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Chengdu J-7

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Histoire

En 1958, la République Populaire de Chine avait acquis une licence de production pour le MiG-19, l'achat de celle du MiG-21F-13 étant alors aussi planifié. Mais ces prévisions furent altérées par la dégradation des relations sino-soviétiques qui devaient mener en 1960, à la rupture entre les entre les deux pays. L'industrie chinoise disposait déjà des plans du MiG-21F-13 Fishbed-C et de son moteur R-11F-300, mais les Chinois prirent beaucoup de retard. Moscou s'en servit comme exemple du manque de compétences des Chinois (disant implicitement que l'aide soviétique était indispensable), ce à quoi les Asiatiques répliquaient que plans contenaient des erreurs peut-être intentionnelles, c'est à dire une accusation de sabotage délibéré), ce qui montre l'animosité des relations.

Malgré, la faiblesse de l'industrie aérospatiale chinoise de l'époque, les efforts aboutirent de façon remarquable en moins de quatre ans et le premier avion copié vola en janvier 1965, les chinois lui donnèrent la désignation de J-7 et son moteur, lui aussi copié, fut renommé WP-7 (de Wopen- turboréacteur), les deux étant produits à l'usine aéronautique de la ville de Chengdu.

Versions

Première génération : le J-7I (F-7A)

  • J-7I (F-7A pourt l'export) : Construction du premier prototype à partir de 1964, et premier vol le 17 janvier 1966 (le Jane's indique 1969). Particularités : verrière en une seule pièce fermant le cockpit, et devant protéger le pilote en cas d'éjection (il semble que ce système fonctionnait mal). Production petite échelle à partir de juin 1967. Exportation d'une vingtaine de F-7A (désignation export) en Albanie, alors seul allié de la Chine et en Tanzanie.

En 1966, la révolution culturelle provoqua l'arrêt de la production après soixante exemplaires construits et vingt autres en cours d'assemblage. Il fallut attendre 1972, pour que les chaînes se remettent en route et que l'avion continue à être livré jusqu'en 1980, mais rapidement l'appareil fut supplanté par la version suivante.

Seconde génération : le J-7II (F-7B)

À partir de 1976, le J-7II, fut développé par Chengdu en collaboration avec Shenyang. Il était équipé d'un pare-brise fixe indépendant de la verrière qui s'ouvrait vers l'arrière, d'un nouveau siège éjectable HTY-4 zéro-zéro. Le logement du parachute de freinage avait été déplacé sur le bas de la dérive, dont la corde avait été augmentée, le cône d'entrée d'air avait été rendu automatique et plus progressif, et le moteur était un moteur Liyang WP-7B avec un canal de postcombustion amélioré délivrant 43,16 kN à sec et 59,8 kN avec postcombustion, et pouvant fonctionner 200 heures entre deux révisions. Un canon fut ajouté du côté gauche, les deux armes étant alimentées par soixante obus et le pylône ventral fut renforcé pour embarquer un réservoir largable de 800 litres. La version d'exportation F-7B pouvait être armée de missiles air-air Matra R550 Magic. Elle fut vendue à partir de 1982 à l'Egypte (60 exemplaires) et à l'Irak (30 exemplaires). Une variante appelée F-7BS avec cinq points d'emport d'armemement au lieu de trois, dix appareils vendus au Sri Lanka.

Troisième génération : J-7III, JJ-7 (FT-7) et F-7M Airguard

Le F-7M, conçu à partir de 1980 et présenté au Bourget en 1987, renouvelait entièrement l'électronique avec du matériel occidental. Le moteur était un WP7BM, de même puissance mais sans le besoin d'un réservoir de démarrage, le système radio type 226 Skyranger et le collimateur tête haute type 956 Hudwac, tout deux d'origine britannique simplifièrent le travail du pilote. Les pylônes d'aile, furent refondus pour accepter des missiles air-air Matra R550 Magic 1 ou PL-7, ou encore des bombes de 500 kilogrammes et des paniers de roquettes de 57 et 90 mm, deux autres point d'attache furent ajoutés à l'extérieur, pour embarquer des réservoirs largable de 500 litres. Le système électrique fut aussi modernisé, ainsi que le reste de l'électronnique. L'appareil connu malgré sa conception agée, un succès à l'export considérable, sous le nom de F-7M Airguard, 500 exemplaires étant vendus au Pakistan, au Bangladesh, au Zimbabwe et au Soudan. Les pakistanais firent réaliser une version spécifique pour leur usage, le F-7P Sky bolts, doté d'un siège éjectable britannique Martin-Baker Mk 10L et des pylônes extérieurs capable d'emporter des missiles, donnant une capacité totale de quatre Matra R550 Magic 1 ou PL-7. En 1988, la production de ce modèle atteignit, vingt exemplaires mensuels. Les chinois développèrent même une version tout temps basé sur l'étude d'un MiG-21MF roumain en 1976, cette variante entra en service en Chine, sous le nom de J-7III. Actuellement, la production continuerait avec un nouveau modèle basé sur le J-7II, le J-7E, qui a pour principal caractéristique l'adoption d'une aile en double delta. La Chine aurait produit de 2 400 à 2 800 J-7 de toutes versions, dont 500 ont été exportés.

Voir aussi

Modèle:Aéro Militaire MiG-21