Mont-Louis (Pyrénées-Orientales)
Mont-Louis | |||||
Vue aérienne | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées catalanes | ||||
Maire Mandat |
Joëlle Cordelette 2020-2026 |
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Code postal | 66210 | ||||
Code commune | 66117 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montlouisiens | ||||
Population municipale |
147 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 377 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 30′ 33″ nord, 2° 07′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 1 516 m Max. 1 608 m |
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Superficie | 0,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.mont-louis.net | ||||
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Mont-Louis Écouter (Montlluís[1] en catalan) est une commune française située dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Elle est inscrite depuis 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco, avec onze autres fortifications de Vauban[2]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mont-Louis est une commune rurale qui compte 147 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 992 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Mont-Louisiens ou Mont-Louisiennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Mont-Louis se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 67 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, et à 28 km de Prades[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : La Cabanasse (0,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (1,5 km), La Llagonne (2,0 km), Planès (2,4 km), Sauto (2,6 km), Bolquère (3,5 km), Eyne (4,9 km), Fontpédrouse (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Mont-Louis est située au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant à l’ouest et au sud-ouest sur l'Espagne, le Conflent qui descend à l'est vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir rejoignant la France au nord par la vallée de l'Aude, ces deux dernières vallées étant séparées par le col de la Quillane, situé sur la commune limitrophe de La Llagonne[6].
Mont-Louis est située sur une position haute, et est entourée[7],[8] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Sauto, La Cabanasse et La Llagonne.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Mont-Louis est située sur un léger promontoire en bordure de la vallée encaissée de la Têt, qui a permis la construction d'un fort Vauban bien protégé par les conditions de relief.
Avec seulement 39 hectares, la commune de Mont-Louis est la plus petite en superficie de la région Languedoc-Roussillon. C'est également la dixième commune la moins étendue de France.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est longé pour ses parties nord et nord-est par le cours du fleuve côtier Têt.
La construction d'un puits dans l'enceinte du fort, le puits des Forçats, laisse supposer un accès à une nappe d’eau souterraine à la verticale du point le plus élevé du promontoire où se situe la commune, probablement des eaux d’infiltration de la Têt.
Un autre puits, dit le puits de ville était en fonctionnement dans l’enceinte du village, rue du Marché.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[18],[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :
- la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[21] ;
- la « Haute Cerdagne » (5 477 ha), couvrant 12 communes du département[22].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mont-Louis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (69,5 %), forêts (26,9 %), prairies (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
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Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Mont-Louis est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[24],[25].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[27].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[29].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mont-Louis est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Mont-Louis est nommée ainsi en hommage à Louis XIV, roi de France lors de la construction de la place forte qui a débuté en 1679[31].
Durant la période révolutionnaire française, la commune sera un temps renommée par la Convention Mont-de-la-Liberté, puis Mont-Libre, nom qu'il gardera jusqu'à la fin du Premier Empire[31].
Auparavant, le village se nommait Ovansa. Il apparait au Xe siècle sous la forme de Villare de Ovantia, puis Ovancia et Ovança. Son étymologie est obscure. Elle pourrait provenir d'une racine d'origine ibéro-basque Ov/Obe et désignerait un lieu où on pratiquait l'élevage du bétail. Une autre hypothèse propose le patronyme latin, très répandu en France : Aventius (Aventia au féminin), qui aurait été le nom du propriétaire d'un domaine agricole[31].
Histoire
[modifier | modifier le code]Si Mont-Louis est le village fortifié le plus haut de France, il a également une grande originalité, car c'est l'une des neuf villes créées ex nihilo par Vauban (dont six en France), et certainement la mieux conservée, tant d'un point de vue architectural que dans sa vocation originelle de place militaire.[réf. nécessaire]
Le hameau d'Ovansa
[modifier | modifier le code]La place forte de Mont-Louis est construite sur un ancien hameau nommé Ovansa, mentionné dans un texte du Xe siècle[31].
Création de Mont-Louis par Vauban
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Par le traité des Pyrénéesde 1659, le royaume de France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comté de Cerdagne[32].
Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Sébastien Le Prestre de Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le .
Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir rejoignant la France par la vallée de l'Aude qui outre une situation stratégique privilégiée, présente de nombreux avantages financiers ; le côté nord-est, très abrupt et surplombant la Têt, ne nécessite ni fossé à creuser ni large rempart à construire. De plus, cet emplacement, au voisinage du hameau du Vilar d'Ovança (ou simplement Ovança), permet d'avoir à proximité main-d'œuvre, matériaux, pierres, eau, sable, chaux et bois et également des fontaines, pacages, moulins et cultures.
Vauban rapporte également : de plus on y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre des 80 ou 90 ans jusqu'à 100 ans…
Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour qu'elle réponde aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.
En mai 1679, Vauban rédige et expédie à Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, l'instruction du projet.
Ce texte est suivi d'un document précis réglant les détails des travaux, l'organisation des chantiers et le coût estimatif des travaux. Le plan proposé tire avantage de la topographie naturelle des lieux : peu d'ouvrages défensifs sur la zone Est, protégée par le fossé de la Têt et une multiplication des défenses sur le côté Ouest, vers la Cerdagne où l'accès est plus aisé. De l'extérieur, avec l'enfoncement des murs sous le niveau du terrain naturel, on ne distingue rien d'autre que les remparts. Mont-Louis est conçue selon un étagement de quatre zones : la citadelle, la ville haute, une ville basse et une redoute (ces deux dernières ne furent jamais édifiées).
Pour la citadelle, si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre et la maison du Lieutenant du Roi furent réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue au milieu de la place « pour mettre les soldats à couvert ». La ville haute est prévue pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, tandis que la ville basse recevrait les vivandiers, les écuries et magasins à fourrage[33].
Construction
[modifier | modifier le code]En cette période de paix provisoire, les soldats seront la main d'œuvre essentielle, en particulier les régiments de Vierzet et Furstemberg.
Ces soldats sont nombreux (3 700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680), installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers…), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi[34]. Le matériau employé est uniquement le granit local.
Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier. Beaucoup d'entre eux choisissent alors de déserter, au risque d'être dénoncés, repris et envoyés aux galères ou condamnés à mort… En 1681, soit 29 mois après le voyage de Vauban, les travaux de gros œuvre sont terminés, la place est considérée comme apte à la défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia d'Urbaa, marquis de Durban, prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu « de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie ». Les travaux seront totalement achevés 10 ans après le premier coup de pioche.
La réalisation comprenait alors la citadelle pouvant accueillir 2 500 hommes et 300 chevaux, un hôpital et une ville civile. Vauban fit construire plus tard une église et des casernes.
Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un œil sur la place forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix éclate immédiatement et dès le , le gouverneur, Monsieur de Durban renseigne le ministre sur ce qui se passe dans l'Espagne voisine qui « appréhende extrêmement la guerre »[35].
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Citadelle vue nord
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L'entrée principale
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La seconde porte
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Le rempart et une échauguette en pierre
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Le fossé et le fort militaire, au nord
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Le fort face nord
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Rempart
La vie de Mont-Louis aux XVIIe et XVIIIe siècles
[modifier | modifier le code]La place au XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]Si la citadelle de Mont-Louis est opérationnelle, il n'en est pas de même pour la ville. En , soit près de quarante ans après l'inauguration, sur les cinquante maisons de la ville haute, seules cinq sont bâties en dur.
À partir des années 1720, il semble que Mont-Louis connaisse une certaine décadence sur le plan militaire. Les régiments effectuent alors un circuit à travers le Roussillon, allant de Mont-Louis, à Collioure, Villefranche-de-Conflent, Perpignan et Bellegarde. Annexe des Invalides et hôpital, la place sert aussi de prison pour l'ensemble de la Cerdagne et la viguerie de Saillagouse. Jusqu'en subsiste à Mont-Louis cette garnison d'invalides dont le peu d'intérêt a provoqué un certain dépeuplement de la ville. Mais la ville et la citadelle de Mont-Louis voient leur mission à nouveau affirmée en 1774, le rôle de base d'opérations l'emporte jusqu'à la Révolution.
De Mont-Louis à Mont-Libre (1793-1903)
[modifier | modifier le code]Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre en .
L'année 1793 est marquée par un regain d'intérêt pour Mont-Libre. En effet, le roi d'Espagne Charles IV prétend mettre à la raison les régicides français. La Convention lui déclare la guerre qui se déroule, avec diverses fortunes du au . Du côté français, une figure émerge en Cerdagne, celle du général Dagobert.
Il repousse par deux fois les Espagnols. En , les troupes du général La Peña qui occupent le col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites. Le général Dagobert poursuit son œuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il meurt en 1794.
La paix intervient le , Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l’armée des Pyrénées-Orientales.
Le , Mont-Libre redevient Mont-Louis.
Mont-Louis à l'époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La place au XIXe siècle
[modifier | modifier le code]À partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage pour l'Armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même, sa valeur offensive semble plus importante, au moins comme dépôt si la place est approvisionnée pour six mois. Le temps de paix revenu, les soldats retournent aux petites tâches.
Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis : des batteries et des redoutes sont établies aux Estagnols et à Bolquère, puis sur les pics de la Tossa (2 038 m) et de Figuema (2 037 m). Un chemin stratégique (dit chemin des canons) relie ces positions à Mont-Louis.
Réunie en 1890, la Commission supérieure de défense de Mont-Louis conclut à une défense dynamique avec le gros des forces en réserve au pic de la Tossa.
Aux XXe et XXIe siècles
[modifier | modifier le code]Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces françaises libres.
En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, régiment parachutiste politiquement sûr qui avait vocation à pouvoir être rapidement sur un potentiel coup d'État ou sur des grèves. Cette unité tout d'abord dénommée « Bataillon de démonstration » est devenue le 11e Choc. Rattachée au ministère de l'Intérieur, elle a fait campagne en Indochine puis en Algérie. Après la Guerre d'Algérie, elle a été dissoute et le Centre national d'entraînement commando a été créé en 1964.
Le Centre national d'entraînement commando[36] est une véritable « académie » militaire où viennent se former les moniteurs et instructeurs de l'Armée mais aussi un centre de formation aux réalités et aux conditions de terrain pour les journalistes reporters de guerre, élèves des grandes écoles… On a célébré son 40e anniversaire en .
Mont-Louis est un centre d’essais sur l’énergie solaire depuis 1948 et les expériences de l’équipe du professeur Félix Trombe. L’installation du premier four solaire permet l’expérimentation d'une énergie nouvelle, développée ensuite au grand four solaire d'Odeillo, tout proche, dirigé par une équipe de chercheurs du CNRS.
Dès lors, dans les années 1970, déménagé de l'enceinte militaire vers l'un des bastions de la partie civile, le four solaire de Mont-Louis, plus modeste, propose un aspect plus pédagogique, avec une présentation pratique du fonctionnement et des applications possibles et facilement accessibles au public de l'énergie solaire dans la vie quotidienne (pile voltaïque, cuisson de céramiques, fusion de métaux, travail de pierres précieuses…), avec en projet, des aménagements autour de cette énergie au service des Mont-Louisiens, pour l'électricité des voies publiques, par exemple.
Par ailleurs, l'antériorité du four solaire de Mont-Louis pourra permettre d'envisager à terme un classement de la structure au titre de "Patrimoine industriel des monuments historiques".
La commune adhère à la Communauté de communes Capcir Haut-Conflent par arrêté préfectoral du [37].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune de Mont-Louis est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour devenir le chef-lieu du nouveau canton de Mont-Libre en 1793, aussi appelé canton de Mont-Louis dès 1801[38],[39].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en évolution de −13,53 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Notes[38] :
- 1841 : il faut ajouter 671 personnes en garnison ;
- 1856 : dont 428 personnes en garnison ;
- 1861 : dont 355 personnes en garnison ;
- 1896 : dont 249 personnes en garnison ;
- 1901 : dont 121 personnes en garnison ;
- 1906 : dont 200 personnes en garnison ;
- 1936 : dont 204 personnes en garnison.
selon la population municipale des années : | 1968[49] | 1975[49] | 1982[49] | 1990[49] | 1999[49] | 2006[50] | 2009[51] | 2013[52] |
Rang de la commune dans le département | 83 | 118 | 122 | 135 | 123 | 129 | 131 | 149 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Mont-Louis, Saint-Pierre-dels-Forcats, La Llagonne et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[53].
Le secteur du collège est Font-Romeu[54].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]La montée de Mont-Louis a été grimpée lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 86,3 km après le départ de Céret[56]. Wout Poels est passé en tête.
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 3,7 % | 7 % | 8,4 % |
Département[I 6] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 107 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 4],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 269 emplois en 2018, contre 327 en 2013 et 419 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 354,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 9].
Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 49 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,2 % les transports en commun, 35,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 596 €[I 12].
Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]La citadelle de Mont-Louis fait partie du réseau des sites majeurs de Vauban[57]. Son enceinte a été classée au titre des monuments historiques en 1922. Les fortifications de Mont-Louis font partie des sites classés au patrimoine mondial par l'UNESCO en 2008[58].
- Puits des Forçats
Au « puits des Forçats » à l'intérieur de la citadelle, enceinte militaire, l'intérêt principal réside dans la découverte d'un élément architectural unique, la roue du grand puits. Formée d'une énorme cage d'écureuil (autrefois actionnée par un homme), elle permettait d'alimenter en eau la citadelle : il n'en existe que trois modèles originaux conservés en France, le second étant à Besançon et le troisième dans l'abbaye du Mont-Saint-Michel. L'histoire et l'architecture de la place forte sont expliquées autour d'une maquette, de plans anciens, des différentes pièces archéologiques trouvées et conservées sur le site, ainsi que des découvertes récentes, faites en collaboration avec le Centre national d'entraînement commando (Cnec). Sont aussi évoquées l'occupation militaire, sans discontinuité depuis plus de trois cent trente ans, ainsi que les activités du Cnec, formant les futurs cadres et les troupes d’élite de l’Armée française mais aussi de nombre d'armées étrangères.[réf. nécessaire]
- Puits de ville
Le puits de ville, situé rue du Marché, a été inscrit au titre des monuments historiques en 2010.
- Village de Mont-Louis
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Date sur un linteau près de la mairie.
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Fontaine Saint-Michel.
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La perception, près de l'église.
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Vue du fort vers la cité
- Église Saint-Louis
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2010[59].
Commencée en 1733, l'église est terminée en 1737. Elle a coûté 32 866 livres[a] et l'abbé de Saint-Michel de Cuxa fournit le bois venant de la forêt de la Matte, possession de son abbaye.
Cet édifice est marqué par le style des ingénieurs militaires. Son tracé est d’une rigueur géométrique, elle n’a qu’une nef unique (pas de transept). Elle possède aussi huit chapelles latérales. La hauteur du clocher est limitée pour ne pas servir de repère à l’ennemi.[réf. nécessaire]
Ses spécificités font que l’église s’accorde parfaitement avec le caractère militaire de la cité[61].[réf. à confirmer]
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La façade et le clocher
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L'autel
- Monument Jean-Gilles
Le monument Jean-Gilles est situé au pied de la gendarmerie ; il est dédié au général Gilles (1904-1961), mort à Mont-Louis.
- Monument Dagobert
Le monument Dagobert est érigé en l'honneur du général Dagobert, qui a résisté à l'assaut espagnol en 1793. Le monument se trouve place de la République, sur le parvis de l'église.
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Monument Dagobert des batailles de 1793.
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Monument Jean-Gilles.
- Four solaire de Mont-Louis
Le four solaire de Mont-Louis, construit juste après la seconde guerre mondiale, fut la première installation de ce type dans le monde (double concentration), et fut un précurseur du four solaire d'Odeillo. Il fournit une puissance de 50 kW.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]- Sentier des oiseaux et des insectes
Un sentier situé à l'extérieur des remparts de la ville permet de découvrir et observer les différentes espèces d'oiseaux et d'insectes du territoire.
Mont-Louis et le cinéma
[modifier | modifier le code]- 1943 : Tornavara, film de Jean Dréville tourné en partie à Mont-Louis.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Sébastien Le Prestre de Vauban, marquis de Vauban, maréchal de France (1633-1707).
- Le général Dagobert (1736-1794), commandant de Mont-Louis (Mont-Libre à l'époque) en 1793, puis de l'armée des Pyrénées-Orientales.
- Hugues Alexandre Joseph Meunier (1751-1831), général des armées de la République et de l'Empire, né à Mont-Louis.
- Armand Jacquey (1834-1921), général né à Mont-Louis.
- Jean Gilles (1904-1961), général mort à Mont-Louis.
- Jeanne Bot (1905-2021), supercentenaire, est née dans la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti: au 1) d'azur à trois fleurs de lis d'or (de France), au 2) de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au nature ; le tout enfermé dans une filière d'or (de Navarre)[62]. |
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Détails | Différences entre dessin et blasonnement : Couleur de Lis de France et Émeraude de Navarre. Armes du Roi de France et de Navarre, portées en hommage à Louis XIV, fondateur de la ville. Rien ne prouve cependant que Sa Majesté y ait donné son accord.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
- Marie-André Paillissé, Mont-Louis place forte et nouvelle (1679-1740), mémoire de maîtrise, Université Montpellier III, 1982
- Sylvie Candau et alii, Mont-Louis se raconte, édition municipale, 2010, 44 p.
- Archives du Service Historique de la Défense(entre autres AG article 8 section 1 Montlouis et série A1)
- Alain Ayats, Les fortifications de Vauban - Découverte guidée en pays catalan, éditions Trabucaire, 109 p.
- Alain Ayats, Louis XIV et les Pyrénées catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, Trabucaire 2002.
- Sylvie Candau (responsable du patrimoine, expert local pour l'Unesco), Dossier de présentation Unesco : paragraphe Histoire et Inventaire, Mont-Louis, 2007
- Nicolas Faucherre et Sylvie Candau, Mont-Louis la militaire, Collection "Les patrimoines" - Réseau des sites majeurs Vauban, éditions Dauphiné Libéré, 2013, 52 p.
- (ca) Oscar Jané, La identitat de la frontera pirinenca. Efectes socials i polítics al nord de Catalunya des de la creació de Montlluís (1677-1698), Patronat Francesc Eiximenis, DIputació de Girona, Girona, 2008, 261 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Réseau des sites majeurs de Vauban
- Liste des villes créées par Vauban
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site web de la mairie
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- Note de type "alpha"
- Très grossièrement, et pour fixer un ordre de grandeur, on peut considérer qu'une livre tournois équivalait à 100 francs ou 15 € en 2000[60].
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Mont-Louis ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mont-Louis » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mont-Louis » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Le dossier du « Réseau des sites majeurs de Vauban » mené par Besançon a été choisi par le ministère de la Culture en , la décision prise par l'Unesco le .
- Stephan Georg, « Distance entre Mont-Louis et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mont-Louis et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Mont-Louis », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
- « Territoire de la commune de Mont-Louis sur la carte IGN (échelle 1:68220, entouré de jaune, consulté le 25 novembre 2018) » sur Géoportail..
- « Limites communales de Mont-Louis (zone entourée d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mont-Louis et Formiguères », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Mont-Louis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « Haute Cerdagne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune de Mont-Louis », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Basseda 1990, p. 534, 535.
- La liste de ces villages a été fixée dans le traité de Llívia (1660). Lors des rudes tractations menées pour définir les limites méridionales précises du nouveau royaume de France, Mazarin s’étonne de ne point trouver le nom de Llívia dans la liste des 33 villages du comté de Cerdagne concédés à la France. Don Luis de Haro lui rappelle l’antique statut de municipe, donc de ville et non de village. La localité de Llívia fut donc reconnue comme une ville et n'a pas été annexée au royaume de France, et constitue une enclave espagnole en territoire français.
- Projet d'instruction générale, 1679, Service Historique de la Défense (Vincennes)
- Mont-Louis se raconte, S. Candau, Mont-Louis 2010
- Louis XIV et les Pyrénées catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, A. Ayats Trabucaire 2002.
- CNEC
- Site officiel, section Statuts
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-Louis », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Liste des maires de Mont-Louis sur MairesGenWeb
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Mont-Louis, le 15 juin 1815, 15 janvier 2014
- Le Roussillon (Perpignan) du 18 juin 1871, p.3
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- F. B., « Mont-Louis : la mairesse démissionne, sa fille la remplace et sa petite-fille devient 1re adjointe », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Étape 15 Céret>Andorre-la-Vieille », sur letour.fr (consulté le ).
- Réseau des sites majeurs de Vauban : Mont-Louis
- UNESCO : Fortifications de Vauban
- « Eglise paroissiale Saint-Louis, située dans la ville », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Frédéric Tiberghien, Versailles, le chantier de Louis XIV, éditions Perrin, , p. 12.
- Auteur textes histoire : Sylvie Candau (responsable patrimoine de Mont-Louis, rédactrice dossier Unesco)
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- Commune dans les Pyrénées-Orientales
- Commune dans l'arrondissement de Prades
- Commune touristique en France
- Commune ayant porté un nom révolutionnaire dans les Pyrénées-Orientales
- Localité fortifiée
- Fortification de Vauban
- Patrimoine mondial en région Occitanie
- Toponyme évoquant Louis XIV
- Ville nouvelle du XVIIe siècle en France
- Commune du Conflent
- Mont-Louis (Pyrénées-Orientales)
- Ascension cycliste du Tour de France dans les Pyrénées