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Sigma Leonis

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σ Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 21m 08,193s[1]
Déclinaison +06° 01′ 45,57″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,040[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale
Type spectral B9,5 Vs[3]
Indice U-B −0,12[3]
Indice B-V −0,06[3]
Indice R-I −0,07[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −7,21 ± 0,74 km/s[4]
Mouvement propre μα = −92,97 mas/a[1]
μδ = −11,48 mas/a[1]
Parallaxe 14,82 ± 0,24 mas[1]
Distance 220 ± 4 al
(67 ± 1 pc)
Magnitude absolue −0,10[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,76 M[6]
Rayon 3,3 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,85[6]
Luminosité 133 L[5]
Température 10 618 ± 361 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,0[7]
Rotation 57 km/s[8]
Âge 293 Ma[6]

Désignations

σ Leo, 77 Leo, BD+06°2437, FK5 427, HD 98664, HIP 55434, HR 4386, SAO 118804[9]

Sigma Leonis (σ Leo / σ Leonis) est une étoile de la constellation du Lion, dont elle forme le bout d'une des pattes arrière. Sa magnitude apparente est de 4,04[2]. Située à proximité de l'écliptique, il lui arrive d'être occultée par la Lune. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à environ ∼ 220 a.l. (∼ 67,5 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −7 km/s[4].

Chini et al. (2012) répertorient Sigma Leonis comme une binaire spectroscopique à raies simples[10]. Sa composante visible est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B9,5 Vs[3], avec la lettre « s » qui indique que ses raies spectrales apparaissent fines (« sharp »). Elle est suspectée d'être une étoile Ap magnétique, qui montre une surabondance marquée en silicium[11].

Sigma Leonis est estimée être 2,76 fois plus massive que le Soleil et être âgée de 293 millions d'années[6]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 57 km/s[8]. Le rayon de l'étoile est 3,3 plus grand que le rayon solaire[7], elle est 133 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 10 618 K[6].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862 Accès libre, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  4. a et b (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  5. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d e et f (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  7. a b et c (en) Ł. Lipski et K. Stȩpień, « Effective temperatures of magnetic chemically peculiar stars from full spectral energy distributions », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 385, no 1,‎ , p. 481–492 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.12856.x, Bibcode 2008MNRAS.385..481L, arXiv 0712.3664)
  8. a et b (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897-911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv astro-ph/0205255)
  9. (en) * sig Leo -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) R. Chini et al., « Spectroscopic survey on the multiplicity of high-mass stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 424, no 3,‎ , p. 1925–1929 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21317.x Accès libre, Bibcode 2012MNRAS.424.1925C, arXiv 1205.5238)
  11. (en) K. T. Wraight et al., « A photometric study of chemically peculiar stars with the STEREO satellites - I. Magnetic chemically peculiar stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 420, no 1,‎ , p. 757–772 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.20090.x Accès libre, Bibcode 2012MNRAS.420..757W, arXiv 1110.6283)

Article connexe

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Liens externes

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