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Traductions de la Bible

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L'original du Tanakh, proche de l'Ancien Testament, est écrit en hébreu à l'exception de certains passages de Daniel, Ezra, et Jérémie qui sont en araméen.

Les différentes parties du Nouveau Testament ont été écrites en grec.

Traductions en langues anciennes

Les versions en hébreu du Pentateuque et de l’Ancien Testament ont d'abord été traduites en araméen. On appelle « Targoum » ces traductions, souvent proches de commentaires. La traduction en grec la plus connue, dite des Septante, a été entreprise à Alexandrie, sous les Ptolémées.

Le canon du judaïsme (Massora) fut fixé autour du Ier siècle et d'importants écarts subsistaient entre les versions hébreux et le texte des Septante. Motivées par la volonté de réduire les écarts entre les versions des deux langues, on assiste vers cette même période à diverses entreprises de révision du texte des Septante (souvent qualifiées de recension), celles d'Aquila, de Symmaque et de Théodotion[1]. La traduction en syriaque (dialecte de l'araméen) commence aussi au Ier siècle. La traduction de la Torah en syriaque est attribuée au roi Abgar V d'Edesse (voir Peshitta). Méliton de Sardes, qui vivait au IIe siècle, parle d'une version syriaque de l'Ancien Testament.

Au IIIe siècle, Origène écrit les Hexaples, une Bible polyglotte en six colonnes, présentant le texte hébreu, sa translittération et les trois révisions grecques mentionnées ci-dessus. La Bible chrétienne canonique fut formellement établie par l'évêque Cyrille de Jérusalem en 350 et confirmée par le Concile de Laodicée en 364. En 367, Athanase d'Alexandrie y ajouta l'Apocalypse.

La traduction du grec en langue gotique de l’Ancien et du Nouveau Testament a été faite par Wulfila vers 350. Au temps d'Ephrem le Syrien (IVe siècle), toute la Bible avait été rendue en syriaque.

La Vulgate en latin fut établie par saint Jérôme, à partir de la version hébraïque de l’Ancien Testament entre 382 et 420. Les précédentes traductions en latin sont connues sous le nom collectif de Vetus Latina.

Au Ve siècle, saint Mesrob traduisit la Bible en arménien. À la même époque, Rabbula évêque d'Edesse, traduit le Nouveau Testament en syriaque pour remplacer le Diatessaron (voir Peshitta). De la même période datent les traductions en copte, éthiopien et géorgien.

Traductions en langues modernes

Parmi les premières traductions complètes, on recense[2] celles en :

Notes et références

  1. Et Dieu parla grec : la Bible des Septante
  2. [1], Catholic Encyclopedia.
  3. Une traduction éditée entre 1400 et 1500 environ est consultable en ligne [(fr) lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes

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