262e régiment d'infanterie
262e régiment d'infanterie | |
Le 262e RI se prépare pour une revue en 1915. | |
Création | 1914 |
---|---|
Dissolution | 1918 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre infanterie |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Devise | Arraôk |
Inscriptions sur l’emblème |
La Somme 1916 Tardenois 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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Le 262e régiment d'infanterie (262e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 62e régiment d'infanterie. Il combat pendant la Première Guerre mondiale et devient en février 1918 un régiment chargé d'accompagner les premiers chars d'assaut de l'Armée française.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : 262e régiment d'infanterie
- Février 1918 : dissout, devient un régiment de soutien de l'artillerie spéciale
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]Le , le régiment est commandé par le Lieutenant-colonel Henri Camille Thierry de Maugras[1]. Il est blessé et porté disparu le à Sailly-Saillisel (Somme)[N 1]. Le , le commandant de Saint-Georges reçoit le commandement du régiment puis est remplacé le jour même par le lieutenant-colonel Charles Moissenet[2]. Ce dernier est tué le à Bitry (Oise)[N 2]. Le , le lieutenant-colonel Arcène Boblet prend le commandement du régiment[3].
Le lieutenant-colonel Boblet quitte le régiment en mai 1916[4] et le lieutenant-colonel Gizard prend le commandement le [5]. Affecté à un État-major le , il est remplacé le 16 par le lieutenant-colonel Ernlin[6].
Historique des garnisons, combats et batailles du 262e RI
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectation
[modifier | modifier le code]- 122e brigade de la 61e division d'infanterie d'[1] à .
- 81e division d'infanterie d' à .
1914
[modifier | modifier le code]En août 1914, le 262e RI est mobilisé à Lorient, à partir du 62e RI[7]. À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
- La 61e division est pendant le mois d'août affectée à la défense du gouvernement militaire de Paris[8].
- Le régiment est engagé pour la première fois aux combats de Sailly-Saillisel (Somme) le 27 et [9]
- Bataille de l'Ourcq (secteur de Nanteuil-le-Haudouin) 7 au [2]
À partir d'octobre 1914, le régiment rejoint les tranchées du secteur de Tracy-le-Mont / Moulin-sous-Touvent (Oise)[3].
1915
[modifier | modifier le code]Il reste en position en soutien sur le secteur de l'Aisne[10] et occupe en juin 1915 les tranchées de la ferme de Quennevières (Moulin-sous-Touvent) conquises par la 62e DI, les 2e et 3e zouaves et le 148e RI[11].
1916
[modifier | modifier le code]1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]Il est dissout le pour devenir un régiment d'accompagnement des chars d'assaut[13]. Le régiment, unique au sein de l'Armée, est composé de trois bataillons indépendants, à quatre compagnies. Tous les hommes sont équipés du fusil. À chaque groupe de chars lourds Schneider ou Saint-Chamond est affectée une compagnie[14], divisée en groupes de trois fantassins chargés d'accompagner chaque char et en sections d'accompagnement affectées à chaque batterie de quatre chars[15]. Les poilus du 262e participent à la contre-offensive générale lancée le pendant la bataille de la Marne[16], ainsi qu'aux combats de Tahure le .
Drapeau
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[17] :
Il est cité à l'ordre de la 81e division d'infanterie le [18] et est donc décoré de la croix de guerre 1914-1918.
Devise
[modifier | modifier le code]Arraôk, En avant ![19]
Personnages célèbres ayant servi au 262e RI
[modifier | modifier le code]- Le photographe Henri Terrier (1887-1918) a servi comme lieutenant à la 23e compagnie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Mort pour la France par jugement du tribunal de Versailles du 28 mai 1918
- Mort pour la France par jugement du tribunal de Paris du 10 février 1915
Références
[modifier | modifier le code]- Historique 1921, p. 11.
- Historique 1921, p. 18.
- Historique 1921, p. 20.
- Historique 1921, p. 25.
- Historique 1921, p. 27.
- Historique 1921, p. 35.
- Historique 1921, p. 10.
- Historique 1921, p. 11-12.
- Historique 1921, p. 13-14.
- Historique 1921, p. 21-22.
- Historique 1921, p. 23.
- Historique 1921, p. 31.
- « 16 février 1918 : dissolution du 262e régiment d’infanterie – Les guerres d'hier au jour le jour », sur lhistoireenrafale.lunion.fr, (consulté le )
- Historique 1921, p. 36.
- Michel Goya, Les vainqueurs : comment la France a gagné la Grande guerre, Paris/impr. en Italie, Tallandier, , 347 p. (ISBN 979-10-210-2541-7, OCLC 1050336937, DOI 10.3917/talla.goya.2018.01, lire en ligne)
- Historique 1921, p. 42.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Historique 1921, p. 7.
- Historique 1921, p. 49.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Journal de Marche et d'Opérations, Service Historique de la Défense cote 26 N 731/6
- Historique du 262e Régt d'Infanterie, Charles-Lavauzelle & Cie, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Photographies du 262e RI », sur chtimiste.com