Menglon
Menglon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Favier 2020-2026 |
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Code postal | 26410 | ||||
Code commune | 26178 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Menglonnais, Menglonnaises | ||||
Population municipale |
537 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 54″ nord, 5° 27′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 487 m Max. 1 501 m |
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Superficie | 36,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Menglon est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Menglon est situé à 8 km de Luc-en-Diois et à 14 km au sud-est de Die.
Saint-Roman Barnave |
Saint-Roman Châtillon-en-Diois |
Châtillon-en-Diois | ||
Recoubeau-Jansac | N | Boulc | ||
O Menglon E | ||||
S | ||||
Luc-en-Diois | Luc-en-Diois | Miscon |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers :
Hydrographie
[modifier | modifier le code]- Le Luzerand, ruisseau (affluent du Blanchon ; cf. Grane et Roche-sur-Grane)[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Roman-Diois »sur la commune de Saint-Roman à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 800,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Menglon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), terres arables (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), cultures permanentes (1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]La commune est composée de différents hameaux : les Bialats, les Payats, les Gallands, les Boidans, Luzerand, les Tonnons[15].
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- 1146 : Menglon (cartulaire de Durbon).
- 1165 : castrum Menglonis (cartulaire de Die, 20).
- 1178 : Menglo (cartulaire de Die, 5).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Menglone (pouillé de Die).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini de Menglone (visites épiscopales).
- 1516 : mention de la paroisse : cura Menglonis (pouillé de Die).
- 1656 : Meinglon (archives de Vaunaveys).
- 1891 : Menglon, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]- Habitat préhistorique[1].
Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[16] :
- Au point de vue féodal, Menglon était une terre (ou seigneurie) patrimoniale des évêques de Die. La possession en fut confirmée par les empereurs germaniques en 1178.
- Les anciens comtes de Die y avaient tout de même quelques droits.
- Les droits des comtes de Die passent aux Artaud d'Aix.
- Ils passent aux Agoult.
- 1241 : ils sont vendus aux Isoard.
- Lors du partage des biens de l'église de Die, la seigneurie de Menglon échoit au chapitre qui la garde jusqu'à la Révolution.
Avant la Révolution française, afin de permettre aux familles pauvres de glaner les grains tombés au sols lors des moissons, il était interdit aux bergers de mener leurs troupeaux dans les chaumes huit à quinze jours après le ramassage des gerbes[17].
Avant 1790, Menglon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle forma pendant longtemps deux paroisses du diocèse de Die : Menglon et Luzerand. La paroisse de Menglon, en particulier avait son église sous le vocable de Saint-Martin et ses dîmes appartenaient au chapitre de Die qui présentait à la cure[16].
La paroisse de Luzerand (voir ce nom) lui fut unie en 1689[16].
Luzerand
[modifier | modifier le code]Ancienne paroisse du diocèse de Die (unie à celle de Menglon vers la fin du XVIe siècle) dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame. Les dîmes appartenaient au chapitre de Die[18] :
- 1168 : Luzeranz (cartulaire de Die, 9).
- 1245 : mention de la paroisse : ecclesia de Luzerant (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Luserando (pouillé de Die).
- 1449 : mention de la paroisse : capella de Luzerando (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie de Luserando (visites épiscopales).
- 1521 : mention de la paroisse : cura Luzerandi (fonds de l'évêché de Die).
- 1891 : Luzerand, hameau de la commune de Menglon.
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, Mengion fait partie du canton de Châtillon-en-Diois[16].
1889 : construction de la mairie et de l'école[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 537 habitants[Note 2], en évolution de +10,72 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Fête : 5ème week-end d'août ou premier de septembre (pendant deux jours).
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : bois (sapin), agriculture, vignes (vins AOC Châtillon-en-Diois et Clairette de Die), ovins[1].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Saint-Ferréol[1].
- Le château est rectangulaire avec des tours d'angle. Il est situé au nord de la commune et accueille l'école Caminando de la Nature et des savoirs[24].
- Château de Perdyer[1].
- Fermes fortes[1].
- Église catholique remaniée[1].
- L'église Saint-Martin a été transformée en salle polyvalente[réf. nécessaire].
- Temple protestant[1].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Ancienne mine[1].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Yvonne Oddon, résistante. Elle est inhumée à Menglon.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Menglon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Menglon sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Menglon.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aiguilles).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (ruisseau).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Menglon et Saint-Roman », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Roman-Diois », sur la commune de Saint-Roman - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Roman-Diois », sur la commune de Saint-Roman - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Die », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Geographie », sur site de la mairie de Menglon, (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 213 (Menglon).
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 17.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (Luzerand).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de l'école de la Nature et des savoirs