Aller au contenu

Vérac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vérac
Vérac
Le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Fronsadais
Maire
Mandat
Dominique Bec
2020-2026
Code postal 33240
Code commune 33542
Démographie
Population
municipale
930 hab. (2021 en évolution de +1,2 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 59′ 32″ nord, 0° 20′ 24″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 69 m
Superficie 8,59 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine La Lande-de-Fronsac
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Libournais-Fronsadais
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vérac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vérac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Vérac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Vérac

Vérac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Fronsadais entre Libourne et Saint-André-de-Cubzac. Le village est situé sur un coteau

Le village, traversé par le 45e parallèle, est de ce fait situé à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Galgon, La Lande-de-Fronsac, Mouillac, Périssac, Saint-Genès-de-Fronsac, Val de Virvée, Tarnès et Villegouge.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Vérac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Lande-de-Fronsac[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (11,1 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vérac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vérac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 372 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 372 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[15].

La seigneurie de Vérac (alias Veyrac olim Beyrac) est citée dès le XIIe siècle. La Famille de Pommiers, connue depuis le XIe siècle, tire son titre de sire de la sirerie (ou baronnie) de Pommiers, dont le château est situé à l'extrémité de la commune de Vérac et de Villegouge sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. Cette famille était seigneur de Vérac et Sire de Pommiers dès le XIIe siècle. Les sires de Pommiers avaient le droit de haute justice sur la paroisse. Guillaume-Sanche III de Pommiers au milieu du XIVe siècle, est sire de Pommiers et vicomte de Fronsac. La seigneurie de Vérac sera transmise par mariage entre les familles nobles de Pommiers ; Achard ; de Fronsac[20] ; de Brons-cézerac, du début du XIVe siècle à la fin du XIXe siècle.

Monument disparu

[modifier | modifier le code]

Ce château seigneurial aujourd'hui disparu fut construit au XVe siècle par un membre de la famille Achard, sire de Pommiers[21] ; seigneur de Vérac. Il était situé en lieu et place du parking actuel du collège Léo Drouyn, dans le bourg du village. Il s'écroula au XVIIIe siècle et comme il ne fut pas relevé, la famille Achard retourna loger au château de Pommiers qui demeura l'unique château seigneurial de Vérac.

Monument rattaché à Vérac après la révolution

[modifier | modifier le code]

Lieu-dit Mongie-La Chapelle[22]. Ancien Prieuré Sainte Magdeleine de La Mongie alias Prieuré de La Mongie[23]. Cette ancienne Seigneurie foncière était un prieuré de Religieuses, très rare en Aquitaine aux XIIe et XIIIe siècles, appelé : Sainte Madeleine de La Mongie, fondé après 1179. Il faisait partie des Prieurés de l'ordre de Fontevraud, propriété de l'abbaye de Fontevraud en Anjou (Maine-et-Loire) et visité par les Ecclésiastique de Galgon[24]. Il était situé aux limites des villages de Galgon, de Villegouge et de Vérac au lieu-dit actuel Mongie-La-Chapelle, route de La Mongie[25]. Ces religieuses étaient généralement des veuves de l'Aristocratie, comme l'indique le nom de « Madeleine » dans l'organisation de cet ordre monastique. Les bâtiments conventuels de cet ancien prieuré étaient situés au lieu dit actuel La Mongie, route de La Mongie à Vérac. Ce petit prieuré de la Mongie disposait d'une Église paroissiale catholique sous le vocable de Notre-Dame, comme c'était l'usage pour les prieurés de femmes dans l'Ordre fontevriste[26].

Ce prieuré ne relevait pas de la paroisse de Vérac. Sa petite paroisse aujourd'hui disparue, comportait une chaire, des fonts baptismaux, un maître autel et un cimetière. L'église paroissiale Notre-Dame de la Mongie relevait de l'abbaye de Fontevraud en Anjou. Elle était en ruine en 1778. Il n'en reste rien. À la Révolution française, les bâtiments et une partie des parcelles sont rattachés à la Commune de Vérac[27] ; une autre partie des parcelles sans bâtiment sont elles, sur la Commune de Villegouge[28].

Notons que ce prieuré de moniales fontevristes était situé à une très courte distance de la Commanderie de Queynac, fondée par l'Ordre du Temple, et située à Galgon[29]. Ce même Ordre du Temple, possédait également une autre commanderie à La Lande-de-Fronsac, proche de Vérac.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 2014 Jack Pineaud    
mars 2014 En cours Dominique Bec   Cadre

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 930 habitants[Note 4], en évolution de +1,2 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
660618731677588629636616618
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
606607609617619549521534512
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
536563512526519507468490467
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
510550465581656715776785877
2017 2021 - - - - - - -
923930-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Agriculture

[modifier | modifier le code]
  • Viticulture
  • Fonderie

Équipements, services et vie locale

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
La façade occidentale est romane. Elle est surmontée d'un mur-pignon orné de modillons sculptés. Son portail est de style gothique et date d'une restauration du XVe siècle.
À l’intérieur, l’église est composée d’une abside décorée d’arcatures et d’une nef lambrissée. Le chœur est voûté d’ogives à la fin du XVe siècle.
En 1864, la nef est couverte d’une voûte en plein cintre de brique. L'église Saint-Cybard conserve un ostensoir offert par l’empereur Napoléon III. Il se compose d’un socle orné sur sa face principale de l’Agneau pascal et au dos d’une aigle impériale avec un blason. Les côtés sont décorés de grappes de raisin et d’épis de blé. Ce socle est surmonté d’un ange sur la tête duquel repose la partie principale, d’où partent des rayons de soleil. Au centre, des grappes de raisin, des épis de blé ainsi que des têtes d’angelots sont représentés. Une croix ornée de fleurs surmonte le tout.
On trouve également une statue, du XIXe siècle, présentant Notre-Dame-de-Bon-Secours. La Vierge, coiffée d’un diadème en métal, porte dans ses bras l’Enfant Jésus, qui tient un globe dans sa main droite. Son autre main est brisée. Le drapé bleu de la Vierge, orné de fleurs dorées, tombe sur une robe rouge sombre, décorée du même motif. Il y avait une dévotion particulière à Notre-Dame de Bon Secours, avec pèlerinage le .
Les modillons romans : On trouve une série de modillons romans sculptés, datant du XIIe siècle, supportant la corniche de la façade occidentale et celle de la façade nord de la nef. Les thèmes sont des classiques de l'iconographie romane : rappels des péchés capitaux, en particulier la luxure, avec une copulation, un homme ithyphallique (mais ayant été défiguré) ; les animaux et masques diaboliques ; des têtes humaines terrorisées etc. Pour plus d'information, voir l'Iconographie des modillons romans.
Sur le mur sud de la nef on trouve les traces d'un cadran canonial gravés sur une pierre. Ces cadrans solaires primitifs étaient utilisés par le clergé pour déterminer les moments d'accomplir certains actes liturgiques.
Epitaphes disparues: En 1624, était peint sur le mur du chœur de l'église, côté Évangile, une épitaphe pour le repos de l'âme de noble Jacques Achard de Vérac, gentilhomme ordinaire de la Chambre des rois[35]; Henri III (roi de France), Henri IV (roi de France) et Louis XIII, en attitude de prière, entouré de son épouse [Marie Portier de Caillières] et de ses enfants. Cette épitaphe a aujourd'hui disparu. Il était écrit : " 15 Août 1624, à l'honneur d'honorable seigneur Jacques Achard, écuyer, seigneur de Vérac, Litterie et Pommiers, qui servit à trois rois, et qui fut bienvenu à chacun des trois ; mais, sous le tiers d'iceux, la mort le vint abattre. Il commença à servir auprès du roi Henri III qui, voyant sa vertu, le fit pour sa valeur gentilhomme de la chambre du roi. Il tint même rang auprès de Henri IV et sous le roi Louis [XIII], sous qui cette belle âme de son corps s'envola dans les cieux et après fut conduit à ce lieu pour être enseveli sous cette triste lame[36]. "
Dans le chœur, était fixée une autre plaque épitaphe, aujourd'hui disparue, posée après 1783. En effet, en 1778, éclate un conflit entre les habitants de Vérac et le vicomte de Brons, seigneur (jure uxoris) de Vérac. Ce dernier revendique les honneurs de l’Église (droits d'un banc dans l'église, de recevoir le pain bénit, d'aller à l'offrande et de prendre place et premier rang dans les processions et cérémonie devant le peuple). En 1783, les habitants par déférences pour l'illustre naissance et l'ancienneté de la noblesse de leur nouveau seigneur, en remerciement des bienfaits dont il a comblé leur église, lui reconnaissent un ban à la première place près de la balustrade. Il pourra placer une épitaphe sur le mur du chœur, accompagnée de l'écusson de ses armoiries. Ce privilège sera attaché à la famille de Brons, à la condition qu'elle conserve dans la paroisse de Vérac, son principal manoir (le château de Pommiers (Vérac))[37]. Cette plaque de marbre gravée indiquait donc la sépulture dans l'église Saint-Cybard, de noble Louis-François de Fronsac, né le à Vérac. Il était seigneur de Vérac, et à ce titre, avait droit de sépulture et de litre funéraire dans l'église Saint Cybard. Cette plaque a été apposé par sa fille et héritière, mademoiselle Henriette-Charlotte de Fronsac, vicomtesse de Brons, dame de Vérac, dame du château de Pommiers, dame de Virelès et de la maison noble de Leyterie. Elle était l'épouse du Vicomte de Brons, qui sera le dernier seigneur de Vérac jusqu'en 1789. Il était gravé en latin :
Hic beatam resurrectionem expectat nobilissimus vir celsus et potens dominus Ludovicus Franciscus de Fronsac, dominus hujus loci de Verac, dominus de Pommiers, Litterie, Virelles, Girard in Fronsadesio [Fronsadais], Lachapelle, Gardedeuil in Petracorio [Périgord], Labriasse in Engulismensi [Angoulême, Angoumois] provincia. A priscis loci istius dominis et stirpe d’Achard, quorum nomina imaines et scuta entilitiae regione extant, meterne ortus : paterne vero, ab antiqud stirpe dominorum de Fronsac. Patri amantissimo maerens ponebat haeres et unica superstes natas Henrica Carola de Fronsac, vicecomitissima de Brons, uxor celsi et potentis viri Joannis Baptistae Antonii de Brons de Verac militis, vicecomitis de Brons, domini de Verac, Pommiers, Litterie, Virelles, Labriasse, Girard, et aliorum locorum, 1777[38].
  • Tour de Vérac. Moulin à vent élevé sur le plateau du tertre. Le seigneur de Vérac, Jean-Antoine de Brons le surélève en 1776 pour servir de lieu d'observation ou de repère géodésique. Aujourd'hui elle se trouve au milieu du collège Léo-Drouyn. Elle a été restauré il y a peu de temps.
  • Maison noble de Gaubert (Gobert). Édifice du XVIIe siècle. En 1781, ce fief est acheté par un conseiller du Parlement de Bordeaux, monsieur Brudieu de Pellet[39].
  • Maison noble de Leyterie[40].
  • Maison Cap d'Oustaud. Complexe archéologique et funéraire découvert lors de travaux récents. Ensemble architectural qui débute à la période mérovingienne avec une fonction de nécropole[41].
  • Château de Pommiers[42]. Ce château a été élevé sur les restes d'une villa gallo-romaine[43]. Au XVIIIe siècle, des tombes furent découvertes lors de travaux[44]. Il était entouré de larges fossés creusés dans le roc[45]. Le château fort fut modifié au XVIIIe siècle à la mode de l'époque[46].


Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Les Châteaux historiques et vinicoles de la Gironde, Édouard Guillon, Bordeaux, 1869.
  • Raymond Guinodie, Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement : accompagnée de celle des monuments religieux, civils et militaires, de celle des ordres monastiques, de celle des ducs, comtes, marquis, vicomtes, chevaliers, etc., Libourne, R. Guinodie, , 500 p. (lire en ligne)

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Lande-de-Fronsac, il y a deux villes-centres (Cadillac-en-Fronsadais et La Lande-de-Fronsac) et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Vérac et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de La Lande-de-Fronsac », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vérac ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Vérac », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vérac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. Branche cadette des anciens vicomtes de fronsac, issus de la famille Taillefert, comtes d'Angoulême.
  21. Château de Pommiers (Vérac).
  22. Coordonnées GPS (assistant de navigation) : 44° 59′ 54,1″ N, 0° 18′ 45,2″ O (Google Maps). Les Lieu-dits La Mongie et Mongie-La Chapelle, situés à Vérac "route de La Mongie", constituent aujourd'hui un petit hameau d'habitations et de bâtiments agricoles à la frontière avec les villages de Galgon et de Villegouge.
  23. Le nom gascon de Mongie (Mongiá) signifie moine (monges) ; lieu d'un Couvent de moines ou de moniales.
  24. voir https://prieuresfontevristes.fr/france/liste-des-prieures/
  25. Archives départementales de Maine-et-Loire à Angers, Dossier de l'abbaye royale de Fontevraud ; dossier Prieuré Fontevriste (cote 184H : prieuré de la Mongie, Vérac : Administration du prieuré, Aveux rendus à l'abbesse, baux à ferme du temporel, quittances, notes et affaires ecclésiastiques) ; Inventaire Sommaire des archives départementales de la Gironde, série G, Archives diocésaines G 833 (1611-1760) p. 550, N°48 Vérac : Sainte Magdeleine de la Mongie, unie à l'Abbaye de Fontevrault [dossier de réclamations] ; Abbayes et prieurés de l'Ancienne France, p. 106, Vérac : Sainte Madeleine de la Mongie..., par Charles Beaunier, 1910.
  26. Gensbeitel Christian. Topographie et architecture des monastères féminins en Aquitaine (XIe-XIIIe siècle) : un dossier lacunaire. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 133, N°315-316, 2021. Le monachisme féminin dans l’Europe méridionale au Moyen Âge. pp. 397-423.
  27. voir Cadastre de Vérac : parcelles et bâtiments à "La Mongie" et à "Mongie-la-chapelle".
  28. voir Cadastre de Villegouge : parcelles à "Lamongie".
  29. Cette commanderie templière disposait de son église paroisiale, Notre-Dame de Queynac, aujourd'hui en ruine.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. L'église Saint-Cybard sur le site de l'Office de tourisme du Fronsadais.
  35. voir Gentilhomme de la chambre et Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi.
  36. Raymond Guinodie, Histoire de Libourne, 1845, p. 212.
  37. Gérard Aubin, La Seigneurie en bordelais d'après la pratique notariale (1715-1789), p. 418 et note no 93.
  38. Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement, 1845 par Raymond Guinodie.
  39. Gérard Aubin, La Seigneurie en bordelais d'après la pratique notariale (1715-1789), p. 385 et note no 143. Il était déjà propriétaire, depuis 1765, d'une maison noble avec sa Métairie dans la paroisse de Villegouge.
  40. Voir généalogie de la famille de Balavoine seigneurs de Pontus, Litterie (à Vérac), Corbin. Famille noble. Alliances : Achard de Pommiers (Achard de Vérac), de Fronsac, de Corbin. source (Armorial du bordelais, sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne, par Pierre Meller).
  41. Patrice Cambra, « Vérac (Gironde). Cap d’Oustau » [notice archéologique], Archéologie médiévale ; URL : http://journals.openedition.org/archeomed/9131 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.9131 ; Revue Archéologique de Bordeaux, tome CVII, année 2016, p. 31-38 : Le complexe archéologique et funéraire « Cap d’Oustaud » à Vérac (Gironde).
  42. Siège de l'ancienne sirerie (ou baronnie) de Pommiers. Le château, qui existait déjà au XIIIe siècle, fut agrandi au XIVe siècle.
  43. On y découvrit des médailles romaines, dont une de l’empereur Antonin.
  44. En 1740, en creusant un fossé, des ouvriers trouvèrent des tombeaux taillés dans le roc de deux en deux parfaitement alignés, des glaives rongés par la rouille, des vases de plusieurs formes, des ossements pulvérisés, des fragments de glaives et des javelines.
  45. Les prisons furent creusées dans le roc et sont toujours visibles aujourd'hui. Son enceinte était d’une grande étendue, à cheval sur les communes actuelles de Vérac et de Villegouge
  46. Une aile des anciens communs du château a été transformé en Chapelle castrale privée à la fin du XXe siècle.
  47. Jean-Antoine de Brons, Journal d’Émigration, Éditions de l'Entre-Deux-Mers, transcription et annotation de Patrick Richet, préface de Michel Figeac, 2014 (ISBN 978-2-37157-001-6).