Aller au contenu

Brumath

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 janvier 2011 à 21:36 et modifiée en dernier par Tzeentch (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Brumath
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Bas-Rhin (Strasbourg)
Arrondissement Strasbourg-Campagne
Intercommunalité C.C. de la région de Brumath
Maire Étienne Wolff
Code postal 67170
Code commune 67067
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 58″ nord, 7° 42′ 33″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 189 m
Élections
Départementales Brumath (chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Brumath
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Brumath
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Brumath
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Voir sur la carte administrative du Bas-Rhin
Brumath
Liens
Site web Site officiel de la commune


Brumath (qui se prononce /bry.mat/) est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.

Ses habitants sont appelés les Brumathois.

Géographie

Brumath se trouve sur la route nationale 63 à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud de Haguenau. Elle est également desservie par l'autoroute A4 qui la contourne par l'ouest.

La Zorn traverse la ville et le canal de la Marne au Rhin la longe par le sud-ouest.

Elle est le chef-lieu du Canton de Brumath de l'arrondissement de Strasbourg-Campagne.

Toponymie

Brumath, prononcé [brymat], apparait au IIe siècle sur la carte du géographe Ptolémée sous le nom de Brokomagos puis au IIIe siècle dans l'itinéraire d'Antonin sous Brocomagus. Durant les IIe siècle et IVe siècle, on trouve aussi la forme latine de Brocomagos. Plus tard en l'an 770 le nom de la ville est Brocmagad et en l'an 889 Bruochmagad. Les toponymes plus tardifs sont en 973 Pruomat, en 979 Bruomade et enfin en 1165 Brumat. Ces derniers se sont transformés pour donner les toponymes contemporains. La forme française Brumath a ainsi pour équivalent Brumpt en langue allemande et Bruemt en langue alsacienne (prononcé [BrY:mt]).

Héraldique

À l'origine, au XIIe siècle, les blasons des chevaliers qui résident à Brumath portent une étoile.

On retrouve cette étoile sur les armoiries de la commune en 1670 où le blasonnement indiqué dans l'Armorial d'Alsace est le suivant : « porte d'azur à une dextrochère d'argent, tenant une bannière d'or chargée d'une étoile d'azur ».

En 1876, la bannière seigneuriale du blason est transformée en bannière ecclésiastique. Cette tendance se retrouve dans des extraits de registre de l'époque mais son origine est inconnue.

En 1890, la bannière est remplacée par la branche de chêne qui est le symbole d'une ville propriétaire d'une grande forêt[1].


Blason de Brumath

Les armes de Brumath se blasonnent ainsi : « de gueules à la branche de chêne cousue de sinople englantée de quatre pièces d'or[2] ».

* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur gueules).

Histoire

Brumath fait partie des quelques rares sites d’Alsace qui aient été habités et fréquentés, sans interruption, depuis plus de cinq mille ans. Capitale de la tribu des Triboques, la cité est devenue, à l'époque gallo-romaine Brocomagus.

Le sous-sol de Brumath a livré de remarquables céramiques ornées de mystérieux décors dont le ruban forme le thème principal.

Après la défaite d'Arioviste, battu par Jules César en 58 av. J.C, les Triboques furent autorisés par les Romains à s'établir définitivement sur la rive droite du Rhin. La Basse Alsace devint la Civitas Tibocorum (la Cité ou le District) des Triboques dont la capitale fut Brocomagus aujourd'hui Brumath. Pendant près de quatre siècles Brumath se développa dans le sillage de la paix romaine. Mais quand l'Empire romain chancelle, Brocomagus s'éteint.

Au XIIIe siècle, Brumath devint la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis fut érigée au rang de ville au XIVe siècle. Partagée entre les Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux familles.

Description de Brumath et de son canton en 1865

Administration

En 2010, la commune de Brumath a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[3].

Liste des maires successifs[4]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Étienne Wolf[5] UMP Professeur
1977 2001 Bernard Schreiner RPR puis UMP Professeur
1953 1977 Victor Fischer   Commerçant
1947 1953 Charles Metzger   Greffier de tribunal
1945 1947 Charles Christ   Employé de banque
1938 1940 Auguste Liebrich   Médecin
1934 1938 Charles Diemer   Minotier
1922 1933 Geoffroy Richert   Charron
1891 1922 Auguste Bostetter   Médecin
1873 1891 Daniel Zimmer    
1865 1873 Nicolas Diemer    
1848 1865 Charles Trautmann    
1837 1848 Jean-Daniel Hochstetter    
1830 1837 Jean-Daniel Christ    
1822 1830 Joseph-Nazaire Fischer    
1820 1822 François Brosius    
1800 1820 Jean-Daniel Christ    
1792 1800 Georges-Frédéric Coulmann    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Modèle:Démographie2

Lieux et monuments

Le château de Brumath transformé en église luthérienne
  • Musée archéologique au sous-sol du château devenu église protestante de 1804.
  • Orgue de l'église protestante : construit en 1810 par Michel Stiehr et classé monument historique en 1973.
  • Synagogue : La première synagogue fut construite en 1801, la synagogue actuelle en 1846. Brumath est siège de rabbinat dès le XIXe siècle. Endommagée et profanée sous l'Occupation, elle fut transformée en dépôt de vivres ; elle sera rendue au culte en 1957.
  • Jardin de l'Escalier.
  • La gare SNCF desservie par le TER Alsace. (Gare de Stephansfeld)

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. Charles Muller et François Ritter, Brumath, regard sur un passé récent, Carré Blanc, coll. « Mémoire de Vies », , 224 p., chap. 1 (« Regard… sur l'Histoire »), p. 11-13.
  2. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement de Brumath (Bas-Rhin) », sur http://www.newgaso.fr (consulté le )
  3. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  4. Charles Muller et François Ritter, page 49.
  5. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Plans et vues satellites

Bibliographie

Ouvrages cités dans le texte

Autres ouvrages

  • Antoine Fischer (dir.), Victor Beyer, François Brockmann, Louis-Marie Coyaud, Philippe Dollinger, Victor Albin Gebus, Willy Guggenbühl, Jean-Jacques Hatt, Roger Henninger et al. (préf. Victor Fischer, ill. Jean Nicolas), Brumath : Destin d'une ville, Strasbourg, Saisons d'Alsace, coll. « Connaissance de l'Alsace », , 1re éd., 267 p., 18,1 cm × 23,3 cm, couverture couleur, relié [détail des éditions] (OCLC 7520963).

Modèle:Villes Alsace