Egon Orowan
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Université de Vienne (- Université de technologie de Berlin (docteur-ingénieur) (jusqu'en ) |
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Directeur de thèse |
Richard Becker (en) |
Distinction |
Médaille Bingham de l’American Society of Rheology (1959) ; Médaille Gauss de la Société scientifique du Brunswick (1968) ; Médaille d'or Vincent-Bendix de l’American Society for Engineering Education (1971); Médaille Paul-Bergse de la Société danoise de métallurgie (1973); Médaille d'or des Acta Metallurgica (1985). |
Archives conservées par |
Egon Orowan (hongrois : Orován Egon) (-) est un physicien et métallurgiste anglo-américain d’origine hongroise. Il est un des pionniers de la mécanique de la rupture, dont il contribua à étendre les applications (métallurgie, géologie, glaciologie).
Biographie
[modifier | modifier le code]Orowan est né dans le quartier d’Óbuda à Budapest. Son père, Berthold, était ingénieur et directeur d'une usine de constructions mécaniques, et sa mère, Josze Spitzer Ságvári, était la fille d'un propriétaire terrien ruiné. En 1928, Orowan s'inscrivit à l’université technique de Berlin en génie mécanique et électrique, mais bientôt il changea de filière et opta pour la physique, avec une thèse de doctorat sur la fracture du mica (1932). Il semble avoir éprouvé des difficultés à trouver du travail puisqu'il résida chez sa mère au cours des années suivantes.
C'est dans ces conditions matérielles difficiles qu'en 1934, Orowan, indépendamment de ses contemporains G. I. Taylor et Michael Polanyi, découvrit qu'on pouvait expliquer la déformation plastique des solides ductiles grâce à la théorie des dislocations développée par Vito Volterra en 1905. Passée inaperçue jusqu'au début des années 1950, cette application est cependant à l'origine de la mécanique de la rupture.
Après un premier emploi chez un fabricant de matériel d'éclairage où il mit au point une méthode d’extraction du krypton de l’air pour les ampoules à incandescence[2], Orowan obtint une offre en 1937 à l’université de Birmingham, où il se consacra avec Rudolf Peierls à la fatigue.
En 1939, il rejoignit les chercheurs de l’université de Cambridge où William Lawrence Bragg lui communiqua sa passion pour la diffraction des rayons X. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il contribua à l'industrie de l'armement, notamment par son étude des écoulements plastiques dans le procédé de laminage. En 1944, il joua un rôle décisif dans l'élucidation des causes de naufrage des liberty ships, en mettant en évidence : d'une part la faible résilience des assemblages soudés de mauvaise qualité, d'autre part les effets aggravants de la faible température de l'eau dans l’Atlantique Nord[3].
En 1950, il fut appelé au Massachusetts Institute of Technology où, par delà ses recherches en métallurgie, il se consacra aux applications de la mécanique de la rupture à la géologie[4] et à la glaciologie[5] ; en outre, il chercha à promouvoir une nouvelle discipline qu'il appelait socionomie : inspiré par les écrits d’Ibn Khaldoun, historien tunisien du XIVe siècle, il chercha à confirmer le caractère inéluctable d'une crise de la demande similaire à celle postulée par Karl Marx. Ses idées suscitent aujourd'hui la défiance de la plupart des économistes.
Tout au long de sa vie, il a breveté ses inventions.
Affiliations académiques
[modifier | modifier le code]- Fellow de la Royal Society (1947)[6]
- Membre de l’Académie américaine des arts et des sciences, (1951)
- Membre de l’Académie nationale des sciences des États-Unis (1969).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Egon Orowan » (voir la liste des auteurs).
- « https://archivesspace.mit.edu/repositories/2/resources/812 »
- Cf. John S. Rigden et Roger H Stuewer, The Physical Tourist : A Science Guide for the Traveler, Birkhaüser Publ., , 251 p. (ISBN 978-3-7643-8932-1, lire en ligne), « Budapest: A random walk in science and culture », p. 181-182.
- Cf. (en) Ted L. Anderson, Fracture Mechanics : Fundamentals and Applications, Boca Raton/Ann Arbor/Londres, etc., CRC Press, (réimpr. 2e), 688 p. (ISBN 0-8493-4260-0), « Introduction and Overview ».
- Cf. E. Orowan et D. T. Griggs (dir.), Rock Deformation : A Symposium, Geological Soc. of America, , « 12. Mechanism of seismic faulting », p. 323-345
- Cf. Kolumban Hutter, Theoretical Glaciology : Material Science of Ice and the Mechanics of glaciers and ice sheets, D. Reidel Publ. Co., (ISBN 978-94-015-1169-8), « 5. The shallow ice approximation ».
- DOI 10.1098/rsbm.1995.0020
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Egon Orowan. 1901—1989. Un essai biographique de F.R.N. Nabarro et A. S. Argon (1996). National Academies Press. Washington.
- (hu) Kovács László. Orován Egon szilárdtestfizikus születésének centenáriumán. Magyar Tudomány, 2002/3 372.
- Naissance en août 1902
- Naissance à Budapest
- Naissance en Autriche-Hongrie
- Décès en août 1989
- Décès à Cambridge (Massachusetts)
- Physicien du solide
- Physicien hongrois du XXe siècle
- Physicien britannique du XXe siècle
- Physicien américain du XXe siècle
- Inventeur hongrois du XXe siècle
- Inventeur britannique du XXe siècle
- Inventeur américain du XXe siècle
- Métallurgiste
- Étudiant de l'université technique de Berlin
- Professeur à l'université de Birmingham
- Universitaire hongrois du XXe siècle
- Universitaire américain du XXe siècle
- Universitaire britannique du XXe siècle
- Membre de la Royal Society
- Membre de l'Académie nationale des sciences
- Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences
- Personnalité américaine née d'un parent hongrois
- Les Martiens (scientifiques)