Aurothiomalate de sodium
Aurothiomalate de sodium | |
Identification | |
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Nom UICPA | 2-(auriosulfanyl)-3-carboxypropanoate de sodium |
Synonymes |
Myochrysine |
No CAS | |
No ECHA | 100.032.242 |
Code ATC | M01 |
PubChem | 16760302 |
ChEBI | 35863 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C4H4AuNaO4S |
Masse molaire[1] | 368,093 ± 0,01 g/mol C 13,05 %, H 1,1 %, Au 53,51 %, Na 6,25 %, O 17,39 %, S 8,71 %, |
Considérations thérapeutiques | |
Classe thérapeutique | Antiarthritique |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L’aurothiomalate de sodium est un composé polymérique d'or dérivé de l'acide thiomalique, qui est utilisé pour ses effets immunosuppresseurs pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et d'autres polyarthrites inflammatoires[2]. Le produit sera commercialisé en France vers 1940 sous le nom de Myochrysine[3].
Histoire de l'utilisation
[modifier | modifier le code]Premièrement proposé en France par Forestier en 1929, l’utilisation des sels d’or était à l’époque un traitement controversé ; ce traitement n’était pas accepté par la communauté internationale, « et les Américains ne reconnaîtront son efficacité et sa relative innocuité qu’en 1973 ». Le traitement des douleurs articulaires de Raoul Dufy par sels d’or en 1940 « apporta en quelques semaines un mieux si spectaculaire… que Dufy se vantait de pouvoir de nouveau courir pour prendre un tramway en marche »[3].
Culture populaire
[modifier | modifier le code]L' Aurothiomalate de sodium fut utilisé sous le nom de thiomalate de sodium d'or, comme poison dans l'épisode 15 de la saison 2 de Dr.House.
Références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Jessop, J. D. et al., « A long-term five-year randomized controlled trial of hydroxychloroquine, sodium aurothiomalate, auranofin and penicillamine in the treatment of patients with rheumatoid arthritis », British journal of rheumatology, vol. 37, no 9, , p. 992–1002 (DOI 10.1093/rheumatology/37.9.992)
- Claude Lamboley, « Deux rhumatisants au soleil du Midi : Renoir et Dufy », Académie des Sciences et Lettres de Montpellier : Séance publique du 6 décembre 2010, , p. 345-361 (lire en ligne [PDF], consulté le )