Ahrar al-Cham
Ahrar al-Cham | |
Idéologie | Islamisme sunnite Salafisme Nationalisme syrien |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Instauration en Syrie d'un État islamique régi par la charia |
Fondation | |
Date de formation | 2011 |
Dissolution | |
Date de dissolution | |
Causes | Fusion avec le Harakat Nour al-Din al-Zenki pour former Jabhat Tahrir Souriya |
Actions | |
Mode opératoire | Lutte armée, guérilla |
Zone d'opération | Syrie
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Période d'activité | début 2011- |
Organisation | |
Chefs principaux | • Hassan Aboud (tué le 9 septembre 2014) • Abou Jaber • Abou Yahia al-Hamawi • Ali al-Omar • Hassan Soufan |
Membres | 10 000 à 20 000[1] (2013-2016) 25 000[2] (2017) |
Fait partie de | Front islamique syrien (2012-2013) Front islamique (2013-2016) Armée de la conquête (2015-2017) Fatah Halab (2015-2017) Ansar al-Charia (2015) |
Soutenu par | Turquie, Qatar, Arabie saoudite |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | Syrie, Russie, Émirats arabes unis |
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Harakat Ahrar al-Cham al-Islamiyya, initialement Kataib Ahrar al-Cham, ou plus simplement Ahrar al-Cham (en arabe : حركة أحرار الشام الإسلامية, ʾAhrār ash-Shām, « Mouvement islamique des hommes libres du Cham »), était un groupe rebelle salafiste apparu au cours de la guerre civile syrienne et actif de 2011 à 2018. Membre du Front islamique syrien, puis du Front islamique, il opèrait principalement dans les gouvernorat d'Alep et d'Idleb mais aussi partout en Syrie.
Le , Ahar al-Cham fusionne avec le Harakat Nour al-Din al-Zenki pour former un nouveau mouvement : Jabhat Tahrir Souriya. Il se fond ensuite dans le Front national de libération, puis dans l'Armée nationale syrienne.
Drapeaux
[modifier | modifier le code]-
Premier drapeau d'Ahrar al-Cham, vu en , rarement utilisé.
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Drapeau d'Ahrar al-Cham, de 2012 à 2013.
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Drapeau d'Ahrar al-Cham utilisé après la formation du Front islamique, de 2013 à 2017.
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Drapeau non-officiel d'Ahrar al-Cham, rarement utilisé.
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Drapeau non-officiel d'Ahrar al-Cham, rarement utilisé.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]Ahrar al-Cham est fondé pendant l'année 2011[5]. Time rapporte que selon les déclarations d'un chef du mouvement nommé Abou Zeïd, les premières brigades du groupe auraient été formées quelque temps après la révolution égyptienne mais avant le , date des premières manifestations en Syrie[6]. L'amnistie présidentielle du ayant conduit à la libération de milliers de prisonniers[7] dont des membres des Frères musulmans et autres opposants islamistes, a permis la constitution du noyau central d'Ahrar al-Cham[8],[9]. Selon son chef fondateur, Hassan Aboud, Ahrar al-Cham mène ses premières actions de lutte armée à partir de mai et , dans les gouvernorats de Hama et Idleb, soit avant même la fondation de l'Armée syrienne libre[10]. Le succès d'Ahrar al-Cham est tel qu'il passe de 25 unités en 2011 à plus de 83 en [11].
Affiliations et alliances
[modifier | modifier le code]Fin décembre 2012, Ahrar al-Cham participe à la fondation du Front islamique syrien[12]. Cette alliance est cependant dissoute en , et Ahrar al-Cham intègre peu après le Front islamique[13]. Par la suite, trois des sept groupes du Front islamique fusionnent avec Ahrar al-Cham ; d'abord Liwa al-Haq et le Front islamique kurde en , puis Suqour al-Sham le [14],[15].
Dans le gouvernorat d'Idleb, Ahrar al-Cham fait partie des groupes rebelles qui forment l'Armée de la conquête le . Ahrar al-Cham est, avec le Front al-Nosra, le groupe le plus puissant de cette chambre d'opérations[16].
Dans le gouvernorat d'Alep, Ahrar al-Cham intègre la chambre d'opérations Fatah Halab créée le [17]. Puis le , il forme avec 13 autres groupes djihadistes — dont le Front al-Nosra et le Front Ansar Dine — une nouvelle chambre d'opérations baptisée Ansar al-Charia[18],[19],[20],[21].
En , cinq factions islamistes rejoignent Ahrar al-Cham ; les Brigades et bataillons Tawhid al-Asimah, les Bataillons Abu Amarah, la Brigade Wa ‘Atasimu, la Brigade du Colonel martyr Ahmad al-Omar et le Mouvement Binaa Umma[22].
En , le Front al-Nosra fait une offre de fusion avec Ahrar al-Cham. Abou Mohammed al-Joulani propose alors de changer le nom de son groupe mais il exclut de rompre avec al-Qaïda. Cependant Ahrar al-Cham ne tient pas à se lier avec al-Qaïda et rejette l'offre, des accrochages ont même lieu entre les deux groupes à Salqin et à Harem, dans le gouvernorat d'Idleb, avant la conclusion rapide d'une trêve[23],[24]. Le , le Front al-Nosra rompt finalement avec al-Qaïda et se rebaptise Front Fatah al-Cham[25]. Le , des négociations s'ouvrent à nouveau entre Ahrar al-Cham et le Front Fatah al-Cham en vue d'une fusion[26]. Cependant le projet bloque. La question divise Ahrar al-Cham, entre d'un côté les partisans du jeu politique, favorables à des négociations et qui souhaitent garder le soutien des pays du Golfe et de la Turquie, et de l'autre ceux, plus proches des thèses d'al-Qaïda, qui privilégient l'insurrection armée[27]. En septembre, deux des figures les plus radicales d'Ahrar al-Cham, les Égyptiens Abou Al-Yaqadan Al-Masri et Abou Shouayb Al-Masri, et une unité militaire, la katiba Ashida, annoncent qu'ils quittent le groupe[27]. Le Front Fatah al-Cham fait également l'objet de défections après l'ouverture de ces négociations[28].
Le , le conseil religieux d'Ahrar al-Cham annonce apporter son soutien à l'intervention militaire turque au nord de la Syrie au nom de la « nécessaire présence d’une faction islamique sur les territoires libérés, pour ne pas laisser le champ libre aux forces contre-révolutionnaires du PKK et du PYD ». Cela provoque quelques tensions avec son allié du Front Fatah al-Cham, hostile à cette intervention[27].
Le , hostiles à la politique pro-turque du groupe et favorables à un rapprochement avec le Front Fatah al-Cham, seize factions locales d'Ahrar al-Cham, menées par Abou Jaber et soutenues par Abou Saleh Tahhan et Abou Mohammed al-Sadeq, font scission pour fonder un nouveau groupe : Jaych al-Ahrar[29],[30],[31].
En , dans le gouvernorat d'Idleb et l'ouest du gouvernorat d'Alep, de violents combats éclatent entre d'un côté le Front Fatah al-Cham et de l'autre Ahrar al-Cham, Suqour al-Cham et des groupes de l'Armée syrienne libre. Le , plusieurs groupes rebelles — Fastaqim Kama Umirt, Suqour al-Cham, Kataeb Thuwar al-Cham, l'Armée des Moudjahidines, ainsi que les unités de Jaych al-Islam et du Front du Levant présentes dans la région d'Idleb — annoncent leur fusion au sein d'Ahrar al-Cham, espérant ainsi par ce ralliement obtenir l'aide et la protection de ce groupe contre le Front Fatah al-Cham[32],[33],[34],[35],[36],[37],[38],[39]. Trois jours plus tard, le Front Fatah al-Cham fusionne à son tour avec d'autres groupes pour former un nouveau mouvement : Hayat Tahrir al-Cham[29]. De nombreux membres d'Ahrar al-Cham choisissent alors de faire défection pour rejoindre cette organisation[31].
Le , le Liwa Fajr al-Oumma rallie à son tour Ahrar al-Cham[40].
Fin 2017, la branche locale du groupe située dans le gouvernorat d'Alep intègre l'Armée nationale syrienne[41],[42].
Fusion
[modifier | modifier le code]Le , Ahrar al-Cham fusionne avec le Harakat Nour al-Din al-Zenki pour former un nouveau mouvement : Jabhat Tahrir Souriya[43].
Idéologie
[modifier | modifier le code]Ahrar al-Cham est un groupe salafiste, ses objectifs sont limités à la Syrie et le groupe n'appelle pas au djihad global[44],[45],[46],[16]. Pour le chercheur Romain Caillet, le groupe est salafiste mais non-djihadiste[47],[48]. Stéphane Lacroix, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI), qualifie l'idéologie d'Ahrar al-Cham de « salafo-nationalisme » et indique aussi que le groupe est non-djihadiste[46]. Ahrar al-Cham demeure cependant la composante la plus dure du Front islamique[49]. Selon l'universitaire Thomas Pierret ; « Ahrar al-Sham se distingue ouvertement du « courant réformiste », c’est-à-dire les Frères Musulmans, se réclamant plutôt d’une orientation « concordiste » (tawfiqiyya) située à mi-chemin entre ledit réformisme et le jihadisme »[50]. Des responsables du groupe ont également revendiqué une proximité idéologique avec les talibans, présentés comme un modèle à suivre[51]. Selon le chercheur Ziad Majed, Ahrar al-Cham est très hétérogène, en plus des salafistes le groupe compte également des frères musulmans[52].
En , de manière inhabituelle, Ahrar al-Cham réagit à un message du chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, appelant ses partisans à ne pas privilégier le contrôle et l'administration des territoires, mais à ses concentrer sur la guérilla : « Les partisans d'Al-Qaïda devraient se rappeler que la stratégie du cheikh Oussama [Ben Laden] était celle d’une guerre d’usure pour disperser les forces de l'ennemi. La prise du pouvoir nécessite, elle, un projet qui n’affole pas le monde entier : il est assez incroyable d’entendre encore dire que nous devons affronter toutes les armées de la planète. L'exemple de Daech ne suffit-il pas ? »[53].
L'idéologie du groupe a évolué progressivement en se déradicalisant, selon Thomas Pierret et Ahmad Abazeid[54].
Organisation
[modifier | modifier le code]Commandement
[modifier | modifier le code]Le fondateur et premier chef d'Ahrar al-Cham est Hassan Aboud, dit « Abou Abdullah al-Hamawi ». Ce dernier est tué le , dans un attentat commis par le régime syrien, qui cause la mort de 47 des dirigeants du groupe lors d'une réunion dans une cave. Le lendemain, Ahrar al-Cham annonce que Hachem al-Cheikh, dit Abou Jaber, succède à Hassan Aboud à la tête du mouvement et qu'Abou Saleh Tahane devient le commandant militaire[55],[56],[57]. Abou Jaber démissionne cependant un an plus tard et le , Mohannad al-Masri, dit Abou Yahia al-Hamawi, est élu chef d'Ahrar al-Cham après un vote de la choura du groupe[10]. En , Ahrar al-Cham se choisit un nouveau chef, Ali al-Omar, proche de la Turquie[30]. Puis, le , le conseil élit Hassan Soufan, dit « Abou al-Bara », pour prendre la tête du groupe[58],[4].
Parmi les autres personnalités du groupe figurent : Abou Khaled al-Souri, nommé médiateur entre le Front al-Nosra et l'État islamique en Irak et au Levant par Ayman al-Zawahiri, tué à Alep dans un attentat-suicide le [59] ; le commandant Majid Hussein al-Sadek, ancien officier de l'armée syrienne et chef d'état-major d'Ahrar al-Cham, tué le dans un attentat-suicide dans le gouvernorat d'Idleb[60] ; Abou Saleh Tahhan, responsable militaire dans le nord[30] ; et Abou Mohammed al-Sadeq, un chef religieux[30].
Effectifs
[modifier | modifier le code]Les effectifs d'Ahrar al-Cham sont estimés entre 10 000 à 20 000 combattants[1]. Fin 2015, Charles Lister, chercheur américain au Middle East Institute (en), donne le chiffre de 15 000 hommes[61]. Début 2016, l'Institut pour l'étude de la guerre (think tank américain) donne le même chiffre[62]. En , le grand reporter Georges Malbrunot, journaliste pour Le Figaro, donne l'estimation de 15 000 à 20 000 combattants, en grande majorité Syriens[30].
D'après l'Institut pour l'étude de la guerre, Ahrar al-Cham est le seul groupe armé syrien, avec Faylaq al-Cham, à être présent et actif sur plusieurs fronts en différents points du territoire syrien[62].
Les ralliements, le , de Fastaqim Kama Umirt, Suqour al-Cham, Kataeb Thuwar al-Cham, l'Armée des Moudjahidines, et de certaines brigades de Jaych al-Islam et du Front du Levant, auraient apporté d'un coup 10 000 combattants supplémentaires à Ahrar al-Cham[63]. Début , Ahrar al-Cham publie une infographie montrant les zones géographiques où sont réparties les différents combattants du groupe qui seraient au nombre de 25 000, ce qui en ferait le groupe rebelle le plus important en Syrie quant au nombre de soldats[2].
Pertes
[modifier | modifier le code]En , un chef d'Ahrar affirme que les pertes du groupe depuis le début de la guerre civile sont de 7 805 morts, 1 045 blessés et 120 prisonniers[64].
Relations et réactions internationales
[modifier | modifier le code]Ahrar al-Cham est soutenu principalement par le Qatar et la Turquie, mais a également reçu des aides de l'Arabie saoudite à partir de 2015[65],[46],[66],[44],[67],[30]. À partir de 2014, le groupe cherche également à se concilier l'Occident en adoptant un discours plus « modéré » et en récusant tout lien avec al-Qaïda[44].
Début 2014, Ahrar al-Cham obtient la libération de Mohammed Haydar Zammar, membre important d’al-Qaïda jusqu'alors emprisonné par le régime syrien, qui avait fondé la cellule de Hambourg et recruté nombre des pirates des attentats du 11 septembre 2001[68].
Le , dans un communiqué publié par Labib al-Nahhas, le chef des relations politiques étrangères du groupe, Ahrar al-Sham présente ses condoléances aux talibans après l'annonce du décès du Mollah Omar[69].
Le , Ahrar al-Cham condamne les attentats du 13 novembre à Paris dans un communiqué publié par Labib al-Nahhas[70].
Exactions
[modifier | modifier le code]Dans un rapport publié le , Amnesty International accuse Ahrar al-Cham de crimes de guerre et dénonce des cas de tortures, d'enlèvements et d'exécutions sommaires commis par des membres de ce groupe[71],[72].
En avril 2021, un ancien membre du groupe armé, arrêté en 2019 alors qu'il demande l'asile aux Pays-Bas, est condamné à 6 ans de prison pour avoir appartenu à un groupe terroriste et pour atteinte à la dignité humaine : une vidéo le montre notamment frappant du pied et crachant sur des cadavres[73]
Désignation comme organisation terroriste
[modifier | modifier le code]Ahrar al-Cham est classé comme organisation terroriste par le régime syrien, la Russie[74] et les Émirats arabes unis[75].
Références
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ignace Dalle et Wladimir Glasman, Le cauchemar syrien, Fayard, .
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Liens externes
[modifier | modifier le code]Articles en ligne
[modifier | modifier le code]- Ahrar al-Sham vu sous l'angle militaire (juillet-août 2015), Historicoblog, .