Philippe Monin
Philippe Monin | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans et 7 jours) |
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Élection | 10 novembre 1946 |
Réélection | 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Orne |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RI (1946-1951) CRAPS-DI (1951-1956) Paysan (1956-1958) |
Biographie | |
Nom de naissance | Philippe Félicien Léopold Monin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Joigny (Yonne) |
Date de décès | (à 65 ans) |
Lieu de décès | Paris 13e |
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Philippe Monin est un homme politique français, né le à Joigny (Yonne)[1] et décédé le dans le 13e arrondissement de Paris[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Journaliste dans la presse agricole, Philippe Monin s'engage en politique après la seconde guerre mondiale. En 1945, il mène en Haute-Garonne une liste de droite, étiquetée « Entente républicaine », mais n'obtient que 3,8 % des voix, ce qui est largement insuffisant pour qu'il soit élu.
Après cet échec, il retente sa chance dans l'Orne, en novembre 1946. De nouveau à la tête d'une liste de droite, il obtient le soutien de Jacques Roulleaux-Dugage, qui y figure en deuxième position. Avec 21,8 % des voix, il est élu député et siège au sein du groupe des Républicains Indépendants.
Vice-président de la commission des boissons à sa création, en juin 1949, il développe une intense activité parlementaire, déposant une dizaine de propositions de loi et intervenant régulièrement dans les débats. Pour l'essentiel, il s'agit de questions relatives à l'agriculture et au monde agricole.
Après avoir vainement tenté d'entrer au Conseil de la République lors des élections de 1948, il mène de nouveau une liste conservatrice pour les législatives de 1951. Malgré une forte baisse de son résultat, il est réélu pour un second mandat.
Devenu président de la commission des boissons, il est appelé au gouvernement par Pierre Mendès-France, qui en fait son secrétaire d'Etat au commerce, et occupe cette fonction de novembre 1954 à la chute du gouvernement, en février 1955.
En 1956, il se représente aux législatives, mais doit compter avec la concurrence d'une liste soutenue par le CNI et menée par deux députés sortants élus en 1951 avec l'étiquette gaulliste, Paul Pelleray et Pierre Couinaud. Il défend alors le retour au scrutin d'arrondissement, dans la suite d'une proposition de loi qu'il avait déposé durant la législature.
Bien que n'ayant obtenu que 10 % des voix, il est réélu du fait de l'apparentement de sa liste avec celles du CNI et du MRP. Il siège alors au sein du petite groupe paysan, apparenté à celui du CNI.
Opposé au retour de Charles de Gaulle au pouvoir, il décide en 1958 de ne pas se représenter dans l'Orne et de tenter sa chance dans le XXème arrondissement de Paris. Il n'obtient cependant que 4,5 % des voix. Après cet échec, il se retire de la vie politique.
Fonctions
[modifier | modifier le code]- Député de l'Orne de 1946 à 1958
- Secrétaire d'État au Commerce dans le gouvernement Pierre Mendès France du au [3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ministre français du Commerce
- Député de l'Orne
- Député de la première législature de la Quatrième République
- Député de la deuxième législature de la Quatrième République
- Député de la troisième législature de la Quatrième République
- Personnalité du Parti paysan
- Personnalité du Centre national des indépendants et paysans
- Ministre de la Quatrième République
- Naissance en avril 1906
- Naissance à Joigny
- Décès en juillet 1971
- Décès dans le 13e arrondissement de Paris
- Décès à 65 ans