fait pas partie des trente-deux clubs qualifiés en Championnat.
Les années Walter Spanghero (1961-1975)
[modifier | modifier le code]En 1961 l'équipe du RCN, (renforcée par des juniors, car si l'équipe phare du club est en "panne", les équipes juniors, cadets et minimes font parler d'elles dans le Languedoc et leurs championnats respectifs), va éviter de justesse la dernière place de la poule C, synonyme de descente en deuxième division. Heureusement, l'arrivée de jeunes dirigeants enthousiastes, venant épauler les derniers anciens restés fidèles, régénère le RCN qui va retrouver le goût de la victoire et l'envie de reconquêtes.
Demi-finaliste du championnat 1964
[modifier | modifier le code]Narbonne dispute cette année-là sa première demi-finale de Championnat depuis 1936 mais s’incline face à la Section paloise sur le score de 8 à 3. En Challenge, le RCN renoue avec les phases finales après dix non-qualifications consécutives mais est là aussi éliminé par Pau sur le même score 8-3.
L'année suivante, le club est battu en seizième de finale du Championnat par Brive. La même année, il échoue à se qualifier en Challenge, troisième de sa poule derrière Auch et Agen[6].
Vainqueur du challenge Antoine Béguère 1966
[modifier | modifier le code]Narbonne remporte le challenge Antoine Béguère en 1966 en disposant de Lourdes 3-0 en finale[7].
La même année, l’équipe qui commence à s’installer chez les grands atteint les quarts de finale du championnat (battu par Agen 9-3) et les demi-finales du challenge Yves du Manoir, battu par Lourdes 27-11[8].
Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1968
[modifier | modifier le code]Le RCN remporte son premier challenge Yves du Manoir en 1968 face à Dax dans un match où Les Landais inscrivent deux essais contre un seul pour les Narbonnais mais l'arrière Jean-Michel Benacloï passe trois buts de pénalité dont un de quarante-cinq mètres en coin[9]. Narbonne sera également demi-finaliste du Championnat la même année, battu par Toulon 14-9 à Lyon.
L'année suivante, Narbonne termine seul club invaincu de la phase de poule de Championnat avec treize victoires et un match nul mais est éliminé en quart de finale. Narbonne est également éliminé en quart de finale du Challenge par Dax, futur vainqueur de la compétition.
Double vainqueur du challenge Yves du Manoir (1973 et 1974)
[modifier | modifier le code]Bernard Pech de Laclause, président du RC Narbonne de 1962 à 1980, recrute Jo Maso et les frères Spanghero (Walter, Claude et Jean-Marie), pour bâtir une grande équipe. Le RCN remporte deux nouveaux challenge Yves du Manoir en 1973 et 1974. Le club est aussi vice-champion de France en 1974.
Demi-finaliste du Championnat 1975 et 1976
[modifier | modifier le code]L'année suivante Narbonne, renforcé par l'ouvreur Lucien Pariès, se classe second sur huit à l'issue des phases de poules derrière son éternel rival bitterois. Mais il connaît un début de phases finales difficile, pénible vainqueur de Lavelanet en seizième puis de Lyon en huitième de finale. S'il garde toute sa puissance devant, il ne sait plus par quel bout prendre son rugby derrière malgré la remontée de Jo Maso à l'ouverture. Narbonne est éliminé en demi-finale par Brive après prolongations[10].
L'année suivante, Narbonne est encore demi-finaliste du Championnat, éliminé par le SU Agen 22-6 après avoir dominé l'US Dax 20-8 au tour précédent. Les juniors Reichel sont champions de France, larges vainqueur du Racing club de France 44-11 en finale avec un certain Didier Codorniou.
Le est inauguré le stade de l'Égassiairal, du nom du quartier de Narbonne où il est situé est érigé afin de remplacer le stade Cassayet devenu trop petit pour les rencontres de 1re division[11]. Narbonne atteint les quarts de finale tant en Championnat qu'en Challenge lors de cette saison 1976-1977.
Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1978
[modifier | modifier le code]Le RCN remporte encore le challenge Yves du Manoir en 1978 (19-19 aux bénéfices des essais contre Béziers).
Narbonne réalise le doublé Championnat et Du Manoir en 1979
[modifier | modifier le code]Le doublé Championnat-Du Manoir est réalisé puisque le RCN remporte le titre de champion de France en 1979 avec une victoire 10-0 contre Bagnères dans un match tendu que Claude Spanghero expliquera par la longue attente des Narbonnais dans la quête du Bouclier de Brennus[12].
Narbonne remporte la même année un nouveau Challenge en 1979 (9-7 contre Montferrand). Jean-Michel Benacloï devient le joueur français à avoir gagné le plus de challenge Yves du Manoir avec cinq victoires.
Le succès du club est total cette année-là puisque la même année, le jeune numéro huit Yves Malquier est sélectionné contre l'Écosse et marquera deux essais[13] et la Nationale B du RCN remporte également le titre de champion de France.
Les années 1980
[modifier | modifier le code]La rentrée dans le rang
[modifier | modifier le code]L'après-titre est difficile pour le club qui connait deux saisons compliquées.
En 1980, Narbonne est battu dès les huitièmes de finale du Championnat par Béziers après avoir difficilement éliminé son voisin l'US Carcassonne au tour précédent. En Challenge, il ne peut pas défendre son titre disqualifié pour jeu brutal après des incidents lors d'un match contre le Stade toulousain, lui aussi exclu[14].
En 1981, alors que Henri Ferrero quitte le club pour Millau et que Pierre Mathias qui arrive de Valence est le nouvel ouvreur du RCN, le club est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par le Stade toulousain. En Challenge, après avoir terminé premier de sa poule[15], Narbonne atteint les demi-finales, éliminé par Béziers[16].
Finaliste du Challenge du Manoir 1982
[modifier | modifier le code]En 1982, Narbonne atteint les quarts de finale du Championnat où il est éliminé par Agen après avoir du passer par les barrages où il prend sa revanche sur le Stade toulousain. En Challenge après avoir terminé invaincu sa phase de poule[17], Narbonne atteint la finale de la compétition, battu par Dax 22-19.
En 1983, Narbonne termine second de sa poule en Championnat puis atteint les quarts de finale, battu par Agen 27-21. Agen éliminera les Narbonnais pour la quatrième fois consécutive en phase finale à l'occasion de la demi-finale du Challenge la même année.
Vainqueur du challenge Yves du Manoir en 1984
[modifier | modifier le code]Le RCN remporte un nouveau challenge Yves du Manoir en 1984 contre le Stade toulousain[18] 17-13.
En Championnat, Narbonne termine premier club français à l'issue des matchs de poules mais est éliminé dès les huitièmes de finale aller-retour par Nice.
Vainqueur de la coupe de France 1985
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Didier Codorniou, vainqueur de la coupe de France de rugby 1985.
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Bataille en touche entre Gilles Bourguignon et Gérard Portolan lors de la finale de la coupe de France 1985.
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Tribune officielle lors de la finale victorieuse de coupe de France, le .
En 1985, le deuxième ligne Gilles Bourguignon arrive du Racing et jouera treize saisons au club. Le RCN remporte cette saison-là la coupe de France en 1985 après avoir battu Grenoble en demi-finale 42-22 et le Stade toulousain en finale 28-27 mais échoue à se qualifier en Championnat pour la première fois depuis 1963.
Demi-finaliste du championnat 1988
[modifier | modifier le code]Jean-Marc Lescure arrive au club en 1985-86. Il est remplacé au poste de demi d'ouverture où il succède à Pierre Mathias. Narbonne recrute aussi le centre du Stade toulousain Thierry Merlos et le Parisien du PUC Jean-Philippe Swiadek. Toutefois, le club connaît deux saisons difficiles. En 1986, le RCN est éliminé en huitième de finale du Championnat par Graulhet (victoire 10-9 à Narbonne et défaite 15-12 à Graulhet) et en huitième de finale du Challenge par Grenoble 19-11.
En 1987, le RCN manque la qualification, septième seulement de sa poule de Championnat et est éliminé en huitième de finale du Challenge par la Section paloise 17-12.
En 1988, le demi de mêlée Henri Sanz, transfuge du SC Graulhet devient international en fin de saison, titulaire lors de la tournée des Argentins. Narbonne, après avoir terminé en tête de sa poule atteint les demi-finales du Championnat où il est éliminé par le SU Agen 19-9 et les huitième de finale du Challenge où il est éliminé par le Racing CF, vice-champion de France 19-16.
Vainqueur du Challenge du Manoir et demi-finaliste du championnat 1989
[modifier | modifier le code]Narbonne remporté un nouveau Challenge en 1989 contre Biarritz 18-12. La même année, Narbonne élimine en quart de finale Grenoble, premier club français à l'issue des matchs de poules et atteint les demi-finales du Championnat contre Toulon (défaite 20-3) sous la direction de l’ancien entraîneur de Béziers Raoul Barrière.
Les années 1990
[modifier | modifier le code]Double vainqueur du challenge Yves du Manoir (1990 et 1991)
[modifier | modifier le code]Le RCN remporte encore deux nouveaux challenge Yves du Manoir en 1990 contre Grenoble (24-19)[19] et en 1991 contre Bègles (13-12) avec la génération historique des Henri Sanz, Jean-Marc Lescure, Francis Déjean et Gilles Bourguignon. C'est l’équipe la plus prolifique avec quatre finales consécutives et un triplé historique (1989, 1990 et 1991) ainsi qu'une finale perdue en 1992[20] pour la dernière apparition en finale de Jean-Claude Pinéda qui a joué six finales et en a remporté quatre. Henri Ferrero est l'homme qui détient lui quatre titres comme joueur et trois autres comme entraîneur[21].
Dans le même temps en Championnat, le RCN atteint les quarts de finale en 1990 et 1991, battu les deux fois par le Stade toulousain et les huitièmes de finale en 1992 après avoir terminé en tête de sa poule.
Un quart de finale au goût amer 1993
[modifier | modifier le code]En quart de finale du championnat de France 1993, au Stadium de Toulouse, Narbonne et le Castres olympique sont à égalité à dix minutes de la fin du match, après que Laurent Labit eut ramené les Tarnais à hauteur des Narbonnais. Alors qu'on se prépare à des prolongations, Philippe Escalle marque un essai à trois minutes de la fin du match et se blesse. Castres passe devant 38-33. Castres doit donc finir son match à quatorze car les Tarnais ont déjà fait rentrer leurs quatre remplaçants. Mais les entraîneurs castrais font alors entrer Maurice Bille. Le RCNM pose donc réclamation à la fin de la rencontre. La Fédération accepte de rejouer le match mais en prenant en compte la victoire de Castres 38-33[22]. Une semaine plus tard, à Tarbes, Castres l'emporte 33-21. Sur un score cumulé de 71-54, Narbonne est ainsi éliminé des phases finales[23].
En Challenge, Narbonne dispute sa cinquième demi-finale consécutive avant d'être éliminé par le Castres olympique 22-14.
Dernières saisons au plus haut niveau
[modifier | modifier le code]En 1994, Jean-Marc Lescure doit mettre un terme prématurément à sa carrière, plaqué à retardement lors de la réception du Biarritz olympique en décembre 1993, Il se casse la jambe et ne reviendra jamais au plus haut niveau. C'est Didier Codorniou déplacé du centre à l'ouverture qui assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison. Le RCN dispute les quarts de finale du Championnat, battu par le Stade toulousain 26-12 pour ce qui sera le dernier match de la carrière du petit prince. Narbonne atteint aussi les demi-finales du Challenge, éliminé par Perpignan à Béziers 13-6.
La saison 1995 est plus difficile avec une élimination en Top 16 en Championnat et en quart de finale du Challenge. La même année, l'équipe réserve est championne de France avec notamment Stéphane Prosper, transfuge du Stade montois qui a été toute la saison sous licence rouge et ainsi interdit de jouer en équipe première en Championnat.
Narbonne dispute ensuite les quarts de finale Championnat face au Stade toulousain en 1996 tandis qu'il échoue à se qualifier en Challenge. L'arrière Frédéric Benazech sera la grande révélation de la saison.
En 1997, Narbonne frôle l'exploit en huitième de finale du Championnat mais est éliminé pour le cinquième fois consécutive par le Stade toulousain 24-22 sur un drop de Christophe Deylaud dans les arrêts de jeu. Le club atteint néanmoins les demi-finales du Bouclier européen après une victoire à Northampton 23-22 en quart de finale.
À l'issue de la saison, le pilier international Franck Tournaire quitte le club pour le Stade toulousain contre qui il a disputé son dernier match sous le maillot narbonnais.
En 1998, Narbonne réalise un recrutement important avec notamment Pierre Berbizier comme entraîneur, le pilier international Laurent Bénézech et le centre international italien Alessandro Stoica. Le RCN est éliminé en quart de finale aller-retour du Championnat par Colomiers au nombre d'essais (3 à 2) après deux matchs nuls (19-19 à Colomiers puis 8-8 à Narbonne). Le deuxième ligne Gilles Bourguignon met un terme à sa carrière de joueur après quatorze saisons au club.
En 1999, Narbonne est éliminé en Top 16 en Championnat mais atteint les demi-finales du Bouclier européen alors qu'il a terminé la phase de poule invaincu avec six victoires en six matchs. L'ailier Renaud Calvel termine meilleur marqueur de cette compétition avec sept essais inscrits. L'arrière Frédéric Benazech quitte alors le club pour Perpignan.
En 2000, Narbonne, renforcé par le demi d'ouverture argentin Gonzalo Quesada échoue à se qualifier aussi bien en Championnat qu'en Challenge Européen.
Les années 2000
[modifier | modifier le code]Au début de l'année 2001, le club se restructure en marge de la professionnalisation du rugby français : le Racing Club narbonnais est ainsi renommé Racing Club Narbonne Méditerranée[24].
Finaliste du challenge européen 2001
[modifier | modifier le code]Le Racing arrive à se maintenir parmi l'élite réduite à seize club pour la saison 2002. Il dispute aussi une finale de Bouclier européen, perdue contre les Harlequins 42-33 après prolongations. En fin de saison, le centre Alessandro Stoica quitte le club pour Gloucester. L'année suivante, Narbonne voit partir son demi d'ouverture international argentin Gonzalo Quesada pour Béziers[25].
Dernières saisons dans l'élite
[modifier | modifier le code]Les saisons suivantes sont plus difficile. Cependant, le RCN continue de fournir des joueurs à l'équipe de France comme Arnaud Martinez ou Julien Candelon. Par ailleurs, Franck Tournaire fait son retour au club en 2004.
En 2006-2007, Narbonne est renforcé par le troisième ligne du Castres olympique Guillaume Taussac mais à la fin de la saison et après presque soixante années consécutives passés en première division, il tombe en Pro D2 pour la première saison de l'entraîneur Régis Sonnes qui conserve toutefois sa place sur le banc narbonnais.
Entre 2007 et 2011, le Racing connaît des saisons difficiles en Pro D2, marquées par plusieurs changements d'entraîneurs et une stagnation au milieu du tableau. À l'été 2011, il échappe de peu à une relégation administrative en Fédérale 1.
Les années 2010
[modifier | modifier le code]À l'été 2011 le Racing voit l'arrivée de sponsors australiens, par le biais de la société FG Management qui devient actionnaire majoritaire du club. FG Management compte dans ses rangs d'anciennes gloires du rugby australien, telles Bob Dwyer ou David Gibson et compte ramener le Racing au premier plan du Rugby français. Le club audois fait entre autres signer Josh Valentine et Julian Huxley, anciens internationaux australiens.
Durant l'intersaison 2012, les autres joueurs qui rejoignent le Racing sont Sébastien Petit, Anaël Neveu, George Marich, Gonçalo Uva, Josh Furno, Charles Malet, Dewet Roos, Quentin Étienne, Vincent Rattez, Joëli Lutumailagi, José Lima et Shaun Foley.
Durant l'intersaison 2013, les joueurs qui rejoignent le Racing soit Cyril Deligny, Stan Wright, Benoît Zanon, Jérémy Haurie, Wilfrid Hounkpatin, Romain Manchia, Ted Postal, Lei Tomiki, Étienne Herjean, Gilles Arnaudiès, Sébastien Rouet, Daniel Halangahu, Tyrone Smith, Sakiusa Navakadretia, Saia Fekitoa.
Lors de la saison 2013-2014, Narbonne se classe cinquième à la fin de la saison régulière et se qualifie pour les demi finale, où ils joueront à Agen[26] mais s'incline à ce stade de la compétition.
Lors de la saison 2014-2015, Narbonne termine a la quatorzième place et évite de peu la relégation lors de l'avant dernière journée de championnat.
Relégation en Fédérale 1 2018
[modifier | modifier le code]Après un début de saison 2017-18 poussif, le manager Christian Labit est démis de ses fonctions en octobre.
Le 16 mars 2018, après une défaite 52 à 17 contre l'US Carcassonne (entraîné par Christian Labit), le RCNM est officiellement relégué en Fédérale 1, onze ans après sa descente en Pro D2.
Le 30 juin 2018, l’association du RCNM résilié le contrat de gestion des activités du club qui la lie avec la Société anonyme sportive professionnelle (SASP). En juillet, la SASP est liquidée en raison d'un passif de 885 340 euros[27]. Le 5 décembre, le directeur de l'Usine de Malvési reconduit le contrat de sponsoring qui lie le groupe Orano au RCNM[28]. Le 20 décembre, lors d'une vente aux enchères infructueuse des biens du club, le maire annonce que les locaux que louait la Société anonyme sportive professionnelle (SASP) sont repris par la ville de Narbonne, sauf ceux que l'association du RCNM a récupérés[29].
Arrêt de la Fédérale 1 à cause de la pandémie de Covid-19 en 2020
[modifier | modifier le code]Après ce remaniement, l'identité du club évolue elle aussi : le , il est officiellement renommé en tant que Racing Club narbonnais, marquant ainsi un retour à l'ancien nom de l'équipe utilisé avant l'ère professionnelle du rugby français et abandonnant la mention à la Méditerranée[30]. Le club commence à se renforcer en recrutant notamment David Smith, ailier du Castres olympique.
Pendant la saison 2019-2020, la Fédérale 1 est interrompue fin à cause de la pandémie de Covid-19 en France[31],[32]. Le RC Narbonne second de sa poule derrière l'US bressane ne peut pas jouer les phases finales.
Les années 2020
[modifier | modifier le code]Intégration en Nationale en 2020 conclue d'une montée en Pro D2
[modifier | modifier le code]Lors de la saison 2020-2021, le RCN intègre le nouveau championnat de France de Nationale.
Le début de saison fut compliqué, la Covid-19 n'ayant pas épargné le club. Après le gel de plusieurs matchs à partir de fin octobre en raison de la situation sanitaire sur le territoire français, les oranges et noirs font un retour éclatant en janvier, gagnant la majorité des rencontres et rattrapant le retard accumulé depuis quelques mois. Les Audois se qualifient en demi-finale de Nationale après avoir terminé quatrième lors de la phase régulière, cette demi-finale a lieu à l'extérieur contre le Stade niçois. Le RC Narbonne s'impose 12-9 et se qualifie en finale face l'US bressane. Malheureusement les joueurs de Patrick Pézéry s'inclinent sur le score de 26 à 16. Malgré ce résultat le club retrouve tout de même la Pro D2.
Relégation en Nationale 2022
[modifier | modifier le code]Fraîchement promu en Pro D2, le RCN souhaite s'armer dans sa quête au maintien et procède donc à un recrutement massif avec des joueurs expérimentés comme Mohamed Boughanmi, Carl Axtens ou encore l'enfant du club, Louis-Benoît Madaule. Le début de saison n'est pas simple mais quelques victoires comme celles sur le terrain de Provence Rugby ou encore du SU Agen, récemment relégué de Top 14, permettent aux Narbonnais de s'accrocher. Mais le club peine à domicile et enchaîne les défaites frustrantes avec seulement quelques points d'écarts. Malgré certaines prestations remarquables et encourageantes, Narbonne ne parvient pas à renverser la situation et termine dernier du championnat.
Cette relégation est très violente pour le club. En effet les cinq co-présidents (Philippe Campos, Xavier Marco, Gilles Belzons, Jean Ormières, Marc Delpoux) décident de quitter le club dans l'espoir que celui-ci soit prit en main par un repreneur. Durant l'été 2022, plus les semaines passent et plus l'espoir de voir un repreneur semble s'éloigner. Le RCN est alors au bord de la crise. Au vu de la situation, Xavier Marco propose alors de rester à la tête du club. Élu par le conseil d'administration, le nouveau président est accompagné de Pierre Lavigne, ancien magistrat, en tant que directeur général. Les deux hommes souhaitent restructurer le RC Narbonne afin de permettre au club de remonter en Pro D2 et de s'y maintenir définitivement. Après une septième place en Nationale en 2022-2023, Narbonne réalise une saison 2023-2024 très sérieuse en décrochant une deuxième place synonyme de demi-finale à domicile. Après avoir éliminé le voisin de l'US Carcassonne en demi-finale, le club s'incline contre le Stade niçois en finale puis une seconde fois contre l'US Montauban en barrage d'accession Nationale/Pro D2 sur le score de 19 à 20.
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Couleurs et maillots
[modifier | modifier le code]Lors de la création du club en 1907 les couleurs étaient le grenat et le noir en référence aux évènements de 1907. C'est en 1912 que le RC Narbonne va changer pour définitivement adopter les couleurs orange et noir, le blanc pouvant quelquefois apparaître sur certains maillots.
Logo
[modifier | modifier le code]En marge de son changement de nom en 2019, retournant aux origines du club, le nouveau logo est directement inspiré d'un des anciens logos du Racing : le blason de la ville de Narbonne est ainsi remplacé par le Palais des archevêques de Narbonne, tandis que la couleur orange est davantage mise en avant[30],[33]. En 2023, une version monochrome est adoptée.
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Ancien logo.
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Ancien logo.
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Logo durant les années 2000.
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Ancien logo abandonné en 2014.
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Logo de 2014 au .
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Logo du à 2023.
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Logo instauré en 2023.
Structures
[modifier | modifier le code]Stades
[modifier | modifier le code]Stade Cassayet
[modifier | modifier le code]Deux stades ont marqué l'histoire du Racing Club Narbonnais. Le premier est le Stade Cassayet. Anciennement appelé Stade de Maraussan, il fut l'antre des orange et noir de la création du club jusqu'à la fin des années 1970. Il a également été le lieu de la finale du championnat de France en 1925. Le stade a beaucoup changé de nos jours et bien que l'équipe première n'y réside plus, les catégories jeunes du RCN occupent toujours les lieux[34]. En effet, le stade Cassayet est le cœur de l'école de rugby et du centre de formation. Il arrive parfois que les matchs amicaux d'intersaison de l'équipe première se déroulent à Cassayet comme ce fut le cas lors de l'été 2018[35].
Parc des sports et de l'amitié
[modifier | modifier le code]Le deuxième et actuel stade du Racing Club Narbonnais est le Parc des sports et de l'amitié. Ouvert depuis 1976, date où le RCN y a élu domicile, le Parc des Sports est une enceinte sportive disposant de 12 000 places. Composé à l'origine de deux tribunes qui se faisaient face, des travaux eurent lieu en 1992 afin d'ériger une nouvelle tribune nommée tribune Méditerranée ainsi que d'immenses filets anti-vents[36]. En effet celui-ci peut parfois atteindre les 120 km/h et plus dans la ville[37]. Le stade dispose également d'une piste d'athlétisme. En 2022, des travaux débutent afin de moderniser la tribune Pech-de-Laclause. Ceux-ci s'achèvent décembre 2023 et sont inaugurés le 13 janvier 2024. Désormais le stade dispose d'espaces réceptifs d'une capacité avoisinant les 700 personnes[38].
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L'entrée du stade.
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La tribune Pech-de-Laclause.
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La tribune latérale Clape.
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La tribune Méditerranée en arc de cercle.
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Pesages Populaires devant le filet anti-vent.
Centre de formation
[modifier | modifier le code]Un des points forts qui fait la réputation du RC Narbonne est son centre de formation. Basé dans l'enceinte du Stade Cassayet, le centre de formation s'adresse aux joueurs ayant entre 17 et 23 ans et qui affichent de bonnes prédispositions au rugby. Le but étant de former ces joueurs le mieux possible afin qu'ils puissent un jour intégrer le monde professionnel du rugby. Tout ceci sans oublier un accompagnement dans le projet scolaire des joueurs qui est important aux yeux des dirigeants[39].
La formation narbonnaise a toujours été une marque de qualité dans le rugby hexagonal. Ainsi, peu importe les époques, le centre de formation du RC Narbonne a toujours vu éclore de futurs grands joueurs tels que Didier Codorniou, François Sangalli, Franck Tournaire ou plus récemment Vincent Rattez ainsi que Pierre-Louis Barassi.
En 2024, l'équipe espoirs évolue en Élite, soit le plus haut échelon de cette catégorie et joue sur la pelouse du Stade Cassayet[40].
Palmarès
[modifier | modifier le code]Détail du palmarès
[modifier | modifier le code]Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Compétitions espoirs et jeunes | Compétitions amicales |
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Bilan par saison
[modifier | modifier le code]Saison | Championnat | Nb équipe/poule | Division | Classement | Titre | |
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2022-2023 | Nationale | 14 | Troisième division | 2e | - | |
2021-2022 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 16e | Relégation | |
2020-2021 | Nationale | 14 | Troisième division | 4e | Finale | |
2019-2020 | Fédérale 1 | 12 | Troisième division | - | ||
2018-2019 | Fédérale 1 | 11 | Troisième division | 5e | - | |
2017-2018 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 16e | Relégation | |
2016-2017 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 12e | - | |
2015-2016 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 11e | - | |
2014-2015 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 14e | - | |
2013-2014 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 5e | Demi Finale | |
2012-2013 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 9e | - | |
2011-2012 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 14e | - | |
2010-2011 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 13e | - | |
2009-2010 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 8e | - | |
2008-2009 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 13e | - | |
2007-2008 | Pro D2 | 16 | Seconde division | 13e | - | |
2006-2007 | Top 14 | 14 | Première division | 14e | Relégation | |
2005-2006 | Top 14 | 14 | Première division | 10e | - | |
2004-2005 | Top 16 | 16 | Première division | 10e | - | |
2003-2004 | Top 16 | 8 | Première division | 6e | - | |
2002-2003 | Top 16 | 8 | Première division | 5e | - | |
2001-2002 | Top 16 | 8 | Première division | 5e | - | |
2000-2001 | Élite 1 | 10 | Première division | 5e | - | |
1999-2000 | Élite 1 | 12 | Première division | 8e | - | |
1998-1999 | Élite 1 | 8 | Première division | 3e | Qualification | |
1997-1998 | Groupe A1 | 10 | Première division | 3e | Quart de finale | |
1996-1997 | Groupe A1 | 10 | Première division | 5e | Huitième de finale | |
1995-1996 | Groupe A1 | 10 | Première division | 4e | Quart de finale |
Finales disputées
[modifier | modifier le code]On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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5 mai 1932 | Lyon OU | 9 – 3 | RC Narbonne | Parc Lescure, Bordeaux | 13 000 |
7 mai 1933 | Lyon OU | 10 – 3 | RC Narbonne | Parc Lescure, Bordeaux | 15 000 |
10 mai 1936 | RC Narbonne | 6 – 3 | AS Montferrand | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | 25 000 |
12 mai 1974 | AS Béziers | 16 – 14 | RC Narbonne | Parc des Princes, Paris | 40 609 |
27 mai 1979 | RC Narbonne | 10 – 0 | Stade bagnérais | Parc des Princes, Paris | 41 981 |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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FC Lourdes | 9-3 | RC Narbonne | Parc des Princes, Paris | ||
RC Narbonne | 14-6 | US Dax | Parc des Princes, Paris | ||
RC Narbonne | 13-6 | AS Béziers | Stade Yves-du-Manoir, Colombes | 12850 | |
RC Narbonne | 19-10 | CA Brive | Stade Yves-du-Manoir, Colombes | 15000 | |
RC Narbonne | 19-19[Note 2] | AS Béziers | Stade Yves-du-Manoir, Colombes | 6067 | |
RC Narbonne | 9-7 | AS Montferrand | Parc des Princes, Paris | 14160 | |
US Dax | 22-19 | RC Narbonne | Parc des Princes, Paris | 7419 | |
RC Narbonne | 17-13 | Stade toulousain | Parc de Saint-Léon, Bayonne | 7533 | |
RC Narbonne | 18-12 | Biarritz olympique | Stade Maurice-Trélut, Tarbes | 5500 | |
RC Narbonne | 24-19 | FC Grenoble | Stade du Hameau, Pau | 5580 | |
RC Narbonne | 13-12 | CA Bègles-Bordeaux | Stade de la Méditerranée, Béziers | 10779 | |
SU Agen | 23-18 | RC Narbonne | Stade Amédée-Domenech, Brive | 5708 |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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27 mai 2001 | Harlequins | 42 – 33 | RC Narbonne | Madejski Stadium à Reading | 11 211 |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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5 juin 2021 | US bressane | 26-16 | RC Narbonne | Stade Pierre-Rajon, Bourgoin-Jallieu | 1 000 |
18 mai 2024 | Stade niçois | 39-30 | RC Narbonne | Chambéry Savoie Stadium, Chambéry | 4 000 |
Personnalités du club
[modifier | modifier le code]Joueurs emblématiques
[modifier | modifier le code]- René Araou
- Patrick Arlettaz
- Jean-Michel Benacloï
- René Bénésis
- Frédéric Benazech
- Laurent Bénézech
- Jean-Marie Bisaro
- Éric Blanc
- Gilles Bourguignon
- Julien Candelon
- Joseph Carrère
- Aimé Cassayet-Armagnac
- Philippe Chamayou
- Joseph Choy
- Didier Codorniou
- Guy Colomine
- Patrick Estève
- Henri Ferrero
- Hervé Guiraud
- Jean-Pierre Hortoland
- Christian Labit
- Raphaël Lavaud
- Jean-Marc Lescure
- François Lombard
- Yves Malquier
- Michel Marfaing
- Arnaud Martinez
- Jo Maso
- Pierre Mathias
- Olivier Merle
- Lucien Mias
- Lucien Pariès
- Jean-Claude Pinéda
- Jean-Baptiste Poux
- Cédric Rosalen
- Patrick Salas
- François Sangalli
- Henri Sanz
- Gérard Bertrand
- Laurent Seigne
- Claude Spanghero
- Jean-Marie Spanghero
- Walter Spanghero
- Marc Raynaud
- Gérard Sutra
- Franck Tournaire
- Gérard Viard
- Nicolas Nadau
- Francis Vals
- Nicolas Rey
- Vincent Rattez
Joueurs formés au club sacrés champions du monde des moins de 20 ans
[modifier | modifier le code]- Pierre-Louis Barassi (2018)
Liste des entraîneurs
[modifier | modifier le code]Liste des présidents
[modifier | modifier le code]- 1962 - 1980 : Bernard Pech de Laclause
- 1986 - 1991 : Jean-Louis Despoux
- 1991 - 1994 : André Maratuech
- 1992 - 1995 : François Sangalli
- 2003 - 2008 : Gilbert Ysern
- 2008 - 2011 : Joël Carrère
- Décembre 2011 - Octobre 2015 : Anthony Hill
- Octobre 2015 - Juillet 2016 : Rocky Elsom
- Juillet 2016 - Juin 2018 : Bernard Archilla
- Juin 2018 - Mai 2019 : Jean-Louis Caussinus
- Mai 2019 - Juin 2022 : Jean Ormières, Marc Delpoux, Gilles Belzons, Philippe Campos et Xavier Marco
- Depuis Juillet 2022 : Xavier Marco
Effectif 2024-2025
[modifier | modifier le code]Records
[modifier | modifier le code]Les 10 plus larges victoires depuis 2000
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À l'extérieur :
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Les 10 plus larges défaites depuis 2000
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À domicile :
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Narbonne s'impose contre Béziers par rapport au nombre d'essais (4 essais à 3).
- Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.
Références
[modifier | modifier le code]- « Tous ensemble avec les Blacks de Méditerranée », La Dépêche du Midi.
- « Narbonne, triste centenaire », sur sports.fr (consulté le ).
- Garcia 1996, p. 256.
- Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, R.C Narbonne, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASIN B000X3Z932), p. 72
- « Le SU Agenais est le premier à faire son entrée dans les demi-finales... », L'Auto, (lire en ligne).
- Mérillon 1990, p. 105.
- « NARBONNE REMPORTE LE CHALENGE BEGUERE », sur lemonde.fr.
- Mérillon 1990, p. 110.
- Mérillon 1990, p. 122
- Garcia 1996, p. 485 et 486.
- « Narbonne, la passion rugby - 110 ans avec le Racing Club narbonnais - Livret d'exposition » [PDF], sur lamediathequepatrimoine.files.wordpress.com, (consulté le ).
- Garcia 1996, p. 522.
- Garcia 1996, p. 521.
- Mérillon 1990, p. 221
- Mérillon 1990, p. 231
- Mérillon 1990, p. 234
- Mérillon 1990, p. 238
- « Les 1000 matches de Guy Novès », Site « lequipe.fr » du journal L'Équipe, (consulté le ).
- Réginald Mouyan, « MICHEL RINGEVAL (PART 2): « AU BOUT D’UN QUART D’HEURE, J’AI COMPRIS QU’ON NE GAGNERAIT PAS» »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lesportdauphinois.com, (consulté le ).
- « Finale Challenge Yves du Manoir 1991-92 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
- « Narbonne. Les anciens vont fêter les finalistes du Manoir », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Castres-Narbonne sera à rejouer samedijour=18 », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
- « Top 14: Toulon-Castres, souviens-toi, il y a vingt ans... », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « L'histoire », sur rcnm.fr (consulté le ).
- (en) Barry Mutuel, « Speedy Gonzalo », sur lerugby.co.uk, 22 octobre 2008.
- Classement final sur lnr.fr, http://www.lnr.fr/classement-pro-d2.html
- Fédérale 1, Narbonne : La structure professionnelle liquidée
- Narbonne : Orano reconduit son partenariat avec le RCNM
- Narbonne : la vente aux enchères des biens du RCNM a fait pschitt
- Boukercha Oussama, « Fédérale 1 - Narbonne revient aux racines du club avec un nouveau logo et un nouveau nom », sur lerugbynistere.fr, (consulté le ).
- AFP, « La FFR décide de l'arrêt définitif de la saison des championnats amateurs », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
- Bastien Mathieu, « COVID-19 : arrêt des compétitions de rugby amateur pour la saison 2019-2020 », sur ffr.fr, (consulté le ).
- Lionel Ormières, « Narbonne : le RCNM va bientôt s'appeler à nouveau... RCN ! », sur www.lindependant.fr, (consulté le ).
- Franck, « Le Brennus de Bagatelle au Camp Nou », sur surlatouche.fr, (consulté le ).
- « Saison 2019-2020 : match amical Aurillac », sur Racing Club Narbonnais (consulté le ).
- « Parc des sports et de l'amitié | Ville de Narbonne », sur narbonne.fr (consulté le ).
- « Météo : l'Aude a enregistré des rafales de vent à près de 140 km/h, un niveau record dans le département », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Narbonne : "C'est le commencement d'une nouvelle ère" affirme Pierre Lavigne, directeur général du Racing Club Narbonnais », sur lindependant.fr (consulté le )
- « Le Centre de Formation », sur Racing Club Narbonnais (consulté le ).
- « Narbonne. Les espoirs du RCN assurent leur maintien », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Palmarès du Racing », sur pro.rcnm.com (consulté le ).
- « Rugby à XV : le RCNM s'écroule devant Béziers », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Rubiella, Racing-club narbonnais : cent ans d'émotions, Ed. universelles, , 191 p. (ISBN 2-905797-09-6)
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X, BNF 35457960)
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)
Liens externes
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- Site officiel
- (en) « France - National Championship - France - Honneur - 1938/39 », sur rugbyarchive.net (consulté le )