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Gosselies

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Gosselies
Gosselies
Tours de l'église Saint-Jean-Baptiste et de l'ancien château.
Blason de Gosselies
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Charleroi
Code postal 6041
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Gosselien(ne)[1]
Population 10 774 hab. (1/1/2022[2])
Densité 890 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 55″ nord, 4° 25′ 40″ est
Superficie 1 211 ha = 12,11 km2
Localisation
Localisation de Gosselies
Localisation de Gosselies dans la commune de Charleroi
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Gosselies
Liens
Site officiel www.gosselies.be

Gosselies (en wallon Gochliye) est une section de la ville belge de Charleroi située en Wallonie dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière et une ville avant la fusion des communes de 1977.

Étymologie

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L'étymologie de Gosselies prête encore à controverse.

Selon certains, elle viendrait d'un nom de personne romanisé lié à l'existence d'une villa gallo-romaine. Gossilius serait dans ce cas à l'origine de Gosselies[3].

Selon d'autres sources, le nom de Gosselies proviendrait de Gossiniacas constitué de Gossin (ou Goswin) nom d'origine germanique et du suffixe -acus d'origine celtique[4].

Géographie et hydrologie

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Topographie

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Morphologie urbaine

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  • Sart-les-Moines. Ce hameau tire son nom du prieuré bénédictin que la comtesse Pétronille de Gosselies y établit dans sa propriété d'Avelinsart, vers l'an 1110, en tous cas avant 1113[5]. Le hameau devait être peu important car, dans un acte du troisième quart du XIIe siècle, l'archidiacre de Liège, Amaury, déclare qu'il n'y a que peu de masuiers qui habitaient autour de l'église du Sart, et, que le curé de Gosselies, les enterrements se feront par celui-ci au Sart même[6]. La chapelle située dans le bois du Sart était celle de N. D. de Consolation[7], qui porte la date de 1711 et le chronogramme : ADast aLMa ConsoLatrIX[6].
  • Ferté. La Ferté est le nom du moulin qui se trouve sur le cour du Piéton entre la chaussée de Courcelles et de Sart-les-Moines. Il tire son nom de l'ancien château fort (firmitas, en français fermeté ou ferté), que la dame de Gosselies possédait au début du XIIe siècle à Avelinsart (plus tard Sart-les-Moines), et qu'elle fit raser quand elle voulut fonder un prieuré de moines de Liessies vers 1110[8].
  • Hautebise. La cense d'Hautebise, située à l'extrémité de Gosselies, au-dessus de Piersoulx vers Ransart, était un fief de la seigneurie de Gosselies, qu'on trouve mentionné dans le relief de 1440 sous la forme de Hodebise, en 1496 Hotebise, Haultebise en 1517-1518, Huthbise, en 1523-24, Hotebize en 1513, Hottebize en 1548, Hautebize en 1570, Haudetbize en 1702, Authebise en 1753, Hotebise en 1767, Audebise en 1763, Hodebize en 1767[9].
  • Pont-à-Migneloup. Le hameau de ce nom, situé à l'extrémité de Gosselies de Gosselies vers Mellet et partagé avec cette dernière commune, sur la chaussée de Charleroi à Bruxelles, s'appelait en 1203 Melingiolum[10]. Le hameau se trouvait sous plusieurs juridictions, comme maintenant encore, sous Gosselies, Mellet, Wayaux. Le , Mgr Hirn réunit à Mellet le hameau de Pont-à-Migneloup qui relevait jusque-là pour le spirituel de Thiméon[11]. Ce serait assurément une erreur que de rapprocher la forme actuelle de Migneloup d'un lieu-dit qui lui ressemble, Meneilut à la Louvière, où l'on a voulu voir le meigne, meine, mesnil ou repaire du leu, loup, en raison de sa situation dans l'endroit qui portait aussi le nom de Luparia, la Louvière. Plus fantaisiste encore est l'étymologie : migne, migni, mougni, manger[11]. Ce nom dérive tout naturellement de Mellet, dont il est le diminutif. Mellet se disait, dans le Haut Moyen Âge, Meleng, comme Mettet Meting, Baulet Baling. Le diminutif latin était Melengiolum, qui a donné Melignoul, comme Fleurus Fleuri-soul (Fleurjoux). Le même phénomène se présente pour Glabais et Glabjoux, Ways et Wésoul, Marbais et Marbisoux, en wallon Mabjoux[11].
  • Chapois. Les indications que nous avons données dans la partie générale suffisent pour permettre au lecteur de situer le Chapois. Il occupait la moyenne enclave jumétoise, mais il débordait un peu sur la juridiction de Saint-Ursmer. Cette dernière constatation semblerait indiquer que l'existence du Chapois est antérieure à l'époque où la juridiction de Saint-Ursmer fut séparée du territoire de Jumet[12].
  • Spinoi. Le bois du Spinoi était une dépendance de la seigneurie de Gosselies. Le bois du Spinoit était au centre d'extraction de la houille. Le nom de Spinoit rappelle un endroit épineux, il vient du latin Spinetum (spina, épine), qui a fait Spinoit, Espinois[13].
  • Grand Conti.
  • Azebois.
  • Le Colombier. Situé à l'extrémité de la rue du Mazy, aux confins de Jumet de Gosselies. Il est signalé pour la première fois en 1606 dans un acte qui désigne comme "pachy". En 1735, un autre acte parle de la "cense du Colombier". En 1696, ce bien appartenait à la famille Claboteau[14].
  • Calvaire.
  • Faubourg de Bruxelles. Part du Calvaire vers Mellet et Bruxelles[15].
  • Faubourg de Charleroi.
  • Le Carosse. Ce nom vient d'une enseigne, ou d'un propriétaire d'un carrosse[16].
  • Le Masy. Traduction romaine de Mansionile, petite manse ou exploitation agricole[17].
  • Trévieusart. Il se trouve à l'extrémité de Gosselies, borné d'un côté par le bois des manants sous Thiméon, les Bans et aujourd'hui le canal de Charleroi à Bruxelles. Placé jadis sous la juridiction de Jumet, il fut cédé par échange à Gosselies en 1804[18].
  • Pirchat. Désignation populaire du hameau de Trévieusart[19].
  • Cité Hubinon.

Hydrographie

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L'écluse sur le canal Charleroi-Bruxelles.

Gosselies est traversé par plusieurs ruisseaux[20],[21],[22] :

  • Au nord et à l'est, le Taravisée, Piersoulx, Péreupont et Tintia. Les trois premiers se jettent dans ce dernier qui est un affluent du Piéton.
  • A l'ouest, le Sauci, le Rosaire et son affluent le Leuze. Ils se jettent dans le Piéton.
  • Au sud, le Lodelinsart qui se jette dans la Sambre.

Ils font partie du bassin de la Meuse.

Démographie

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Évolution de la population[23],[24]
1801 1815[25] 1840[25] 1846 1890[25] 1900 1910[25] 1938[25] 1947 1977[26] 2001 2010[27]
2 872 2 977 4 560 5 038 9 790 9 614 9 940 9 740 10 018 10 644 10 386 11 111

Gosselies fut cédée par Saint-Ursmer à l'Abbaye de Lobbes. Elle est mentionnée pour la première fois dans une charte de Notger, prince-évêque de Liège, datée de 980.

Les premiers seigneurs connus sont Pétronille de Roucy, issue de l'illustre famille des Rumigny-Florennes, et son époux Raoul de Viesville, vassal du Comte de Namur (vers 1110). Ils sont responsables de la création de la paroisse. Selon les derniers vœux de ce dernier, Pétronille rasera la maison forte qu'elle possédait à Avelinsart pour y bâtir un prieuré, le prieuré de Sart-Les-Moines, dépendant de l'abbaye de Liessies[28].

Il existait en réalité deux autres seigneuries sur le territoire, toutes deux ecclésiastiques, à savoir la seigneurie de Sart-Les-Moines et celle du Moncil, appartenant au Chapitre de Saint Ursmer à Binche[29].

Les seigneurs de Gosselies

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La seigneurie de Gosselies, qui dépendait du comté de Namur, appartenait, en 1236, à Thierry de Brerbais, à la famille de Bousier, de Rubempré, de Sainte-Aldegonde et de Bergerand, dont le dernier descendant, exilé par l'occupant français, mourut à Londres en 1795 : Antoine-Laurent de Bergerand, chevalier, seigneur de Gosselies, ancien conseiller à la cour du Parlement de Flandres, épouse en 1794 à Tournai Isabelle-Charlotte du Chambge de Liessart (1770-1853). Antoine-Laurent meurt sans enfants à Londres le . Son épouse est la fille de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances de la généralité de Lille, grand bailli du Hainaut, commissaire du roi pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies, émigré en 1791, membre de l'armée des émigrés, et d'Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing. Isabelle-Charlotte naît à Lille le , est en émigration au moment de son mariage, rentre en France après la mort de son mari et meurt à Lille le , à l'âge de 82 ans, est inhumée dans le caveau de famille de Vendin-le-Vieil[30].

Temps modernes

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Époque contemporaine

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Le , Gosselies est le théâtre des premiers combats marquant le début des hostilités de la campagne de Belgique qui aboutira à la défaite de Napoléon Ier à la bataille de Waterloo. Ces escarmouches se déroulent en prélude de la bataille des Quatre Bras. Une division du 2e corps d'armée français du général Reille rencontre à Gosselies la résistance d'une division du corps du général von Zieten. Une première tentative de la cavalerie française commandée par le général Clary est repoussée par le 29e régiment prussien du lieutenant-colonel von Lützow. La résistance de von Lützow permet à la 1re brigade du général von Steinmetz de se déployer à Gosselies. Avec un bataillon et par une vive canonnade, ce dernier essaie d'entamer le flanc droit français et est repoussé. Il se décide alors de se replier sur Heppignies[31].

Les volontaires gosseliens s'illustrent à Bruxelles au cours des journées de septembre lors de la Révolution belge de 1830[32].

Gosselies possédait plusieurs enclaves de Jumet, c'est en 1804, à la suite d'échanges entre les deux communes, que les hameaux de Moncil et Sart-les-Moines deviennent Jumétois et Chapois gosselien. Gosselies a reçu son titre de ville qu'elle a perdu lors de la fusion des communes de 1977.

Blason de Gosselies
Blasonnement : De gueules au château d'or crénelé, maçonné et ouvert de sable[33].



Ligne N° Terminus Jours de service Remarques
29 Gosselies Athénée-Châtelineau Sncb Lu, Ma, Me, Je, Ve La ligne 29 de bus (Gosselies Athénée-Châtelineau Sncb) a 42 arrêts au départ de Gosselies Athénée et se termine à Châtelineau Sncb[34].
41 Courcelles Place Des Trieux-Charleroi Palais Lu, Ma, Me, Je, Ve La ligne 41 de bus (Courcelles Place Des Trieux-Charleroi Palais) a 33 arrêts au départ de Courcelles Place Des Trieux et se termine à Charleroi Palais[35].
64 Frasnes-Lez-Gosselies Place Communale-Jumet Madeleine Lu, Ma, Je, Ve La ligne 64 de bus (Frasnes-Lez-Gosselies Place Communale-Jumet Madeleine) a 65 arrêts au départ de Frasnes-Lez-Gosselies Place Communale et se termine à Jumet Madeleine[36].
68 Charleroi Gare Centrale - Quai 18-Charleroi Gare Centrale - Quai 05 Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa La ligne 68 de bus (Charleroi Gare Centrale - Quai 18-Charleroi Gare Centrale - Quai 05) a 28 arrêts au départ de Charleroi Gare Centrale - Quai 18 et se termine à Charleroi Gare Centrale - Quai 05[37].
86 Gosselies Athénée-Charleroi Gare Centrale - Quai 05 Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di La ligne 86 de bus (Gosselies Athénée-Charleroi Gare Centrale - Quai 05) a 28 arrêts au départ de Gosselies Athénée et se termine à Charleroi Gare Centrale - Quai 05[38].
163 Gosselies Athénée-Fleurus Champs Elysées Lu, Ma, Me, Je, Ve La ligne 163 de bus (Gosselies Athénée-Fleurus Champs Elysées) a 41 arrêts au départ de Gosselies Athénée et se termine à Fleurus Champs Elysées[39].
Métro à la place du Calvaire.
Ligne n° Jours de service Remarques
Gare Centrale - Gosselies Fbg de Bruxelles (Métro) Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di, La ligne M3 de tram (Gosselies Faubourg De Bruxelles (M)-Charleroi Gare Centrale - Quai 2 (M)) a 23 stations au départ de Gosselies Faubourg De Bruxelles (M) et se termine à Charleroi Gare Centrale - Quai 2 (M)[40].

Liste des bourgmestres

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Sous l'Ancien Régime

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Sous l'Ancien Régime, les bourgmestres, au nombre de deux, étaient élus pour un mandat d'un an. Ils étaient chargés de la surveillance des finances et des travaux de la ville[41]. La fonction de mayeur était distincte. Il était nommé par le seigneur et dirigeait la Cour des échevins de la ville[42].

  • Oston, mayeur en 1276[43].
  • Gérard dit Del Fosse, mayeur en 1368[43].
  • Jehan De Bray, mayeur en 1500[43].
  • Adrien Maliart, mayeur en 1549[44].
  • Robert Lestaigner, mayeur en 1608[45].
  • Jean Legrand, bourgmestre de 1610 à 1611[46]
  • Louis Piette, bourgmestre, vers 1684[47].
  • Joseph de Moriamé, bourgmestre de 1697 à 1698[48].
  • Gilles Lorent, bourgmestre en 1704[49].
  • Pierre-François Leroy, bourgmestre en 1713[50].
  • Philippe Maximilien Deverney, bailli et mayeur en 1730[51].
  • Lambert Servais, bourgmestre en 1742-1743[52].
  • Dieudonné Joseph Carlier, bailli et mayeur en 1769[53].

Périodes française et hollandaise

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  • P. J. Lejuste en 1793[54]
  • Joseph Leroy 1793[55].
  • Jacques Joseph Théophile Preux en 1798 et jusque 1815[56].
  • Auguste Désiré François Joseph Drion à partir de 1815.
  • Louis Antoine Soupart, 1826[57]

Depuis 1830

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  • Adolphe Drion, de 1830 à 1831[58]

Patrimoine et bâtiment

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  • Église Saint-Jean-Baptiste. Bâtie vers 1554, et incendiée le , par le roi de France Henri II, de passage à Gosselies[63]. Des campagnes de construction sont menées en 1714-1715 et 1762-1791[64]. L'église fut agrandie en 1872 par l'architecte Emile Tirou et la reconstruction l'agrandissement de la partie supérieure de l'édifice sont restauré en 1875[65]. Le , un ouragan renversa la vieille flèche, avariant la tour et causent plusieurs dégâts aux fenêtres[66]. En 1877-1878, la tour est transformée et on construit une nouvelle flèche[66]. En 1915, l'église faillit être en proie des flammes[66]. Le 25 janvier 1990, une tempête renversa le clocher, il a dû être reconstruit en 1994. L'église est de style néo-gothique[64].
  • Tour de l'ancien château. Sur la place, une haute tour constitue le seul vestige de l’ancien château médiéval. L’édifice fut construit de 1423 à 1534 par la famille de Bousies, seigneurs du lieu, dont les armoiries sont encore inscrites au-dessus de la porte d’entrée (croix blanche sur fond bleu)[67].
  • Portail néo-baroque de la fin du XIXe siècle[68].
  • Chapelle du Calvaire. Oratoire construit en 1808, actuellement en très mauvais état[69].
  • Église Saint-Joseph. Édifice construit en 1933 sur les plans de l'architecte Desneden[70].
  • Centre civique. Le centre civique de Gosselies est constitué d’un ensemble de bâtiments de style éclectique construits en briques, pierre bleue et pierre blanche dans le dernier quart du 19e siècle. Il abrita l'ancienne école dite du « Marais », puis l'école communale Junius Massau et enfin l'école industrielle. Remarquablement rénové, ce bâtiment est aujourd'hui occupé par des services administratifs de la ville de Charleroi. La salle des mariages abrite les portraits des seigneurs de Gosselies, vassaux du duc de Brabant sous l’Ancien Régime, ainsi qu'une gargouille du clocher détruit par la tempête en 1990[71].
  • Chapelle Notre-Dame de Grâce, construite à la deuxième moitié du XVIIe siècle transformée en habitation[72] au XVIIIe siècle et agrandie au XIXe siècle[73]. La procession de la Saint-Jean y fait un arrêt lors de la rentrée et la chapelle est également ouverte pendant la neuvaine de Sainte-Madeleine, les pèlerins de Jumet ayant coutume de s'y arrêter[74].
  • Moulin de la Ferté, près du prieuré de Sart-les-Moines. Ancien moulin du prieuré de Sart-lez-Moines dont il ne subsiste que le corps principal actuellement en très mauvais état[75].
  • Chapelle Saint-Jean, bâtie en 1844[76]. Cette chapelle se trouve à proximité de l'aéroport.
  • Ferme du Petit-Piersoulx, Ensemble semi-clôturé des XVIIIe, XIXe et XXe siècle[70].
  • Château du Chapois, actuellement le Collège Saint-Michel. Bâtiment inspiré du style empire.
  • Maison Gaspar-Thibaut. Construite vers 1900, de style Art nouveau.

Bâtiments disparus

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  • Hôtel de Ville[81]. Construit de 1879 à 1884 par l'architecte Émile Tirou en style éclectique. L'hôtel de ville ébranlé par les dégâts miniers a dû être démoli dans les années 70.
  • Hospice Theys. Hospice fondé par Monsieur Louis Theys, avocat à Gosselies, décédé en février 1856. Il fut repris par la C. P. A. S. de Gosselies et subsiste actuellement dans des bâtiments très modernes[82]. L'ancien bâtiment fut construit en 1868 et démoli au début des années 70, le nouveau a été inauguré en 1972.
  • Statue du "Tchot", place des Martyrs.

Enseignement

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Réseau communal

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École communale Les Mimosas, CECS Gosselies, académie de musique de Gosselies[83].

Autres écoles

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Athénée royal Les Marlaires, école fondamentale maternelle et primaire des Sœurs de la Providence, la Haute Ecole de Louvain en Hainaut, Institut Sainte-Anne, Institut Saint-Joseph, Institut la Providence Humanités, école libre Le Verseau, Institut Jean Herbet, collège Saint-Michel, collège des Étoiles.

Lieux publics

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Parc de Gosselies, rue du Spinois et rue Saint-Roch.

Cimetière de Gosselies[84], chaussée de Fleurus.

Culture et folklore

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Centre culturel

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Centre culturel de Gosselies, rue de la Cabuterre.

Bibliothèque

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Bibliothèque[85], avenue d'Azebois.

Tour Saint-Jean, fêté le dimanche le plus proche du 24 juin date à laquelle le saint patron de Gosselies et vénéré. Le Tour Saint-Jean à Gosselies est une tradition bien ancrée dans la région. Remontant aux origines, cette procession tire son origine des processions d’antan. En 1560, les Gosseliens ont décidé d’organiser une procession pour implorer la protection de leur saint patron, saint-Jean-Baptiste, face à une épidémie[86]. Depuis lors, chaque année, le Tour Saint-Jean réunit de nombreux Gosseliens et amis des environs. La procession a lieu le dimanche le plus proche de la fête de saint-Jean (le 24 juin). Les pèlerins accompagnent la statue de saint-Jean-Baptiste en procession, faisant halte à divers endroits avant d’arriver à la Chapelle Saint-Jean, où une messe en plein air est célébrée. Ensuite, ils rentrent en ville, encadrés par les autorités locales, la Fraternité gosselienne, le 112e Régiment de ligne d’Empire, et les petites bergères. La journée se termine par une grand-messe solennelle à l’église de Gosselies, suivie d’une fête populaire où tous les habitants se rassemblent[87],[88].

La localité est traversée par le Tour de la Madeleine, procession qui se déroule le dimanche proche du 22 juillet.

Football : Royal Gosselies Sports[89]. Tennis : Tennis Club Gosselies[90].

Infrastructures

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Stade Bardet, piscine de Gosselies Aqua 2000 (fermée définitivement).

Gosselies est desservie par deux axes autoroutiers principaux de Belgique et européens, à savoir la E420 (Charleroi-Bruxelles) et la E42 (Mons-Liège), et accueille l'aéroport de Charleroi aussi appelé Brussels South Charleroi Airport. Un des pôles technologiques principaux de l'agglomération de Charleroi, appelé logiquement Aéropôle, est situé à proximité immédiate de ce dernier. Ce pôle technologique présente un vivier florissant d'entreprises biotechnologiques à dimensions internationales, le Biopark. L'Université libre de Bruxelles ainsi que l'Université de Mons y sont aussi présentes par le biais d'instituts de recherche et de formation. Il y a aussi le siège de la Sonaca, entreprise aérospatiale.

Le siège du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole est implanté sur le site de la Clinique Notre-Dame de Grâce Gosselies.

Clinique Notre-Dame de Grâce Gosselies[91], chaussée de Nivelles 212 et avenue d'Azebois.

Maison de repos

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Séniorie du Grand Conty, rue de Courcelles, maison de repos et de soins "L'Adret"[92], rue de l'Observatoire, Foyer Marie-Martine[93], rue du Calvaire, Résidence Louis Theys, faubourg de Charleroi (faisant partie du CPAS de Charleroi)[94], Virvolti ASBL Fond de Saint-Jean[95], rue de la Madeleine.

Personnalités

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  • Dom Ursmer Berlière (Joseph Berlière), né à Gosselies le et mort le , à l'abbaye de Maredsous (Belgique) est un moine bénédictin, théologien et historien ecclésiastique de renom.
  • Le chanteur/auteur/compositeur Philippe Lafontaine y est né.
  • L'ingénieur belge Junius Massau, né à Gosselies le , mort à Gand le [96].
  • Franz Michaux (Gosselies, 1912-1994), écrivain de langue française et de langue wallonne, dont les pièces de théâtre en wallon furent écrites et représentées en captivité dans les camps allemands, et considéré comme le dramaturge hennuyer en langue dialectale le plus important durant la Seconde Guerre mondiale[97],[98].
    Ida Pascolo (1924-2012).
  • Ida Pascolo (née Filippig), matricule no 88542, ainsi que sa sœur Augusta, survivantes des camps de la mort. Arrêtées en février 1944 pour faits de résistance et raison politique en Italie (elles cachèrent notamment Arturo Siega (1924-1987)[99],[100], commandant d'une section de résistants), déportées d'abord à Trieste puis à Buchenwald, puis près d'une année à Auschwitz, elles ont pu s'évader toutes deux des marches de la mort d'Auschwitz en 1945. Ida Pascolo est née à Cornappo (commune de Taipana en Italie) le 4 décembre 1924. Elle est décédée à Gosselies le 15 septembre 2012. Elle repose depuis le 24 septembre 2012 à Monteaperta (Italie) auprès de sa sœur Augusta. Augusta (née Filippig) est née le 14 mars 1913 et est décédée le 30 mai 1997[101].
  • Le coach de basketball Daniel Goethals le 21 octobre 1969.
  • Émile Tirou (Gosselies 1841 Saint-Gilles 1900)[102], architecte. Il a notamment construit l'hôtel de ville de Ransart (1885) et l'agrandissement de l'église Saint-Jean-Baptiste de Gosselies en 1875.

Notes et références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
  2. https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  3. Louis Bertaux, La romanisation de la Wallonie - volume 5, Institut Jules Destrée, (lire en ligne), p. 64
  4. Bulletin de la Société de littérature wallonne - Volumes 58-59, H Vaillant-Carmanne, (lire en ligne), p. 201
  5. Berlière 1926, p. 70.
  6. a et b Berlière 1926, p. 71.
  7. Cette chapelle se trouve sur le territoire de la localité voisine de Roux.
  8. Berlière 1926, p. 75.
  9. Berlière 1926, p. 78.
  10. Berlière 1926, p. 82.
  11. a b et c Berlière 1926, p. 83.
  12. Berlière 1926, p. 106.
  13. Berlière 1926, p. 303-304.
  14. Robert Arcq, Jument en flânant, Editions Spites, , 232 p., p. 67
  15. Berlière 1926, p. 194.
  16. Berlière 1926, p. 159.
  17. Berlière 1926, p. 85.
  18. Berlière 1926, p. 112.
  19. Berlière 1926, p. 269.
  20. « CadGIS Viewer Grand Public »
  21. http://cartopro3.wallonie.be/CIGALE/viewer.htm?APPNAME=ERRUISSOL&APPMODE=VIEWER
  22. http://www.geminiacum.be/documents/Carte_promenade_01.pdf
  23. Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
  24. 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3), p. 337
  25. a b c d et e Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes belges, vol. 1 : A-L, Turnhout, Brepols, , 3e éd.
  26. Fusion de communes en Belgique
  27. 31/12/2011, chiffres donnés par l'Administration communale de Charleroi en date du 14 octobre 2011
  28. Berlière (U), Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 1 : histoire de la paroisse,, Gembloux, Abbaye de Maredsous/ Duculot, , 3 et 4 p.
  29. Cercle Archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, Mons, Dequesne-Masquillier, , p. 278
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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Gosselies, Charleroi, Espace Environnement, , 20 p. (lire en ligne)
  • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 1 : histoire de la paroisse, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 252 p.
  • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 2 : topographie et toponymie, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 325 p. — Illustrations et carte hors texte.
  • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 3 : le château, la seigneurie, la terre franche, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 192 p. — Illustrations hors texte.
  • Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 151-152.

Liens externes

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