Givry-en-Argonne
Givry-en-Argonne | |
Église Saint-Laurent. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Antoine Bourguignon 2020-2026 |
Code postal | 51330 |
Code commune | 51272 |
Démographie | |
Gentilé | Givryens, Givryennes |
Population municipale |
454 hab. (2021 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 03″ nord, 4° 53′ 21″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 185 m |
Superficie | 7,66 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Givry-en-Argonne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située à 15 km de Sainte-Menehould et à 45 km de Châlons-en-Champagne.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ante, le Fossé 03 de la commune de Givry-en-Argonne, le Fossé 01 de la commune de Neuville-aux-Bois, le Fossé 04 de la commune du Châtelier, le ruisseau de l'Étang de Braux Foret, le ruisseau de l'Étang Neuf, le ruisseau des Pres de Givry et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Ante, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans l'Aisne à Verrières, après avoir traversé onze communes[2].
Six plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la Grande Queue (3,3 ha), le Bâtard (3,1 ha), l'étang de Givry, d'une superficie totale de 14,7 ha (11,4 ha sur la commune), l'étang de la Grande Rouillie, d'une superficie totale de 37,5 ha (37,5 ha sur la commune), l'étang de Profondon (5,4 ha) et l'étang Flamin (4,9 ha)[Carte 1],[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Givry-en-Argonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (42,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,2 %), prairies (21,1 %), terres arables (19,8 %), eaux continentales[Note 3] (8,9 %), zones urbanisées (8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Givré (1164-67)[16].
Le nom de Givry vient du toponyme de langue gauloise Gabriacum qui désigne un bois peuplé de chevreuils[17].
L'Argonne est une région naturelle de la France, qui chevauche les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse, à l'est du bassin parisien.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une charte est octroyée à Givry-en-Argonne par Renard de Dampierre en février 1229 ; les habitants de Givry jouissent de divers "sauvements et droit de bourgeoisie". En 1614, François Courtin est baron de Givry-en-Argonne, Rémicourt, Bournonville, la Maison-Dieu et Saint-Mard-sur-le-Mont en partie ; sa femme, Jeanne Lescalopier, accorde à Jacques Laurent, curé du lieu, une maison destinée à lui servir de presbytère (11 juin 1622).
La baronnie de Givry est érigée en marquisat en faveur de Jean Courtin (Paris, décembre 1653). Puis en 1704, ce marquisat est donné à N. de Mesmes, comte d'Avaux, avec confirmation des foires et marchés établis audit lieu depuis 1530. Jean-Antoine de Mesmes, comte d'Avaux et de Neufchâtel, premier président au Parlement de Paris, le vend à Charles-Louis Lefèvre de Bellefontaine, moyennant 90 000 livres (19 août 1712).
Le 8 avril 1759, la dame de Givry (?) passe transaction avec les habitants au sujet du presbytère et des bois et usages. En mai 1768, des Lettres patentes données à Versailles autorisant Charles-Marie de Baillet, comte d'Épense, seigneur d'Élise, Daucourt, Vieil-Dampierre, Dommartin-sur-Yèvre et Brabant-le-Roi, à prendre le titre de marquis de Baillet : les officiers publics de Givry-en-Argonne, devront à l'avenir dater leurs actes du lieu de Baillet, sauf à y ajouter les mots de "ci-devant Givry"[18].
Le moulin de Givry en Argonne
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimé et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[19].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [20], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :
- la communauté de communes du Canton de Ville-sur-Tourbe ;
- la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne ;
- la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould.
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[21].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 454 habitants[Note 4], en évolution de +0,44 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune est un lieu touristique et de promenade grâce à l'étang et au camping.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Laurent, à pans de bois, est construite en 1830 ; sa façade est en pierre[32]. Elle a été restaurée en 2001.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles-François Delacroix (1741-1805), député à la Convention nationale, père du peintre Eugène Delacroix.
- Henri Patizel (1871-1960), maire de Givry, conseiller général et sénateur de la Marne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Givry-en-Argonne » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Givry-en-Argonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Ante »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Givry-en-Argonne et Argers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Givry-en-Argonne ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, , p. 212.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 173
- Archives de la Marne, 1E 35, Titres de Famille : divers actes (voir le répertoire du site des archives). https://archives.marne.fr/ark:/86869/1fxjtq56d4lw
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP / Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 92.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Stephen Thiebault, « Givry-en-Argonne: Rémi Jacquet de retour aux affaires : Le « nouveau » maire n’en est pas à son coup d’essai à la tête de la commune. Il avait déjà exercé cette fonction entre 1989 et 2001. Il évoque les projets du village », L'Union, (lire en ligne).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- « De vibrants hommages rendus à Rémi Jacquet, le maire disparu de Givry-en-Argonne », sur lunion.com, (consulté le ).
- « Politique ville - Givry-en-Argonne », sur politique-ville.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Vie religieuse de la paroisse Saint Rouin d’Argonne Sud », sur site du Diocèse de Châlons-en-Champagne, (consulté le ).