Saint-Gilles-Pligeaux
Saint-Gilles-Pligeaux | |||||
L'église paroissiale Saint-Gilles et la chapelle Saint-Laurent. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Kreiz-Breizh | ||||
Maire Mandat |
Gildas Guyader 2020-2026 |
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Code postal | 22480 | ||||
Code commune | 22294 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Gillois, Saint-Gilloise | ||||
Population municipale |
305 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 22′ 51″ nord, 3° 05′ 36″ ouest | ||||
Altitude | 260 m Min. 183 m Max. 302 m |
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Superficie | 19,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rostrenen | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Saint-Gilles-Pligeaux [sɛ̃ ʒil pliʒo] (Sant-Jili-Plijo en breton) est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Gilles-Pligeaux se trouve à vol d'oiseau à 21 km au sud de Guingamp et à 29 km au sud-ouest de Saint-Brieuc.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem et Saint-Gilles-Pligeaux, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 270 m, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par le Sulon, qui borde la commune au sud. Le Sulon coule au pied du massif granitique de Quintin dont il marque la limite sud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 15,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Gilles-Pligeaux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Extraction de matériaux | 0,05 % | 1 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 14,0 % | 279 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 69,5 % | 1 383 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 11,3 % | 225 |
Forêts de feuillus | 5,0 % | 100 |
Forêts mélangées | 0,1 % | 2 |
Source : Corine Land Cover[12] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Pleiaut et Sanctus Egidius en 1156 et en 1166, Pleiau en 1190, Pligeau en 1316, Ploegeau en 1368, Parochia Sancti Egidii an Pligeu en 1371, ecclesia Beati Egidii de Pligeau en 1393, Saint Gille en Pligeaux en 1473, Pligeau en 1516[13], Sainct Gilles en 1535 et en 1536, Saint Gilles in Pligeau en 1574[14].
L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.
Pligeaux viendrait de pleiaut (paroisse primitive)[14], de ploe (paroisse) et de Igeau (Saint Ygeaux) ; plejao, le « plaid », une assemblée médiévale qui se réunissait quatre fois par an à Saint-Gilles-Pligeaux, n'explique pas le nom du toponyme qui est en «Plou», comme souvent en Bretagne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Saint-Gilles-Pligeaux fait partie de la Cornouaille, donc de l'évêché de Quimper jusqu'en 1791, lorsqu'elle fut rattachée à l'évêché de Saint-Brieuc.
Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[15], en Sainte-Brigitte »[16].
La Révolution
[modifier | modifier le code]Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Pligeaux[17].
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les guerres du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le monument aux Morts porte les noms des 73 soldats morts pour la Patrie[18] :
- 69 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 305 habitants[Note 1], en évolution de +7,39 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Gilles, classée au titre des monuments historiques depuis 2003[22].
- Chapelle seigneuriale Saint-Laurent dans l'enclos paroissial, également classée en 1979[23].
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté.
-
Le chevet de l'église paroissiale Saint-Gilles.
-
Fontaine située en contrebas de l'église paroissiale.
-
La chapelle Saint-Laurent.
-
La chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté.
- Menhirs de Kergornec : ces 2 menhirs sont classés au titre des monuments historiques en 1971[24],[25].
- Tumulus de Colleredo inscrit aux monuments historiques.
- Menhir de Crec'h Ogel classé au titre des monuments historiques en 1971[26].
-
Le menhir de Kergornec.
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Le deuxième menhir de Kergornec.
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Le menhir de Crec'h Ogel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Gilles-Pligeaux et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Cartulaire de Redon
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Gilles-Pligeaux ».
- « Château des Salles à Sainte-Brigitte », sur Infobretagne.com (consulté le ).
- Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence, , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00089622, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir de Kergornec », notice no PA00089626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir de Kergornec », notice no PA00089625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir de Crec'h Ogel », notice no PA00089624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
. Hervé Mahé, né en 1909 à Saint-Gilles-Pligeaux, décathlonien français, quatre fois champion de France dans les années 1930.