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Avenue Junot

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18e arrt
Avenue Junot
Voir la photo.
L'avenue Junot.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Grandes-Carrières
Début Place Marcel-Aymé
Fin 66, rue Caulaincourt
Morphologie
Longueur 450 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1893
Dénomination 1910
Ancien nom Rue Junot
Géocodification
Ville de Paris 4987
DGI 5122
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Junot
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 18e arrondissement de Paris)
Avenue Junot
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue Junot est une voie située dans le quartier des Grandes-Carrières sur la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris (France).

Situation et accès

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L'avenue Junot est desservie par la ligne 12 du métro à la station Lamarck - Caulaincourt.

Origine du nom

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L'avenue porte le nom du général Jean-Andoche Junot (1771-1813), duc d'Abrantès[1].

L'avenue Junot a été créée entre 1910 et 1912 dans une zone connue sous le nom de « maquis de Montmartre[2] » qui s'étendait jusqu'à la rue Caulaincourt. Le maquis était un domaine occupé par des clochards, des chiffonniers et des bohèmes[3]. La voie s'appelait initialement « avenue de la Tempête ».

L'avenue a été construite en deux temps. D'abord la partie comprise entre la rue Simon-Dereure et la rue Caulaincourt, puis, en 1912, entre la rue Girardon et la rue Simon-Dereure. Dans cette partie, l'avenue a été tracée entre deux impasses plus anciennes, l'impasse Girardon, ancienne impasse de la Fontaine-Saint-Denis, dont il subsiste la partie nord avec l'atelier de Gen Paul, et l'impasse des Deux-Frères, dont il subsiste la partie sud, aujourd'hui chemin privé menant au moulin de la Galette ou Blute-Fin.

Cette partie sud de l'impasse des Deux-Frères donnait accès à l'ancienne ferme Debray du XVIIIe siècle. Les Debray avaient été des meuniers et des fermiers pour les Dames de l'abbaye de Montmartre depuis le XIVe siècle. Au moment de la vente des biens nationaux, ils rachetèrent les moulins qui sont réunis par une grande maison. En 1833, le « petit père Debray » transforma sa ferme et ses moulins en bal public du moulin de la Galette. Cette partie de l'impasse des Deux-Frères a été intégrée dans la résidence privée du moulin de la Galette où se trouvent le moulin Blute-Fin et la mire du Nord.

Face à la rue Simon-Dereure se trouve l'entrée de la villa Léandre, impasse bordée d'anciennes villas lui donnant une apparence villageoise.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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La pension de famille Les Mimosas, lieu où se déroule l'intrigue de L'assassin habite au 21, film d'Henri-Georges Clouzot, est située dans cette rue. En réalité, le no 21 n’y existe pas.

Notes et références

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  1. Christophe Grand, « À Montmartre, sur les traces des impressionnistes », ilede france.fr, .
  2. « Le maquis de Montmartre », www.paris-unplugged.fr.
  3. Jean Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, p. 694.
  4. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions Roussard, 1999, p. 342.
  5. Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire des 300 moulins de Paris, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-114-7).
  6. « L'édito de la directrice artistique », sur le site de la Fête des vendanges de Montmartre.

Bibliographie

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Liens externes

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