Aller au contenu

Apium

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Le genre Apium, au sens large (incluant Helosciadium) regroupe des plantes herbacées, appelées aches ou céleris, de la famille des Apiacées (ou Ombellifères). L'espèce la plus connue est le céleri commun, dont plusieurs variétés sont cultivées comme légumes ou plantes condimentaires.

Apium désignait chez les latins des ombellifères appelées ache domestique ou ache sauvage[1].

C'est ce genre qui a donné son nom à la famille des Apiacées.

Caractéristiques générales

Plantes herbacées bisannuelles, à petites fleurs blanchâtres groupées en ombelles.

Distribution

Les espèces de ce genre sont originaires des régions tempérées de l'ancien monde : Europe, Afrique du Nord, Asie occidentale. L'ache se plait dans les sols salés, en bord de mer, de la Corse à la Norvège.

Liste d'espèces

Des études de phylogénie moléculaire [2] font apparaître une séparation au sein de genre Apium, entre la branche Apium et le sous-genre Helosciadium que l'on doit rattacher à la tribu des Oenantheae. Le genre Apium ne comporterait, en Europe, que l'espèce Apium graveolens [3].

Selon ITIS (17 juin 2016)[4] :

On cite aussi Apium inundatum(L.) Rchb.f. voir Helosciadium inundatum (L.) ex W.D.J.Koch (Ache inondée)

Selon GRIN (17 juin 2016)[5] :

Utilisation

  • légume : céleri-branche, céleri-rave
  • Plante condimentaire : céleri
  • En décoration architecturale du Moyen Âge, la feuille d'Ache a été souvent reproduite lors de la période ogivale ainsi que dans l'art du blason.

Histoire

Les Grecs en couronnaient les vainqueurs des Jeux isthmiques : les vertes tiges de l'ache couronnent le front de ce vainqueur heureux (Pindare)[7].

Symbolisme

Elle symbolise une jeunesse triomphante et joyeuse. Si elle jouait un rôle important dans les cérémonies funèbres, c'était pour indiquer l'état d'éternelle jeunesse, auquel le défunt venait d'accéder[7].

Références

  1. Pierre Nobel et Alfredo Perifano, La transmission des savoirs au Moyen Âge et à la Renaissance: Du XIIe au XVe siècle. Presses Univ. Franche-Comté, 2005 - (ISBN 2-84867-096-7), 9782848670966. 401 pages. Lire en ligne
  2. Downie & al. [2000,2001]
  3. Taxonomic revision of European Apium L. s.l.: Helosciadium W.D.J.Koch restored A. C. Ronse , Z. A. Popper, J. C. Preston, M. F. Watson [2010]
  4. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 17 juin 2016
  5. USDA, Agricultural Research Service, National Plant Germplasm System. Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxonomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland., consulté le 17 juin 2016
  6. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 17 juin 2016
  7. a et b Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :