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Bernard Natan

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Bernard Natan
Bernard Natan en 1932.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Tannenzapf
Nationalités
française (-)
roumaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Conflit
Lieux de détention
Distinction

Bernard Natan, né Nahum Tannenzapf le à Iași (Roumanie) et mort en novembre 1942 à Auschwitz, est un producteur franco-roumain de films des années 1920 et 1930.

Personnalité pionnière et controversée, Bernard Natan acquiert en 1929 Pathé, qui était l'une des deux plus importantes sociétés de cinéma françaises. Pathé-Natan s'effondre en 1935.

Bernard Natan est attaqué sans répit par la presse française durant les années 1930 sur fond d'antisémitisme. Fin 1938, Bernard Natan est accusé d'escroquerie et écroué. Il est condamné à de la prison ferme où il se trouvera lors de l'occupation allemande. Diffamé et persécuté par le régime de Vichy qui lui retire sa nationalité française, il est livré aux Nazis puis déporté et meurt en camp d'extermination.

Il contribue de manière importante à développer et professionnaliser l'industrie du cinéma en France entre les deux guerres mondiales.

Biographie

Nahum Tanenzaph[1] naît le de parents juifs à Iași en Roumanie près de la frontière russo-roumaine.

Il s'installe en France en 1906 et débute dans le cinéma en tant que projectionniste[2].

Il fonde dès 1910 la société cinématographique Ciné-actualités puis Rapid-film, entreprise de tirages de films, qui connaîtra une expansion constante.

Pris dans la campagne menée par le sénateur Beranger contre « le caractère jugé obscène du cinématographe », Bernard Natan et ses deux associés sont, avec quatre-vingts autres hommes du métier, poursuivis en justice. Bernard Natan, alors âgé de 26 ans, est condamné en 1911 à 1 000 francs d'amende et quatre mois de prison[3],[4]. Pour cet « outrage aux bonnes mœurs », la peine de prison est légère car il s'agit de films dits « grivois »[5],[2]. Ces aspects font l'objet de la controverse majeure de sa biographie. Selon l'historien français du cinéma Jean-Pierre Jeancolas, la condamnation est bien plus lourde puisque Natan est privé de ses droits civiques et son frère est de ce fait obligé de reprendre les mandats sociaux de ses sociétés[6]. Voir la section #Controverse.

Selon sa famille, lors de la déclaration de la Première Guerre mondiale, il se présente à la mairie du 10e arrondissement de Paris dès le et s'engage dans la Légion étrangère comme volontaire étranger, pour la durée de la guerre. Selon sa famille, il passe 21 mois au front, est victime d'une attaque au gaz de combat en 1916, et est cité à l’ordre de la division. Libéré le , il est naturalisé Français en 1921 et francise son nom en « Bernard Natan »[7]. Toujours selon sa famille , il reçoit la Croix de guerre, qui lui vaut l'effacement de sa condamnation judiciaire de 1911[5].

Dans les années 1920, Bernard Natan, en complément de la gestion de son propre laboratoire Rapid Film de développement de films, travaille aussi pour Paramount Pictures. En 1926, il ajoute deux ateliers à Rapid Films pour le son sur disque. Il produit également les films d'autres studios[8],[9].

Il est par ailleurs actionnaire et administrateur du Moulin Rouge[10][source insuffisante].

En 1927, Natan fonde une nouvelle societé, Les Productions Natan, et est nommé membre du comité exécutif de la fédération des employeurs cinématographiques[1].

En , il lance la diffusion du premier film français parlant, Les Trois Masques au Marivaux-Pathé, puis le second dessin animé de Mickey (The Opry House), dans la même salle, un mois plus tard[3],[11].

En , Bernard Natan s'associe avec Paul Thomas et achète la société Pathé, qui est alors la plus grande compagnie de cinéma de France. Il accepte de fusionner son propre studio, Rapid Films (qui valait 25 millions de francs) avec Pathé en échange de 50 millions de francs en actions. Après la fusion, Natan renomme la société « Pathé-Natan »[9],[12],[13].

L'entreprise se lance dans l'acquisition d'un réseau de salles[14]. En un an, Pathé parvient à prendre le contrôle de 56 cinémas : le Louxor, le Max Linder, le Palais Montparnasse, etc. Le groupe fait également construire deux cinémas sur les Champs-Élysées, le Marignan et l'Ermitage. La firme Pathé-Natan relance à la fois la production et l’exploitation [15],[16].

Pathé subissait déjà une situation financière difficile. La reprise de Bernard Natan coïncide avec la Grande Dépression de 1929 qui atteint tous les secteurs de l'économie[17],[12],[13].

Bernard Natan tente de renflouer les caisses de Pathé et de moderniser les studios et leurs méthodes de travail. Il reprend un autre studio, la Société des cinéromans, d'Arthur Bernède et Gaston Leroux, qui permet à Pathé-Natan d'étendre ses activités à la manufacture électronique et à la projection.

En , Bernard Natan s'associe avec l'Écossais John Logie Baird en fondant la première compagnie de télévision de France, dénommée « Télévision-Baird-Natan »[18]. Le , le théâtre de L'Olympia accueille une démonstration publique de télévision système Baird-Natan. Sur un écran formé de 1 200 ampoules, le fantaisiste Jean Marsac apparaît devant les premiers téléspectateurs français[19]. La démonstration n'aura pas de suites commerciales.

Un an après, avec Fernand Vitus et la société anonyme Radio-Natan-Vitus filiale de Pathé Journal, il prend le contrôle d'une station de radio à Paris, Radio Vitus[n 1], qui deviendra un véritable empire radiophonique[9],[17],[12],[13].

Entre 1930 et 1935, la compagnie Pathé-Natan réalise 100 millions de francs de profits et produit plus de 60 films (autant que les studios américains de l'époque). Bernard Natan relance les films d'actualité Pathé Journal, qui n'ont plus vu le jour depuis 1927.

Dans le but de financer l'expansion de la société, le conseil de direction (qui comprend toujours Charles Pathé) vote en 1930 la vente de 105 millions de francs d'actions. Mais avec la dépression, l'augmentation de capital prévue ne pourra se faire qu'à 50 %. L'une des banques qui avait investi fait faillite et la société Pathé est forcée de continuer à acheter et équiper des salles de cinéma, sans en avoir financièrement les moyens. Elle finit par perdre plus d'argent qu'elle n'en gagne. En 1936 Pathé tombe en banqueroute[9],[17],[12],[13].

Bernard Natan est attaqué sans répit par la presse française, qui critique sa façon de diriger son groupe. Plusieurs de ces attaques sont d'ordre antisémite[7],[20].

La chute de Pathé amène la justice française à l'inculper pour escroquerie. Le 20 décembre 1938 la police vient l’arrêter à son domicile parisien[21]. Il est accusé d'avoir créé des sociétés fictives, et de mauvaise gestion des affaires. De lourdes peines de prison s’abattent sur lui au fil des procès[21],[22]. Le , dans le journal antisémite Le Défi, Jean-Charles Legrand affirme que Bernard Natan a agit avec d'autres administrateurs des affaires Pathé et indique que « de tout temps le cinéma fut le repaire des Juifs, [le cinéma est] devenu une immense entreprise de filouteries, […] car le Juif souille et corrompt tout ce qu'il approche »[23]. Puis, le , le Journal de Confolens (qui deviendra par la suite le Journal du Confolentais au service de l'œuvre de rénovation nationale du Maréchal Pétain) accuse Bernard Natan d'avoir escroqué 700 millions de francs, alors que selon Le Défi il s'agissait de 400 millions, et le qualifie de « juif d'origine incertaine, […] le type de ces indésirables qui pullulent sur sur notre sol et qui font des fortunes rapides aux dépens de l'épargne française »[24].

En 1942, il est déchu de la nationalité française par le Régime de Vichy. Bernard Natan depuis sa cellule de la prison de Fresnes écrit au ministre de la justice faisant valoir le fil de sa vie exemplaire au service de la France, lettre restée sans réponse[20]. Il sort de prison en septembre 1942[9],[17],[12],[13] et est envoyé au camp de Drancy[20].

Le gouvernement de collaboration français le livre ensuite en tant que Juif apatride aux forces d'occupation allemandes le . Il est alors déporté — et meurt — au camp d'extermination d'Auschwitz, par le convoi no 37, en date du [20],[n 1]. Son nom est inscrit sur le mémorial de la Shoah, dalle no 109, colonne no 37, rangée no 1[25] et figure également, sous le nom Tanenzaph Nahum Natan, dans les bases de données de mort en déportation du ministère de la Défense français[26].

Controverse

Si les débuts de Bernard Natan dans la production cinématographique sont mal connus, c'est notamment parce qu'ils ont été interrompus par des poursuites à l'origine de la légende du « Bernard Natan pornographe ». Dans un livre publié en 2004, son neveu, l'éditeur et écrivain résistant André Rossel-Kirschen (1926-2007)[27], narre que Bernard Natan, alors âgé de 26 ans, est condamné en 1911 à 1 000 francs d'amende et quatre mois de prison pour « outrages aux bonnes mœurs ». Sa condamnation est due à la production et réalisation d'un film intitulé Chevalier Vaselinus, pour la diffusion duquel Grognet & Cie a été condamnée en même temps que Bernard Natan[4],[28],[29],[source insuffisante]. L'historien du cinéma Jean-Pierre Jeancolas explique pour sa part que Bernard Natan a été privé de ses droits civiques dans le cadre de cette condamnation[6] La Croix de guerre, que lui vaut son courage d'engagé volontaire en 1914, lui aurait offert, en 1919, l'effacement de cette condamnation[5],[3]. On notera cependant qu'aucun "Tanenzaft" ou "Tannenzaft" n'apparait dans les bases de données d'anciens combattants du ministère de la Défense français, les faits de guerre de Bernard Natan demeurent donc sujet à caution[30].

Par la suite, c'est la presse d'extrême droite qui lui reproche d'avoir été un pornographe dans des campagnes sur fond d'antisémitisme[31].

Couverture du numéro de Positif de consacré à l'érotisme au cinéma, où un catalogue consacré aux productions pornographiques cite un « Bernard Nathan »[29].

Pour l'historien français du cinéma Jean-Pierre Jeancolas, qui cite notamment un ancien employé de Bernard Natan entre autres sources dans son article de 1991 "Cinéma des années 30 : la crise et l'image de la crise", les frères Natan étaient victimes de maitres-chanteurs du fait de leur activité de production et de diffusion d'oeuvres pornographiques. Ils les payaient grace à une double comptabilité qui séparait les flux financiers légaux des flux illégaux. Ces mêmes maitres-chanteurs auraient par la suite contribué au harcèlement des frères Natan par les autorités de Vichy et par l'occupant nazi[6].

Selon un article de Joseph W. Slade de 1993, la société Rapid Films de Bernard Natan fournissait des films pornographique à la société Grognet & Cie, qui les diffusait au travers d'un réseau de salles clandestines et de maisons closes[32]. Parmi les œuvres des années 1920 citées par Slade figurent Le Ménage moderne de Madame Butterfly, La Maîtresse du Capitaine de Meydeux, Le Fameux Champignon et autres. Slade appuie notamment son article sur les travaux d'Ado Kyrou , journaliste de la revue de référence de l'Institut Lumière, Positif (revue), publiés dans son numéro de juin 1964[28].

Ces affirmations, reprises par The Journal of Film and Video[32], ont mené André Rossel-Kirschen (neveu de Bernard Natan) à demander un droit de réponse à Joseph W. Slade, refusé par le périodique. André Rossel-Kirschen remet aussi en cause des attributions de films à Bernard Natan par la revue Positif de 1964[29].

L'historienne Dominique Missika, dans L'Affaire Bernard Natan, ouvrage à décharge rédigé à la demande des petites filles de Bernard Natan et sur la base de leurs archives familiales[33], estime pour sa part que ces arguments sont des calomnies antisémites et qualifie Joseph W. Slade d'« ennemi irréductible » de Bernard Natan.

Sa participation en tant qu'acteur n'est pas établie. Les films cités sont conservés dans quelques cinémathèques, indique André Rossel-Kirschen, neveu de Bernard Natan, qui ajoute (page 53 de son livre), qu'il a pu lui-même en visionner la plupart à l'Institut Kinsey. Il apparaît ainsi que l'acteur était beaucoup plus jeune, entre 18 et 25 ans, alors que Bernard Natan avait 40 ans en 1926[5],[29].

Filmographie

Producteur

Documentaires et fiction

En 2013, un documentaire consacré à Bernard Natan est réalisé par les Irlandais Paul Duane et David Cairns[20],[34] : Natan, l'histoire effacée d'un génie du cinéma.

Bernard Natan, le fantôme de la rue Francoeur, un documentaire de Francis Gendron en collaboration avec Alain Braun (production Label, Evasion en Vidéo, Metaction), 2018, h 23[7]

Son histoire est également évoquée à travers le personnage d'André Korben dans le film Planetarium, de Rebecca Zlotowski, sorti en 2016 [3].

Notes et références

Notes

  1. a b et c Dans le documentaire qui lui est consacré, diffusé sur Arte le 16 août 2016, l'historien et avocat français Serge Klarsfeld évoque une lettre écrite depuis Auschwitz datée du 28 novembre 1942. Il déduit que sa mort a eu lieu en 1942, sans plus de précision.

Références

  1. a et b Myriam Anissimov, « La dignité retrouvée du cinéaste Bernard Natan », sur Nonfiction, (consulté le ).
  2. a et b Lénora Krief, « L’Hollywood de la rue Francoeur 1/2 : Bernard Natan, un bâtisseur du cinéma français » [audio], sur franceculture.fr, Une histoire particulière, (consulté le ).
  3. a b c et d Sabine Delanglade, « Bernard Natan, la réhabilitation d'une légende oubliée du cinéma français », Les Échos, (consulté le ).
  4. a et b « Des premières photos aux magnétos : l'incroyable essor de l'image porno », Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  5. a b c et d André Rossel-Kirschen, Pathé-Natan : La véritable histoire, Les Indépendants du Ier siècle, coll. « Pilote 24 », (ISBN 978-2-912347-40-4).
  6. a b et c Jean-Pierre Jeancolas, « Cinéma des années trente: la crise et l'image de la crise », Le Mouvement social, no 154,‎ , p. 173–195 (ISSN 0027-2671, DOI 10.2307/3778279).
  7. a b et c Jacques Mandelbaum, « Bernard Natan, le fantôme de la rue Francoeur, l'histoire tragique d'un bouc-émissaire du cinéma français », Le Monde, .
  8. Gilles Willems, « Rapid-Film et ses Branches Production », dans Jacques Kermabon, Pathé, Premier Empire du Cinéma, Paris, Centre Georges-Pompidou, (ISBN 2-85850-793-7).
  9. a b c d et e Gilles Willems, « Les Origines du groupe Pathé-Natan et le modèle américain », Vingtième Siècle, no 46,‎ .
  10. « Société Fermière des Etablissements du Moulin-Rouge », sur Numistoria (consulté le ).
  11. Greg Philip, « Les trois masques, quand l'écran français apprend à parler. », (consulté le ).
  12. a b c d et e (en) Richard Abel, The Red Rooster Scare : Making Cinema American, 1900-1910, Berkeley, University of California Press, , 301 p. (ISBN 0-520-21478-1, lire en ligne).
  13. a b c d et e (en) Richard Abel, French Cinema : The First Wave 1915-1929, Princeton University Press, , 672 p. (ISBN 0-691-00813-2).
  14. Jean-Jacques Meusy, « Écrans français de l’entre-deux-guerres I. Les Années 1920 », sur LesAmisduLouxor.fr, (consulté le ).
  15. Marc-Antoine Robert, « La naissance d'un grand circuit », dans Jacques Kermabon (dir.), Pathé : Premier empire du cinéma, Paris, Éditions du Centre Pompidou, (ISBN 2-85850-793-7), p. 280-281.
  16. Jean-Jacques Meusy, « Écrans français de l’entre-deux-guerres II. Les années 1930 », sur LesAmisduLouxor.fr, (consulté le ).
  17. a b c et d Gilles Willems, « Les origines de Pathé-Natan », dans Pierre-Jean Benghozi et Christian Delage, Une histoire économique du cinéma français (1895-1995) : Regards croisés franco-américains, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », .
  18. Site leserigraphe.com, page "Histoire de la TV Retour aux sources avec la Télévision mécanique, celle où tu dois pédaler (presque)"], consulté le 18 novembre 2021.
  19. achdr.over-blog.com, page "Suzy Winckler, première présentatrice de la télévision françaises, consulté le 18 novembre 2021.
  20. a b c d et e « Bernard Natan, figure du cinéma d’avant-guerre », sur Centre national du cinéma et de l'image animée, (consulté le ).
  21. a et b Laurent Delmas, « Bernard Natan, le producteur maudit », sur Radio France, France Inter, Delmas fait son cinéma, (consulté le ).
  22. Lénora Krief, « L’Hollywood de la rue Francoeur 2/2 : Bernard Natan, la légende noire » [audio], sur franceculture.fr, Une histoire particulière, (consulté le ).
  23. « Le Défi / directeur Jean-Charles Legrand », sur Gallica, (consulté le ).
  24. « Journal de Confolens : littéraire, scientifique, industriel, agricole, de modes et d'annonces, paraissant tous les lundis ["puis" revue hebdomadaire politique, administrative, littéraire, agricole, commerciale et d'annonces "puis" journal républicain indépendant de l'arrondissement "puis" journal du Confolentais au service de l'oeuvre de rénovation nationale du Maréchal Pétain] », sur Gallica, (consulté le ).
  25. Philippe Durant, "Le fantôme du cinéma français Gloire et chute de Bernard Natan", 2021, sur Google Livres..
  26. « Faire une recherche - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Kirschen André », Mémoire et Espoirs de la Résistance.
  28. a et b Ado Kyrou, « D'un certain cinéma clandestin », Positif, vol. 61-62-63,‎ , p. 205.
  29. a b c d et e André Rossel-Kirschen, « Mise au point sur le grand producteur Bernard Natan. Réponse de André Rossel-Kirschen au Docteur Slade », sur lips.org, .
  30. Treize18, Français : Résultats pour "tanenzaft" (0 résultats) dans la base de données des anciens combattants du Ministère de la Défense, (lire en ligne)
  31. Jacques Brinaire, entretien avec Philippe Durant, auteur d'une biographie, « Bernard Natan, le producteur sacrifié voit son honneur lavé », sur LaNouvelleRepublique.fr, (consulté le ).
  32. a et b (en) Joseph W. Slade, « Bernard Natan: France's legendary pornographer », Journal of Film and Video, University of Illinois Press, vol. 45, nos 2-3 « Pornography and Sexual Representation »,‎ été-automne 1993, p. 72-90 (résumé, sur Wikicommons [PDF], consulté le ).
  33. Dominique Missika, L'Affaire Bernard Natan, Paris, Denoël, , p. 8.
  34. Julien Gester, « Qui est Bernard Natan ? », Libération, .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Émissions de Radio

Liens externes