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Saint-Gilles-Pligeaux

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Saint-Gilles-Pligeaux
Saint-Gilles-Pligeaux
L'église paroissiale Saint-Gilles et la chapelle Saint-Laurent.
Blason de Saint-Gilles-Pligeaux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Gildas Guyader
2020-2026
Code postal 22480
Code commune 22294
Démographie
Gentilé Saint-Gillois, Saint-Gilloise
Population
municipale
305 hab. (2021 en évolution de +7,39 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 51″ nord, 3° 05′ 36″ ouest
Altitude 260 m
Min. 183 m
Max. 302 m
Superficie 19,45 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Gilles-Pligeaux
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Saint-Gilles-Pligeaux

Saint-Gilles-Pligeaux [sɛ̃ ʒil pliʒo] (Sant-Jili-Plijo en breton) est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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Localisation

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Saint-Gilles-Pligeaux se trouve à vol d'oiseau à 21 km au sud de Guingamp et à 29 km au sud-ouest de Saint-Brieuc.

Communes limitrophes de Saint-Gilles-Pligeaux
Saint-Connan
Kerpert Saint-Gilles-Pligeaux Le Vieux-Bourg
Canihuel

Géologie et relief

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De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem et Saint-Gilles-Pligeaux, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 270 m, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

Hydrographie

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La commune est arrosée par le Sulon, qui borde la commune au sud. Le Sulon coule au pied du massif granitique de Quintin dont il marque la limite sud.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 15,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Gilles-Pligeaux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Extraction de matériaux 0,05 % 1
Terres arables hors périmètres d'irrigation 14,0 % 279
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 69,5 % 1 383
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 11,3 % 225
Forêts de feuillus 5,0 % 100
Forêts mélangées 0,1 % 2
Source : Corine Land Cover[12]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pleiaut et Sanctus Egidius en 1156 et en 1166, Pleiau en 1190, Pligeau en 1316, Ploegeau en 1368, Parochia Sancti Egidii an Pligeu en 1371, ecclesia Beati Egidii de Pligeau en 1393, Saint Gille en Pligeaux en 1473, Pligeau en 1516[13], Sainct Gilles en 1535 et en 1536, Saint Gilles in Pligeau en 1574[14].

L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.

Pligeaux viendrait de pleiaut (paroisse primitive)[14], de ploe (paroisse) et de Igeau (Saint Ygeaux) ; plejao, le « plaid », une assemblée médiévale qui se réunissait quatre fois par an à Saint-Gilles-Pligeaux, n'explique pas le nom du toponyme qui est en «Plou», comme souvent en Bretagne.

Le Moyen Âge

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Saint-Gilles-Pligeaux fait partie de la Cornouaille, donc de l'évêché de Quimper jusqu'en 1791, lorsqu'elle fut rattachée à l'évêché de Saint-Brieuc.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[15], en Sainte-Brigitte »[16].

La Révolution

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Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Pligeaux[17].

Le XXe siècle

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Les guerres du XXe siècle

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Le monument aux Morts porte les noms des 73 soldats morts pour la Patrie[18] :

  • 69 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1861 1862 André Le Ny   propriétaire
1959 1971 Joseph Jacob DVG  
1971 1977 Noël Jéron DVG instituteur
1977 1983 Arsène Le Bars DVD Retraité
1983 1995 Gilbert Le Lepvrier DVG Agriculteur
1995 2014 Francis Le Moigne DVD Retraité
2014 En cours Gildas Guyader DVG Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 305 habitants[Note 1], en évolution de +7,39 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8281 0599761 0731 1421 1351 1571 2111 136
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0881 1241 1641 1181 1221 2211 2211 2291 216
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2261 2301 1991 1101 040957910795693
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
668593491398352299299301277
2014 2019 2021 - - - - - -
280305305------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Gilles-Pligeaux et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. Cartulaire de Redon
  14. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Gilles-Pligeaux ».
  15. « Château des Salles à Sainte-Brigitte », sur Infobretagne.com (consulté le ).
  16. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Notice no PA00089622, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Notice no PA00089621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Menhir de Kergornec », notice no PA00089626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Menhir de Kergornec », notice no PA00089625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Menhir de Crec'h Ogel », notice no PA00089624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Personnalités liées à la commune

. Hervé Mahé, né en 1909 à Saint-Gilles-Pligeaux, décathlonien français, quatre fois champion de France dans les années 1930.

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Articles connexes

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Liens externes

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