Hyaloperonospora parasitica
Mildiou des crucifères
Règne | Chromista |
---|---|
Division | Oomycota |
Classe | Oomycetes |
Ordre | Peronosporales |
Famille | Peronosporaceae |
Genre | Hyaloperonospora |
Hyaloperonospora parasitica, le Mildiou des crucifères[1], est une espèce d'oomycètes phytopathogènes de la famille des Peronosporaceae. C'est l'un des agents pathogènes du mildiou. Il a pour hôtes les crucifères telles que le chou et Arabidopsis thaliana. À l'heure actuelle, c'est un organisme à hôte obligatoire, c'est-à-dire qu'on ne parvient pas à le cultiver sur milieu de culture artificiel.
Impact économique
[modifier | modifier le code]En agriculture, il génère des pertes non négligeables sur les récoltes de colza, du chou et autres brassicacées.
Usage scientifique
[modifier | modifier le code]Il est utilisé dans le monde de la recherche en phytopathologie, car son développement est ni trop rapide ni trop lent (de l'ordre d'une semaine de conidiospore à conidiospore), et ses effets ne sont en général pas létaux pour la plante. Ainsi, il permet une mesure fine des degrés de résistance de la plante hôte en fonction des traitements appliqués[2].
Liste des formes
[modifier | modifier le code]Selon NCBI (28 août 2014)[3] :
- forme Hyaloperonospora parasitica f. brassicae
- forme Hyaloperonospora parasitica f. raphani
Systématique
[modifier | modifier le code]Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant., 2002[4],[5].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Botrytis sous le basionyme Botrytis parasitica Pers., 1796[4].
Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Mildiou des crucifères[1].
Hyaloperonospora parasitica a pour synonymes[4] :
- Botrytis parasitica Pers., 1796
- Mucor botrytis Sowerby, 1803
- Peronospora parasitica (Pers.) Tul., 1854
- Peronospora parasitica (Pers.) de Bary, 1863
Publication originale
[modifier | modifier le code]- (en) Ovidiu Constantinescu et Jamshid Fatehi, « Peronospora-like fungi (Chromista, Peronosporales) parasitic on Brassicaceae and related hosts », Nova Hedwigia, vol. 74, no 3, , p. 291-338 (ISSN 0029-5035 et 2363-7188, DOI 10.1127/0029-5035/2002/0074-0291).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. 2002 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant., 2002 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Hyaloperonospora parasitica (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Hyaloperonospora parasitica (Persoon) Constantinescu (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant. (2002) (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 19 janvier 2023
- Un exemple de l'usage d’Hyaloperonospora parasitica dans la recherche scientifique : (en) Annalisa Iavicoli, Emmanuel Boutet, Antony Buchala et Jean-Pierre Métraux, « Induced systemic resistance in Arabidopsis thaliana in response to root inoculation with Pseudomonas fluorescens CHA0 », Molecular Plant-Microbe Interactions, American Phytopathological Society, vol. 16, no 10, , p. 851-858 (ISSN 0894-0282 et 1943-7706, PMID 14558686, DOI 10.1094/MPMI.2003.16.10.851)..
- NCBI, consulté le 28 août 2014
- V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 19 janvier 2023
- Constantinescu et Fatehi 2002, p. 310-315