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La Fin de la nuit (film)

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La Fin de la nuit

Titre original Nishant
Réalisation Shyam Benegal
Scénario Vijay Tendulkar
Acteurs principaux
Durée 140 min

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Fin de la nuit (Nishant, littéralement « l'aube ») est un film indien de Bollywood réalisé par Shyam Benegal en 1975, qui s'inspire de faits réels survenus dans la région d'Hyderabad[1]. Il a été présenté en compétition au festival de Cannes en 1976.

Un instituteur et son épouse arrivent dans un village de la région d'Hyderabad sur lequel une fratrie de zamindars (propriétaires terriens) fait régner la terreur. Le plus jeune des frères s'éprend de la jeune femme et l'enlève. Son mari tente de la libérer par lui-même, puis fait appel, sans succès, à la police, au conseil du village, à la justice, et au prêtre du temple local. Pendant ce temps, dans le palais des zamindars, Sushila s'accommode de son sort.

Fiche technique

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  • Titre original : Nishant
  • Réalisateur : Shyam Benegal
  • Scénario : Vijay Tendulkar, Satyadev Dubey[2]
  • Dialogues : Vijay Tendulkar, Satyadev Dubey
  • Musique : Vanraj Bhatia
  • Montage : Bhanudas Divakar
  • Photographie : Govind Nihalani
  • Langues : hindi
  • Genre : drame
  • Durée : 140 minutes

Distribution

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Récompenses

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Nishant a reçu en 1976 le National Award du meilleur film hindi[3].

Le scénario de Nishant est inspiré par l'épopée indienne du Ramayana, dont il prend le contre-pied[4] : Sita, l'épouse de Ram, dont l’enlèvement est au cœur du Ramayana, reste chaste et attend que son époux vienne la délivrer. Sushila, au contraire, finit par accepter sa situation et lorsque son mari arrive finalement pour la libérer, elle choisit de s'enfuir avec son ravisseur. Son comportement est présenté par Benegal comme une "reconnaissance de sa propre sexualité"[4]. Le personnage de l'époux est également en décalage avec la figure héroïque qu'est Ram : sa tentative pour libérer Sushila par lui-même échoue vite, et il passe la plus grande partie du film à chercher sans succès des alliés. Cette réinterprétation du Ramayana est mise au service d'une dénonciation du féodalisme[1].

Notes et références

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  1. a et b Yves Thoraval, Les Cinémas de l'Inde, Paris, L'Harmattan, coll. « Images plurielles», 1998, 543 p. (ISBN 2-7384-6417-3),p. 177-178
  2. FIche du film sur le site du Festival de Cannes
  3. Liste des récompenses obtenues par les films de Shyam Benegal sur le site Reach Out Hyderabad
  4. a et b William Van der Heide, Bollywood Babylon, Interview with Shyam Benegal, Berg, 2006,, 229 p. (présentation en ligne), p. 71

Liens externes

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