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Matilda Joslyn Gage

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Matilda Joslyn Gage
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Clinton Liberal Institute (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Hezekiah Joslyn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Maud Gage Baum (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
History of Woman Suffrage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Matilda Joslyn Gage
Signature

Matilda Electa Joslyn Gage, née à le à Cicero (New York) et morte le à Chicago, est une féministe, abolitionniste, libre-penseuse, essayiste, américaine.

Enfance et formation

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Matilda Joslyn est la fille et enfant unique du docteur en médecine Hezekiah Joslyn (en) et de son épouse Helen Joslyn, tous les deux abolitionnistes. Elle passe son enfance dans une maison qui faisait partie du Chemin de fer clandestin, réseau de refuges et de routes qu'empruntaient les esclaves noirs s’enfuyant vers les États libres des États-Unis et le Canada. Son père lui donne une éducation qui se démarque de celle donnée habituellement aux jeunes femmes de son temps, notamment en lui donnant des cours d’anatomie et de physiologie. Il tente en vain pour qu'elle puisse suivre une formation de médecin[1],[2],[3],.

L'abolitionniste

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Elle est envoyée en prison pour avoir enfreint le Fugitive Slave Act, loi criminalisant l'assistance apportée aux esclaves. En dépit de problèmes financiers et médicaux (notamment cardiaques), elle s'engage pour défendre la cause des femmes, des Afro-Américains et des Amérindiens

Militantisme féministe

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La National Women's Rights Convention de Syracuse.
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Joslyn Gage commence à s'impliquer dans le mouvement féministe en 1852 alors qu'elle prend la parole à la National Women's Rights Convention qui se tient à Syracuse. Elle devient une amie de Elizabeth Cady Stanton et donne des conférences pour soutenir les droits des femmes[1].

La guerre de Sécession
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Pendant la guerre de Sécession, un moratoire général a été décrété au sein du mouvement pour les droits des femmes afin que les femmes puissent consacrer leurs efforts aux efforts de guerre[1].

Au lendemain de la guerre
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En mai 1866, Matilda Joslyn Gage joint les rangs de l'American Equal Rights Association. En 1869, l'association se scinde en deux, d'un côté la National Woman Suffrage Association fondée par Matilda Joslyn Gage, Elizabeth Cady Stanton et Susan B. Anthony et de l'autre l'American Woman Suffrage Association fondée par Lucy Stone et ses amies[1],[2].

La National Woman Suffrage Association
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Lors de l'élection présidentielle américaine de 1872 , Matilda Joslyn Gage mène une campagne en faveur de Ulysses S. Grant[1].

Matilda Joslyn Gage est régulièrement élue présidente de la National Woman Suffrage Association de 1875 à 1876.

À la convention de 1876, elle s'engage contre un groupe de policiers qui voulaient interdire la manifestation sous prétexte qu'elle était illégale, et obtient gain de cause. Elle signe avec Lillie Devereux Blake la Déclaration des droits des femmes du centenaire de 1876[1],[2],[4].

Radicalisme
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Matilda Joslyn Gage est alors considérée comme une féministe plus radicale que Susan B. Anthony et même Elizabeth Cady Stanton (avec qui elle écrit l'historique History of Woman Suffrage). Comme cette dernière, elle était très critique envers la religion, mais s'était mis à dos une partie des féministes conservatrices comme Frances Willard et la Woman's Christian Temperance Union[5],[6].

Elle participe à l'ouvrage dirigé par Elizabeth Cady Stanton, The Woman's Bible (La Bible de la femme) et devient théosophiste par l'influence de ses enfants et de leurs conjoints.

Prix et distinctions

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En 1993, Margaret W. Rossiter dénomme le phénomène de minimisation des réalisations des femmes qu'elle étudie effet Matilda en l'honneur de Matilda Joslyn Gage[7].

  • Woman as an inventor. (réimpr. 2004, éd. Matilda Joslyn Gage Foundation) (1re éd. 1870, éd. F.A. Darling), 21 p. (OCLC 505281146),
  • The declaration of rights of women : 1876, Aberdeen Area Chapter of NOW, , 68 p. (OCLC 2774117),
  • Woman, Church, and State (réimpr. 1 janvier 2002, aux éd. Humanity Books) (1re éd. 1893), 532 p. (ISBN 9781591020073, lire en ligne),
  • History of Woman Suffrage: 1861-1876, Andesite Press, 13 avril 2009, rééd. 13 août 2015, 978 p. (ISBN 9781298843333),

Références

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  1. a b c d e et f (en-US) Mark C. Carnes (dir.), John Arthur Garraty (dir.) et Elizabeth Zoe Vicary (rédactrice), American National Biography, vol. 8 : Fishberg - Gihon, New York, Oxford University Press, USA, , 968 p. (ISBN 9780195127874, lire en ligne)
  2. a b et c (en-US) « Matilda Joslyn Gage | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en-US) « Gage, Matilda Joslyn - Freethought Trail - New York », sur freethought-trail.org (consulté le )
  4. (en-US) « Matilda Joslyn Gage | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  5. (en-US) « Matilda Joslyn Gage », sur biography.yourdictionary.com (consulté le )
  6. a et b (en-US) « Gage, Matilda Joslyn », sur National Women’s Hall of Fame (consulté le )
  7. « L'effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques », sur France Culture, (consulté le )

Pour approfondir

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Liens internes

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Liens externes

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