Aïcha Snoussi
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
عائشة سنوسي |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activité |
Site web |
---|
Aïcha Snoussi (arabe : عائشة السنوسي), née en à Tunis, est une artiste tunisienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1989[1], elle effectue ses études universitaires à l'Institut supérieur des beaux-arts de Tunis, puis obtient un master en beaux-arts à l'université Paris-Sorbonne[2], et s'installe à Paris[3].
Dans un premier temps, elle commence sa carrière professionnelle en tant que graveuse, mais devient par la suite une peintre spécialisée dans les tableaux de grandes dimensions suivant les styles de Jérôme Bosch et Georges Bataille[4]. L'artiste se bat contre la discrimination exercée envers les femmes et les personnes non blanches au sein du monde de l'art[5]. Elle est notamment invitée pour parler du lien entre l'art et le féminisme au centre Pompidou en 2019[6].
Elle est lauréate du prix SAM pour l'art contemporain 2020[7].
Expositions
[modifier | modifier le code]Intéressée par le concept de suppression de la division de l'espace entre artiste et visiteur au sein des galeries, elle invite ces derniers à contribuer sur place à ses œuvres[8]. On note par ailleurs la présence de la sexualité et du corps humain d'une façon très marquée dans les œuvres d'Aïcha Snoussi, à travers la combinaison de la science et de la mystique[9],[10].
Lors de son exposition de 2016 à l'ambassade de la Tunisie à Londres, elle présente un tableau peint en rouge sur les murs de l'ambassade[11]. En 2017, une série de ses illustrations, Le Livre des anomalies, est exposée à la foire d'art contemporain Art Paris[12],[13],[14].
Parmi les autres expositions auxquelles elle a participé ou bien organisé, on peut citer :
- Galerie Yahia (Tunis, 2013)[3] ;
- Jazz à Carthage (Tunis, 2008)[15] ;
- Cité internationale des arts (Paris, 2015)[3] ;
- Plateforme Parallèle (Tunis, 2016)[16] ;
- Somerset House (Londres, 2017)[17] ;
- Art Brussels (Bruxelles, 2018)[18],[19] ;
- Galerie La La Lande (Paris, 2019)[3],[20] ;
- Comme Nous Brûlons (Paris, 2019)[21].
- B7L9 (La Marsa, 2019)[22] ;
- Investec Cape Town Art Fair (Le Cap, 2020)[23] ;
- « Nous étions mille sous la table » (Palais de Tokyo, 2022)[7].
Art LGBTQ+
[modifier | modifier le code]L'identité de l'artiste en tant que personne queer est manifeste dans ses créations[24]. En 2019, elle est choisie avec douze autres artistes pour exposer ses œuvres la galerie parisienne La La Lande dans le cadre des célébrations de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie[20].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Undefined Scrolls: Aïcha Snoussi », sur loveartexhibitions.com, (consulté le ).
- (en) « Aïcha Snoussi », sur agorgi.com (consulté le ).
- (en) « Bio », sur aichasnoussi.tumblr.com (consulté le ).
- (en) « Snoussi, Aïcha », sur 1-54.com (consulté le ).
- « La Poudre : L'art & La Poudre #2 - À Beaubourg », sur podcasts.apple.com (consulté le ).
- « Suivez en direct Lauren Bastide & La Poudre », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
- Charlotte Fauve, « Dalila Dalléas Bouzar, Aïcha Snoussi et Laura Henno : trois lauréates du prix SAM à découvrir à Paris », Télérama, (ISSN 0040-2699, lire en ligne, consulté le ).
- Adnen Jdey, « Aïcha Snoussi : quand le dessin réinvente les sexes de l'art », sur nawaat.org, (consulté le ).
- Khadija Djellouli, « Aïcha Snoussi », sur ideomagazine.com, (consulté le ).
- Noémie Zyla, « Aïcha Snoussi, la face cachée de la beauté », sur femmesdetunisie.com, (consulté le ).
- (en) Harry Johnstone, « Tunisia Talents », sur nataal.com (consulté le ).
- Adnen Jdey, « Aïcha Snoussi : quand le dessin réinvente les sexes de l'art », sur nawaat.org, (consulté le ).
- (en) « Spring in Paris and London: Market fever for Contemporary African art », sur happeningafrica.com, (consulté le ).
- Gwenaël Ben Aissa, « Au fil des pages : l'étrange univers d'Aïcha Snoussi », sur iam-africa.com, (consulté le ).
- « Aïcha Snoussi », sur repertoire-artistestunisiens.com, (consulté le ).
- « Aïcha Snoussi », sur plateformeparallele.com (consulté le ).
- Roxana Azimi, « À la foire 1:54 de Londres, l'art africain sur son 31 », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Special Feature: Art Brussels 2018 (Part 1) », sur artviewer.org, (consulté le ).
- Inès Ben Azouz, « La galerie tunisienne AGorgi présente à la foire d'art contemporain Art Brussels », sur ideomagazine.com, (consulté le ).
- « Treize artistes tunisiens célèbrent à Paris la journée contre l'homophobie », sur mondafrique.com, (consulté le ).
- « Comme nous brûlons ! », sur friction-magazine.fr, (consulté le ).
- « Exposition inaugurale de B7L9 Climbing Through The Tide le 16 mars à la Station d'art Bhar Lazreg », sur tekiano.com, (consulté le ).
- (en) Ladi'Sasha Jones (en), « Aïcha Snoussi and Alida Rodrigues: Constructed Mythos », sur theartmomentum.com, (consulté le ).
- Nora Saïeb, « Immersion dans l'univers singulier d'Aïcha Snoussi », sur linstant-m.tn, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- (en) Celine Angbeletchy, « Aïcha Snoussi | On deconstructing eroticism and sexuality through art », sur griotmag.com, (consulté le ).