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10 Leonis

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10 Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 37m 12,67934s[1]
Déclinaison +06° 50′ 08,9608″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 5,00[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral K1III[4]
Indice U-B +0,87[2]
Indice B-V +1,05[2]
Variabilité ssupectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +20,00 ± 0,10 km/s[6]
Mouvement propre μα = −67,135 mas/a[1]
μδ = −8,899 mas/a[1]
Parallaxe 12,937 9 ± 0,235 9 mas[1]
Distance 77,292 ± 1,409 pc (∼252 al)[7]
Magnitude absolue +0,62[8]
Caractéristiques physiques
Masse 1,65 M[3]
Rayon 13,63 R[9]
Gravité de surface (log g) 2,48 ± 0,09[10]
Luminosité 66 L[3]
Température 4 725 ± 27 K[10]
Métallicité [Fe/H] = −0,03 ± 0,03[10]
Âge 3,41 Ga[3]
Orbite
Compagnon 10 Leo B[6]
Excentricité (e) 0,322 ± 0,019
Période (P) 2 834 ± 4 j
Argument du périastre (ω) 187 ± 5°
Époque du périastre (τ) 38 888 ± 31 MJD
Demi-amplitude (K1) 6,33 ± 0,15 km/s

Désignations

10 Leo, 1 Sex, HD 83240, HIP 47205, HR 3827, BD+07°2160, FK5 2767, NSV 4551, SAO 117807[7]

10 Leonis (en abrégé 10 Leo) est une étoile binaire de la constellation zodiacale du Lion. Elle est située à neuf degrés au sud-ouest de Régulus, vers la limite avec les constellation du Cancer, de l'Hydre et du Sextant[6] et elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,00[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ ∼ 252 a.l. (∼ 77,3 pc) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +20,0 km/s[6].

Propriétés

10 Leonis est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 2 834 jours (7,76 ans) et avec une excentricité de 0,32. Sa nature d'étoile binaire a été mise en évidence pour la première fois en 1922 par W. W. Campbell à l'observatoire Lick[6]. La composante visible est une géante rouge de type spectral K1III[4]. C'est une géante du red clump[3], ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. Une étude détaillée de son spectre dans l'infrarouge proche a permis de détecter 29 éléments chimiques ainsi que huit molécules différentes, les espèces moléculaires dominant le spectre[11]. L'étoile est estimée être 1,65 fois plus massive que le Soleil et être âgée de 3,41 milliards d'années[3]. Son rayon est environ 13,6 fois plus grand que le rayon solaire[9], elle est 66 fois plus lumineuse que le Soleil[3] et sa température de surface est de 4 725 K[3].

Nomenclature

L'étoile possède une double désignation de Flamsteed correspondant aux constellations du Lion et du Sextant, soit 10 Leonis et 1 Sextantis, probablement en raison de sa position en limite de ces constellations[12]. Elle est également désignée HR 3827 dans le Bright Star Catalogue ainsi que HD 83240 dans le catalogue Henry Draper[7]

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b c d e f g et h (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  4. a et b (en) Nancy G. Roman, « The Spectra of the Bright Stars of Types F5-K5 », The Astrophysical Journal, vol. 116,‎ , p. 122 (DOI 10.1086/145598 Accès libre, Bibcode 1952ApJ...116..122R)
  5. (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  6. a b c d et e (en) R. F. Griffin, « Spectroscopic binary orbits from photoelectric radial velocities : Paper 60: 10 Leonis », The Observatory, vol. 105,‎ , p. 7-12 (Bibcode 1985Obs...105Q...7G)
  7. a b et c (en) * 10 Leo -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. a et b (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  10. a b et c (en) C. Soubiran, N. Brouillet et L. Casamiquela, « Assessment of [Fe/H] determinations for FGK stars in spectroscopic surveys », Astronomy & Astrophysics, vol. 663,‎ , article no A4 (DOI 10.1051/0004-6361/202142409, Bibcode 2022A&A...663A...4S, arXiv 2112.07545)
  11. (en) M. Zendel, T. Lebzelter et C. P. Nicholls, « CRIRES-POP: A library of high resolution spectra in the near-infrared. III. Line identification in the K-giant 10 Leo », Astronomy & Astrophysics, vol. 679,‎ , article no A57 (DOI 10.1051/0004-6361/202346602, Bibcode 2023A&A...679A..57Z, arXiv 2309.12467)
  12. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

Liens externes