Philippe de Dieuleveult
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Cimetière du Minihic-sur-Rance (d) |
Nom de naissance |
Philippe Jacques Marie de Dieuleveult |
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Conjoint |
Diane de Torquat de La Coulerie (d) (de à ) |
Enfant |
Tugdual de Dieuleveult (d) |
A travaillé pour |
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Philippe de Dieuleveult, né le à Versailles et disparu le aux abords des chutes d'Inga au Zaïre, est un journaliste reporter d'images et animateur de télévision français.
De 1981 à 1984, il coanime sur Antenne 2 le célèbre jeu télévisé La Chasse aux trésors dans lequel, chaque semaine, il incarne le rôle du journaliste-aventurier prêt à tous les exploits aux quatre coins du monde. Il disparaît au Zaïre en 1985, probablement par noyade lors de la descente en rafting du fleuve Zaïre. Certains de ses proches remettent en doute cette version.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Philippe de Dieuleveult est issu d'une ancienne famille bretonne, la famille de Dieuleveult[1]. Il est le benjamin d'une fratrie de sept frères, dont Yves (1938), Jacques (1939-1989), Guy (1941-1973), Jean (1942-2015), Hugues (1946) et Éric (1950-1991).
Il est élevé durement par sa mère : « Aux prises quotidiennes avec sept garnements, ma mère avait décidé que l'ordre et l'autorité seraient maintenus. Elle se promenait donc, du matin au soir avec une ceinture de cuir suspendue à sa taille. J'ai souvent éprouvé le contact de cette lanière de cuir qui parfois m'a fait saigner »[2].
En 1977, il se marie avec Diane de Torquat, qui est une descendante du corsaire Robert Surcouf, avec laquelle il aura trois enfants : Erwann (1978), Tugdual (1981) et une fille, Anaïd, née le , quelques jours après sa disparition.
Formation et débuts
[modifier | modifier le code]Il accomplit son service militaire au 1er régiment de chasseurs parachutistes. Il est diplômé « Conducteur de travaux "Bâtiment" » de l'ESTP (1975)[réf. nécessaire].
Successivement cadreur, puis pigiste à Antenne 2, Philippe de Dieuleveult se destine assez vite au reportage. En , il se classe troisième à l'émission des télévisions francophones La Course autour du monde qui permet aux candidats, en échange d'un reportage par semaine diffusé sur les télévisions francophones organisatrices, de partir à la découverte du monde pendant quatre mois, caméra Super 8 au poing[réf. nécessaire].
Carrière audiovisuelle
[modifier | modifier le code]En 1979, Philippe de Dieuleveult est engagé comme journaliste reporter d'images (JRI) par Jean-Claude Criton, journaliste, producteur et réalisateur d'une émission spéciale pour FR3 (Le Nouveau Vendredi de Jean-Marie Cavada) sur le Tchad. En 1980, juste après la révolution iranienne, il accompagne Alain Dubos (vice-président de Médecins sans frontières) en Iran dans une mission d'exploration clandestine, à des fins d'aide humanitaire[3]. Selon le site Observatoire de l'action humanitaire, il est bénévole pour MSF France[4].
À partir du , il coanime sur Antenne 2 l'émission de jeu La Chasse aux trésors, tout d'abord avec Philippe Gildas. Le jeu passionnera le public francophone pendant plus de quatre ans. Enregistrant l'émission chaque semaine dans un pays différent dans le monde entier, il marque alors les téléspectateurs par sa sympathie, son humour et ses prises de risques (chute depuis un hélicoptère, plongée sous-marine, saut en parachute en direct, etc.). L'émission, diffusée le dimanche soir, arrivera souvent en tête des audiences. Il chevauche souvent une Yamaha Ténéré pour effectuer ses explorations[5]. Il coanime l'émission avec Jean Lanzi et Marie-Thérèse Cuny en 1982, puis avec Didier Lecat et Elsa Manet. Le dernier numéro, qui se déroule à Ndjolé, au Gabon, est diffusé sur la TSR le puis sur Antenne 2 le 2 décembre suivant.
En 1980, Philippe de Dieuleveult frôle de peu la noyade en tentant d'accéder au fort Boyard en mer agitée. Il y reste coincé trois heures avant d'être secouru en hélicoptère. Cet épisode inspire par la suite Jacques Antoine (créateur de La Chasse aux trésors) dans la création de l'émission télévisuelle Fort Boyard[6].
Autres activités
[modifier | modifier le code]Dans le même temps que ses activités télévisuelles, Philippe de Dieuleveult enregistre en 1984 un disque, Los Angeles 84, à l'occasion des Jeux olympiques de Los Angeles. Puis il publie son autobiographie, J'ai du ciel bleu dans mon passeport (Grasset), qui en l'espace de cinq semaines devient un best-seller avec plus de 300 000 exemplaires vendus.
Ce passionné d'aventures en Afrique envisage aussi de participer au Paris Dakar 1985/1986 en tant que journaliste chroniqueur des étapes. Finalement, ce sera Gérard Holtz qui le remplacera.
À noter que c'est justement sur ce Rallye Dakar 1986 que disparaîtra Jean-Paul Le Fur[7]qui avait participé avec lui sur ses émissions télévisés de 1981 à 1984, accident d'hélicoptère qui a causé entre autres la mort aussi de Thierry Sabine et du chanteur Daniel Balavoine. Son ami Michel Colucci dit Coluche disparaîtra également cinq mois et cinq jours plus tard dans un accident de moto sur la Côte d'Azur le 19 juin 1986[8].
Officier de réserve de la DGSE
[modifier | modifier le code]Parallèlement à ses activités dans les médias, Philippe de Dieuleveult appartient à la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), le service de renseignement français. Cette appartenance est révélée par son frère Jean lors d'une émission de télévision sur France 2, le [9].
Disparition
[modifier | modifier le code]Déroulement des faits
[modifier | modifier le code]Expédition « Africa Raft » (4 juillet-5 août 1985)
[modifier | modifier le code]En 1985, Philippe de Dieuleveult entreprend, avec une dizaine de compagnons, la descente en rafting du fleuve Zaïre, deuxième fleuve du monde par son débit après l'Amazone avec 50 000 m3/s. L'explorateur démarre sa descente fluviale depuis le lac Tanganyika. Il s'agit de l'expédition « Africa-Raft », comprenant deux radeaux pneumatiques. Sont membres de cette expédition, outre Dieuleveult lui-même, André Hérault, Richard Jeannelle, Angelo Angelini, Nelson Bastos, enfin Guy Colette et Lucien Blockmans[10]. Quant à François Laurenceau et Jean-Louis Amblard, ils renonceront au dernier moment à les accompagner, ce qui leur sauvera la vie, contrairement à leurs six compagnons d'infortune[11].
Disparition le 6 août 1985
[modifier | modifier le code]Le , ses deux radios cessent d'émettre, alors que l'équipe établit une communication quotidienne avec Paris. Philippe de Dieuleveult disparaît avec six autres membres de l'opération dans les chutes d'Inga. Un autre membre de l'équipe, Thierry Sadoun, n'est pas à bord de l'expédition et a pu rejoindre Paris[12].
François Laurenceau et Jean-Louis Amblard, devant la dangerosité des chutes d'Inga, réputées infranchissables (ce qui a justifié la construction du chemin de fer Matadi-Kinshasa entre 1890 et 1898), avaient abandonné le matin de la tragédie et étaient restés au bivouac sur l'île aux Hippopotames. Sept heures après le départ des rafts, les deux hommes parviennent à pied au barrage d'Inga où ils se retrouvent face à des gendarmes en alerte. Ils apprennent que le télex de Kinshasa annonçant le passage de l'expédition est bien arrivé au poste de sécurité du barrage afin de ne pas prendre les membres de l'expédition pour des mercenaires voulant plastiquer les installations, « mais le responsable de la sécurité l'a gardé sous son coude et a envoyé des patrouilles sur les rives », selon Laurenceau et Amblard[13].
Annonce publique audiovisuelle de sa disparition les jours suivants
[modifier | modifier le code]La disparition de l'équipe est annoncée dans les journaux télévisés d'Antenne 2 des 10[14] et [15].
Enquête
[modifier | modifier le code]Le correspondant de l'AFP qui a communiqué l'information à sa rédaction relate la disparition de Dieuleveult et de son équipe dans les rapides du fleuve Zaïre dans les colonnes du Monde le [16]. Il est entre-temps déclaré persona non grata par les autorités zaïroises et expulsé du pays[17],[18].
En 1994, France 2 présente les révélations de l'ancien officier zaïrois Okito Bene-Bene, qui affirme que Philippe de Dieuleveult ne serait pas mort dans un accident sur le fleuve Zaire mais aurait été exécuté par les services secrets zaïrois[19].
En 2006, Jérôme Pin et Tugdual de Dieuleveult, 25 ans, fils de Philippe, réalisent une enquête qui fait l'objet d'un documentaire diffusé par Canal+ révélant « les enjeux cachés de sa disparition, dans le jeu complexe des relations franco-africaines[20] »[21].
En 2020, l'Institut national de l'audiovisuel présente une rétrospective des reportages consacrés à la disparition de Philippe de Dieuleveult et aux différentes interprétations auxquelles cette disparition a donné lieu[22].
La même année, Alexis de Dieuleveult, neveu de Philippe, prenant la suite des recherches de son père Jean décédé, publie aux éditions Balland, Noyade d'État[23], un ouvrage exposant des « détails mettant à mal la thèse de l'accident par noyade que défendent les gouvernements français et zaïrois »[24]. Le paraît chez le même éditeur une réédition de l'ouvrage sous titrée « Je ne veux pas me taire », augmentée d'une centaine de pages présentant de nouveaux éléments[25] que l'auteur détaille le sur RTL[26]. En février 2023, Alexis de Dieuleveult demande la réouverture de l'enquête et porte à nouveau plainte contre X pour assassinat[27].
Pistes sur sa disparition
[modifier | modifier le code]Hypothèse d'un accident par noyade
[modifier | modifier le code]Selon le journal belge Le Soir en date du , c'est la thèse de l'accident qui est la plus vraisemblable[28][source insuffisante].
Hypothèse d'une bavure militaire
[modifier | modifier le code]En 2006, une enquête réalisée par Tugdual de Dieuleveult et Jérôme Pin pour Lundi Investigation, diffusée le sur Canal+[29], présente en effet un autre point de vue.
Selon ce reportage, la version la plus crédible est celle soutenue par Jean-Louis Amblard, à savoir une bavure[a] de l'armée zaïroise sur trois des participants (Philippe de Dieuleveult, Angelo Angelini et Lucien Blockmans) à bord du raft nommé « Françoise » et d'une noyade pour les quatre autres (André Hérault, Richard Janelle, Guy Colette et Nelson Bastos) sur le « Godelieve » dont l'épave est retrouvée disloquée alors que le « Françoise » est récupéré intact, accosté le long d'une petite crique[30]. Cette version est aussi soutenue par l'amiral Pierre Lacoste, chef de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) à l'époque, et Gérard d'Aboville dans le reportage de Tugdual, mais l'absence d'indices sur la bavure laisse planer le doute.
Hypothèse d'un assassinat
[modifier | modifier le code]L'hypothèse de son assassinat a été évoquée en 1994 par Okito Bene-Bene, un ex-officier des services secrets zaïrois qui affirme, dans un livre intitulé J’ai vu mourir Philippe de Dieuleveult chez Michel Lafon, que Dieuleveult a été éliminé avec d'autres membres de l'expédition. Il affirme que les autorités zaïroises pensaient que l'expédition Africa Raft était un commando qui venait attaquer le barrage d'Inga.
Dans ce livre, Okito Bene-Bene, réfugié en Belgique en 1990 et aujourd'hui décédé, dit avoir assisté à l'exécution de Philippe de Dieuleveult. Il décrit en détail ses dernières heures. Après avoir été mis au cachot et avoir subi des heures d'interrogatoire dans un camp militaire, il aurait été exécuté avec quatre de ses compagnons dans la nuit du [31].
À la suite de la parution du livre de Bene-Bene, Jean de Dieuleveult, le frère de Philippe de Dieuleveult, porte plainte contre X pour assassinat, avec constitution de partie civile de la famille. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne relance une enquête et interroge plus de 25 militaires français en poste au Zaïre au moment de la mort de Dieuleveult. Leurs témoignages ne corroborent pas l'hypothèse d'un assassinat. De plus, le seul corps retrouvé de l'équipe, Guy Colette, est exhumé et n'affiche aucun impact de balle. La brigade criminelle conclut que la thèse de l'assassinat ne tient pas. En 1999, les services français retiennent donc la thèse de l'accident comme « la plus plausible à 99 % »[32].
Cette hypothèse de l'assassinat, qui ne s'appuie que sur la parole de Bene-Bene, est cependant relancée dans une enquête publiée par le journal XXI en et intitulée « Les crocodiles du Zaïre »[33]. La journaliste Anna Miquel[34], à la suite de plusieurs séjours en République démocratique du Congo (ex Zaïre) rapporte des témoignages d'anciens des services de sécurité de Mobutu ainsi que des documents qui racontent que Philippe de Dieuleveult a été arrêté puis éliminé avec d'autres de ses compagnons d'aventure[35]. Parmi les documents de l'enquête d'Anna Miquel dans l'ex Zaïre, il y a un procès-verbal d'audition qui dit que le (deux jours après la disparition officielle des sept membres de l'expédition « Africa Raft » dans les chutes d'Inga), Philippe de Dieuleveult a été interrogé à Kinshasa par un officier de la « Division spéciale présidentielle » (DSP), la garde personnelle de l'ex-président Mobutu Sese Seko. Les divers témoignages publiés dans l'article vont dans le même sens.
Le procès-verbal de cet interrogatoire, que la journaliste affirme avoir retrouvé, débute selon elle par « L'an mille neuf cent quatre-vingt-cinq, le huitième jour du mois d'août, a été entendu le prévenu Philippe Dieuleveult ». Ce document porte selon la journaliste l'en-tête de la DSP et la mention « pro-Justicia ». Toujours selon elle, il est estampillé « République du Zaïre » et porte deux signatures : celle du « major K. », « chef d'opérations » et celle du « comparant » Philippe de Dieuleveult, authentifiée par son frère Jean de Dieuleveult[36]. Ce dernier saisit le procureur de la République[37] en 2009 pour ouvrir à nouveau le dossier et porter plainte pour assassinat contre X précisant que d'après lui, il y a eu une manipulation de l'État français, dont Roland Dumas est alors le ministre des Affaires étrangères[38],[39].
Cependant, les enquêteurs de la brigade criminelle française déterminent que les documents utilisés par Anna Miquel sont des faux, dont le prétendu procès-verbal d'audition de Philippe de Dieuleveult sur lequel sa signature a été « scannée, et rehaussée à l'encre »[40].
Un droit de suite est donnée début janvier 2010 par la revue XXI[41].
Un documentaire produit par Gaumont TV et France Télévisions intitulé Dieuleveult, les disparus du fleuve et diffusé le sur France 2 reprend cette thèse controversée[42]. Écrit par Anna Miquel et Yannick Saillet, il est jugé complotiste par l'émission Arrêt sur images, qui rappelle que Anna Miquel est « la même journaliste qui signait en 2008 l'enquête de XXI qui se basait sur un document qui a depuis été déclaré faux par la brigade criminelle française »[43]. Ce documentaire est également dénoncé par les enfants de Philippe de Dieuleveult : ceux-ci fustigent « un film qui est un tissu d'approximations et de suppositions ». Ils déclarent : « Ce qui nous pose problème, c'est que l'on diffuse de tels documentaires, faits par des gens qui travaillent n'importe comment[40]. » À l'inverse, celui-ci a été approuvé par leur cousin Alexis de Dieuleveult[44].
Publication
[modifier | modifier le code]- Philippe de Dieuleveult, J’ai du ciel bleu dans mon passeport, Paris, Grasset, , 292 p. (ISBN 2-246-34421-2).
Discographie
[modifier | modifier le code]- Los Angeles 84 (single), Polydor, 1984 (Philippe Adler - François Bernheim), à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1984[45],[46]
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Hommages
[modifier | modifier le code]- Le groupe français Gold rend hommage à Philippe de Dieuleveult dans sa chanson Capitaine abandonné (décembre 1985), en même temps qu'à Arnaud de Rosnay, disparu en 1984 (mais également à Philippe Jeantot)[47].
- Le , l'animateur et présentateur météo Alain Gillot-Pétré lui rend l'hommage suivant lors de la cérémonie des 7 d'or diffusée à la télévision :
« Je voudrais confier quelques mots au vent des voyageurs, un vieux copain. Chez nous, gens de télé, certains ont des ressorts à leurs semelles et des billets d'évasion plein les poches. Ils portent la caméra au cœur et sur l'épaule. Pour moi, ce sont des découvreurs d'oxygène. Philippe de Dieuleveult est de ceux-là. Je le dis comme je le pense. Je le dis comme tout le monde le pense. Philippe nous manque dans un coin de notre écran, mais si forte que soit l'injustice de l'absence, ce n'est pas notre affaire, c'est la sienne. On n'est jamais fou quand on choisit, on perd toujours quand on recule. En ne mettant aucune frontière entre sa vie et son métier, il nous a tous touchés, tous étonnés, tous plu. C'est rare, un ami devenu qu'on ne connaît pas. Le silence est acide, vaste comme la forêt ou l'océan où les fleuves se perdent. Libre, libre tout simplement, comme Philippe de Dieuleveult, tel qu'en lui-même la vie l'a fait et que voici maintenant…[réf. souhaitée] »
- Une rue de Marnay (Haute-Saône) porte son nom.
- Un gymnase à Vernouillet (Yvelines) ainsi qu'un espace omnisports au Plessis-Trévise (Val-de-Marne) portent son nom.
- Une salle des fêtes au Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine) porte son nom.
- Une crèche à Viroflay (Yvelines) porte son nom.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Dans cette région, les militaires zaïrois vivent dans la psychose d'une invasion de Kadhafi et ont l'ordre de tirer à vue sur toute personne suspecte. N'étant pas avertis de l'expédition de raft, ils auraient tiré sur les membres du premier raft qui sont les seuls à avoir franchi le passage dangereux du fleuve.
Références
[modifier | modifier le code]- Article « Dieuleveult (de) » dans le Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle sur Gallica.
- Extrait de son livre J'ai du ciel bleu dans mon passeport publié dans Télé 7 Jours no 1271, semaine du 6 au 12 octobre 1984.
- Philippe Brassart, Depuis trente ans, l'humanitaire défie les frontières de la souffrance (1), www.ladepeche.fr, 11 mars 2001 (consulté le 22 novembre 2018)
- Médecins Sans Frontières - Historique, www.observatoire-historique.org (consulté le 22 novembre 2018)
- XT 600Z Ténéré, l'autre XT, www.yamaha-motor.fr, 1983 (consulté le 22 novembre 2018)
- Guillaume Comont, Épisode 5 : 1913-1980 : de l'abandon à la nouvelle vie, www.fortboyard.net, 30 août 2005 (consulté le 22 novembre 2018)
- « Page dédiée à Jean-Paul Le Fur », sur lachasseauxtresors.tv (consulté le ).
- Bernard Pascuito, Célébrités : 16 morts étranges, Coluche, pages 151 à 166, l'Archipel, 2010
- « Extrait vidéo » [vidéo], sur ina.fr
- Bernard Pascuito, Célébrités : 16 morts étranges, « Philippe de Dieuleveult », page 138, l'Archipel, 2010
- Idem.
- (en) French TV Host, 6 Others Missing on Congo River Trip, www.latimes.com, 11 août 1985 (consulté le 22 novembre 2018)
- Arnaud Bédat, L'énigme Dieuleveult, P.-M. Favre, , p. 62.
- « Disparition de Dieuleveult : Antenne 2 Midi » [vidéo], sur ina.fr,
- « De Dieuleveult : Antenne 2 Le Journal de 20h » [vidéo], sur ina.fr,
- Nicolas Baby, « Les naufragés du Zaïre », Le Monde, (lire en ligne)
- « Expulsion provisoire du correspondant de l'AFP », Le Monde, (lire en ligne)
- « Expulsion du correspondant de l'AFP », Le Monde, (lire en ligne)
- « Nouvelle révélation à propos de la mort de Philippe De Dieuleveult : F2 Le Journal 20H » [vidéo], sur ina.fr,
- « Philippe de Dieuleveult : Enquête sur un mystère », sur lachasseauxtresors.tv,
- « Philippe de Dieuleveult : Enquête sur un mystère », sur youtube.com
- « 6 août 1985, la mystérieuse disparition de Philippe de Dieuleveult », sur ina.fr,
- Alexis de Dieuleveult 2020.
- « Alexis de Dieuleveult. Noyade d'État. La mort de Philippe de Dieuleveult », sur editions-balland.com
- « Noyade d'État : la mort de Philippe de Dieuleveult », sur cultura.com
- « Décès de l'animateur Philippe de Dieuleveult : l'hypothèse d'une bavure militaire », sur rtl.fr,
- Le Parisien, « "Affaire Dieuleveult : le neveu de l’animateur réclame la vérité sur sa disparition en 1985" »,
- « La disparition de l'expédition Dieuleveult : l'accident, thèse la plus vraisemblable », article du journal Le Soir du 20 août 1985.[source insuffisante]
- [PDF] « Philippe De Dieuleveult : enquête sur un mystère - Une enquête de Tugdual de Dieuleveult et Jérôme Pin », communiqué de presse de l'émission Lundi Investigation du 13 décembre 2006 sur Canal+.
- Bernard Pascuito, Célébrités : 16 morts étranges, Archipoche, , p. 98.
- « entretien avec Okito Bene-Bene ».
- Patricia Tourancheau, L'envers de Maigret. Travail anonyme en équipe: les policiers de la Crime s'effacent derrière la légende, www.liberation.fr, 2 août 1999 (consulté le 22 novembre 2018)
- France inter, « De Dieuleveult exécuté? », France Inter, (lire en ligne [archive] [https://www.lefigaro.fr/international/2008/10/15/01003-20081015ARTFIG00024-dieuleveult-aurait-ete-assassine-sur-ordre-.php%5D)
- Bio d'Anna Miquel, Les auteurs du numéro 4, Le Blog de XXI, 16 octobre 2008.
- Europe 1, « L'affaire Philippe de Dieuleveult »,
- « Philippe de Dieuleveult n'est pas mort noyé, selon le magazine XXI »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Monde.fr avec AFP, 14 octobre 2008.
- « Mort de Philippe de Dieuleveult : que s'est-il vraiment passé ? », Le Post.fr, 24 juillet 2009.
- « Mort de Philippe de Dieuleveult, "les preuves qui manquaient" » (consulté le )
- Philippe Mirkovic, « "Mon oncle a été assassiné" affirme dans un livre le neveu de l'aventurier Philippe de Dieuleveult », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
- Vladimir de Gmeline, « "Dieuleveult, les disparus du fleuve" sur France 2 : un doc' plein d'approximations, les enfants du défunt consternés », Marianne, (consulté le ).
- « Affaire Dieuleveult : droit de suite », Le Blog de XXI, 14 janvier 2010.
- Patrice Gascoin, « "Dieuleveult, les disparus du fleuve" : l'enquête controversée de France 2 », France bleu, (consulté le )
- « Philippe de Dieuleveult : le docu de France 2 jugé "complotiste" - Par Pauline Bock | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net, (consulté le )
- https://www.ouest-france.fr/medias/france-2/le-fils-de-philippe-de-dieuleveult-fustige-le-documentaire-de-france-2-dans-une-tribune-9b295d5c-f556-11ed-954e-25a7e463632a
- « Philippe de Dieuleveult - Los Angeles 84 », bide-et-musique.com (consulté le 24 novembre 2018).
- www.lachasseauxtresors.tv/images/lundi_investigation.pdf
- Fabien Lecoeuvre, 1001 histoires secrètes de chansons, Editions du Rocher, , 608 p. (ISBN 978-2-268-09848-7, lire en ligne), « Capitaine abandonné »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Diane de Dieuleveult, Philippe, Grasset, , 184 p. (ISBN 2-246-37841-9)
- Arnaud Bédat, L'Énigme Dieuleveult, Lausanne/Paris, Favre, , 158 p. (ISBN 2-8289-0231-5)
- Diane de Dieuleveult, Philippe de Dieuleveult : La Chasse aux souvenirs, Rennes, Ouest-France, , 130 p. (ISBN 2-7373-0456-3)
- Okito Bene Bene, J’ai vu mourir Philippe de Dieuleveult : Un ex-officier des services secrets du Zaïre parle, Paris, Michel Lafon, , 215 p. (ISBN 2-84098-063-0)
- Anna Miquel, Les Crocodiles du Zaïre, Revue XXI, 2008, 20 p [lire en ligne]
- Alexis de Dieuleveult, Noyade d'État, Paris, Balland, , 245 p. (ISBN 978-2-94063-253-4, BNF 46630042)
- Alexis de Dieuleveult, Noyade d'État « Je ne veux pas me taire » (nouvelle édition), Paris, Balland, , 360 p. (ISBN 978-2-940719-27-3)
Documentaires
[modifier | modifier le code]- Tugdual de Dieuleveut et Jerôme Pin, Philippe de Dieuleveult : Enquête sur un mystère, émission Lundi Investigation diffusée sur Canal+ le . [voir en ligne]
- Anna Miquel et Yannick Saillet (réalisation Yannick Saillet), Dieuleveult, les disparus du fleuve, diffusé sur France 2 le . [voir en ligne]
Ressources radiophoniques
[modifier | modifier le code]- Fabrice Drouelle, « La disparition de Philippe de Dieuleveult » [audio], émission Affaires sensibles (54 min), France Inter, (rediffusion du 28 septembre 2020, avec l'interview d'Alexis de Dieuleveult).
- Jean-Alphonse Richard, « Philippe de Dieuleveult : une disparition mystérieuse » [audio], émission L'heure du Crime (41 min), RTL, .
Ressource vidéo
[modifier | modifier le code]- Philippe David, « Quand il y a mensonge d'État, il faut reconnaître son erreur » [vidéo], émission Philippe David dans tous ses états (43 min), Sud Radio, sur la chaîne YouTube de Sud Radio, .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- La Chasse aux trésors
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Agence nationale de documentation (qui serait impliquée dans sa disparition, selon certaines hypothèses)
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :