Julio Robles
Julio Robles aux arènes de Dax en 1988 | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Julio Avelino Robles Hernández |
Apodo | Julio Robles |
Naissance | Fontiveros |
Décès | (à 49 ans) |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 9 juillet 1972 à Barcelone Parrain, Diego Puerta |
Confirmation d'alternative | 22 mai 1973 à Madrid Parrain, Antonio Bienvenida |
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Julio Avelino Robles Hernández, né le à Fontiveros (Espagne, province d'Ávila), mort le à Salamanque (Espagne), est un matador espagnol. Il est considéré comme un très grand capeador, de style classique, artistique et profond à la muleta et excellent estoqueador. Il est notamment sorti en triomphe des arènes de Madrid à trois reprises. Lors du premier anniversaire de sa mort, une statue de Julio Robles a été inaugurée à Salamanque, à proximité des arènes, à côté de celle d’un autre matador salmantin : « El Viti ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Dans la région de Salamanque où ses parents se sont installés, Julio passe son enfance au milieu des élevages de taureaux. À la fin des années 60, il est un novillero que la presse met en rivalité avec son ami El Niño de la Capea. Il s'affirme par des gestes amples, et selon le journaliste Vincent Bourg "Zocato" comme « probablement le dernier prince de la profondeur »[1].
En 1989 à Pampelune, il réalisa une faena dangereuse qu'il exécuta les pieds dans la boue, sous une pluie torrentielle[2].
Le , dans les arènes de Béziers, il est gravement blessé par le taureau Timador de la ganadería de Cayetano Muñoz et reste tétraplégique.
Profanation de la tombe de Julio Robles
[modifier | modifier le code]En , un groupe anti-corrida profane la tombe du matador au cimetière d'Ahigal de los Aceiteros (Province de Salamanque), tentant en vain d'exhumer le corps, et se livrant à plusieurs actes de vandalisme[3]. Un buste du matador faisant partie du monument funéraire est volé, le groupe n'ayant l'intention de le restituer que lorsqu'il « sera mis fin au massacre des taureaux. »[4]. Le , la garde civile espagnole démantèle un groupe de 11 militants de la branche espagnole du Front de libération des animaux pour diverses actions de sabotages, menaces et vandalisme, dont la profanation de la tombe de Robles[5].
Carrière
[modifier | modifier le code]- Débuts en public : à Villavieja de Yeltes (Espagne, province de Salamanque).
- Débuts en novillada avec picadors : Lérida (Espagne) le , aux côtés de Paco Núñez et Avelino de la Fuente. Novillos de la ganadería de Lourdes Martín Pérez Tabernero.
- Présentation à Madrid : aux côtés de « Angelete » et « El Niño de la Capea. Novillos de la ganadería de Juan Pedro Domecq.
- Alternative : Barcelone le . Parrain, Diego Puerta ; témoin, Paco Camino. Taureaux de la ganadería de Juan María Pérez Tabernero.
- Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, Antonio Bienvenida ; témoin, Palomo Linares. Taureaux de la ganadería de Galache de Cobaleda.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Julio Robles » (voir la liste des auteurs).
- Francis Marmande, Julio Robles, un torero respecté par ses pairs, article paru dans le monde du
- Cassette Best of Corrida, Canal +, 1990, réalisation Jean-Louis Burgat, commentaires Pierre Albaladejo et Simon Casas, production Canal+ video, TV conseil, FR3, durée 1 h 30 min
- article de El Mundo du 21 janvier 2009
- article de El Mundo du 9 juin 2009
- article de El Mundo du 9 juin 2009