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Élection présidentielle roumaine de 2024

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Élection présidentielle roumaine de 2024
(1er tour)
(2d tour)
Călin Georgescu – Indépendant
Voix 2 120 404
22,94 %
Elena Lasconi – USR
Voix 1 772 503
19,18 %
en augmentation 4,2
Marcel Ciolacu – PSD
Voix 1 769 761
19,15 %
en diminution 3,1
Fichier:George Simion August 2024.jpg George Simion – AUR
Voix 1 281 327
13,86 %
Nicolae Ciucă – PNL
Voix 811 952
8,79 %
en diminution 29
Mircea Geoană – Indépendant
Voix 583 900
6,32 %
Président
Sortant
Klaus Iohannis
PNL

L'élection présidentielle roumaine de 2024 a lieu les 24 novembre et 8 décembre 2024 afin d'élire le président de la Roumanie.

Le président sortant Klaus Iohannis, issu du Parti national libéral (PNL), n'est pas éligible à un nouveau mandat, la constitution de 1991 limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Le premier tour intervient peu avant les élections parlementaires, avec un second tour organisé après ces dernières.

L'élection voit la qualification surprise du candidat indépendant pro-russe Călin Georgescu. Arrivé en tête du premier tour, il affronte la candidate de l'Union sauvez la Roumanie (USR), Elena Lasconi. Cette dernière bat de justesse Marcel Ciolacu, du Parti social-démocrate (PSD), pourtant favori des sondages.

Contexte

Réélection de Klaus Iohannis et gouvernement Orban

Klaus Iohannis

Bénéficiant du rejet du Parti social-démocrate, empêtré dans des scandales de corruption, le président sortant Klaus Iohannis et candidat du Parti national libéral remporte haut la main le second tour de l'élection présidentielle roumaine de 2019 face à l'ancienne Première ministre Viorica Dăncilă. Cette réélection a lieu près d'un mois après l'entrée en fonction du nouveau Premier ministre libéral Ludovic Orban[1].

Le gouvernement Orban I est renversé le par une motion de censure déposée par l'opposition sociale-démocrate, qui s'oppose au projet de loi de réforme du Code électoral prévoyant le rétablissement du scrutin à deux tours pour l'élection des maires. La motion recueille 261 suffrages favorables, soit 28 de plus que le minimum requis[2].

Le , Orban est chargé de former un nouveau gouvernement[3]. Le projet de réforme du système électoral et la reconduction d'Orban sont une stratégie du président Iohannis pour obtenir des législatives anticipées[4],[5]. Le 24 février, la Cour constitutionnelle demande à Iohannis de nommer un autre Premier ministre[6].

Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, les différents partis rallient la proposition de ne pas tenir d'élections anticipées et privilégient la mise en place d'un gouvernement de plein exercice[7]. Le 13 mars, Ludovic Orban est de nouveau chargé de former un gouvernement[8]. Le Parlement, réuni en séance commune le 14 mars, vote la confiance au gouvernement Orban II. Cette investiture, à peine 24 h après la désignation d'Orban, constitue un record depuis la chute du communisme. L'assermentation des ministres, prévue le soir même au palais Cotroceni, est soumise à des mesures sanitaires particulières dans la mesure où la plupart des ministres se sont placés en confinement après qu'un député du PNL a été testé positif à la Covid-19[9].

Gouvernement Cîțu

Le Parti social-démocrate (PSD) arrive en tête des élections parlementaires roumaines de 2020, mais sans majorité absolue ni de partenaire pour former un gouvernement[10],[11].

Le Premier ministre Ludovic Orban démissionne dès le lendemain du scrutin au vu de l'échec de son parti a décrocher la première place[12]. Cristian Ghinea, un des ténors de l'USR-PLUS, invite le PNL à des discussions pour la formation d'un gouvernement, mais indique également que son parti n'acceptera pas n'importe quels ministères[13].

Le PNL, après une rencontre entre Ludovic Orban et le président de la République Klaus Iohannis, choisit le ministre des Finances publiques Florin Cîțu comme candidat au poste de Premier ministre, tandis qu'Orban est proposé pour occuper la présidence de la Chambre des députés. Il est ainsi préféré au Premier ministre par intérim Nicolae Ciucă — l'alliance USR-PLUS s'opposant au choix d'un militaire pour conduire le gouvernement — et au ministre des Fonds européens Ioan-Marcel Boloș[14]. Le PSD décide pour sa part de proposer la candidature du technocrate Alexandru Rafila, candidat sur ses listes et expert en santé, tandis qu'USR-PLUS confie ce rôle à Dacian Cioloș[15]. L'USR-PLUS se montre disposé à accepter la candidature de Cîțu, en échange de la présidence de la Chambre pour Dan Barna[16].

Cependant, le , les trois partis se mettent d'accord sur un gouvernement de coalition dirigé par Cîțu, avec huit ministre pour le PNL, sept pour l'USR-PLUS et trois pour l'UDMR. Orban obtient comme prévu la présidence de la Chambre des députés, et l'USR-PLUS celle du Sénat pour Anca Paliu Dragu[17]. Le , le nouveau gouvernement est investi avec 260 voix pour et 186 contre[18].

Coalition PNL-PSD

Une motion de censure, déposée par le PSD, est votée à l'encontre du gouvernement Cîțu le suivant par le Parlement, avec le soutien de l'Union sauvez la Roumanie (USR) — précédemment membre de la coalition gouvernementale — et de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR)[19].

Le 12 novembre, après plusieurs semaines de négociations, le PNL, le PSD et l'UDMR concluent une entente de base pour la formation d'un gouvernement de coalition, alors que des questions restent à résoudre, comme le nom du Premier ministre ou le principe d'une rotation à la tête du gouvernement[20]. Un accord de coalition est obtenu le 21 novembre sur le principe d'une rotation entre les deux partis après 18 mois entre Nicolae Ciucă et le président du PSD, Marcel Ciolacu, ainsi que sur la répartition des ministères[21].

Le lendemain, Ciucă est désigné Premier ministre, recevant le soutien du PNL, du PSD et de l'UDMR lors des consultations présidentielles[22],[23]. Le 23 novembre, conformément à l'accord de coalition, Ciolacu est élu président de la Chambre des députés, tandis que Cîțu devient président du Sénat[24]. Présenté aux députés et sénateurs réunis le , le gouvernement remporte le vote de confiance du Parlement par 318 voix pour et 126 contre, la majorité requise étant d'au moins 234 voix[25], puis prête serment dans la foulée[26].

Comme convenu dans l'accord de coalition, Nicolae Ciucă démissionne le 12 juin 2023[27]. Le 13 juin, Marcel Ciolacu est chargé de former un gouvernement[28]. Il présente sa composition le jour même[29]. Présenté aux députés et sénateurs le 15 juin, le gouvernement remporte le vote de confiance[30] par 290 voix pour et 95 contre[31], puis est assermenté le jour même[32].

Invalidation de la candidature de Diana Iovanovici-Șoșoacă

Le 6 octobre 2024, la Cour constitutionnelle invalide par cinq avis sur neuf la candidature de l'ancienne sénatrice puis députée européenne d'extrême droite Diana Iovanovici-Șoșoacă. Celle-ci, controversée pour ses propos conspirationnistes, ultranationalistes, antivax, pro-russes, anti-américains, anti-ukrainiens, antisionistes et antisémites, et son style « excentrique » agressif et vulgaire, se pose en défenseure du peuple roumain face aux « élites ». Elle prône la création d'une Grande Roumanie, en annexant notamment des territoires ukrainiens. Elle est longtemps classée troisième dans les sondages de la présidentielle[33],[34].

Le 8 octobre, alors que la décision est contestée par de nombreuses personnalités politiques de part et d'autre de l'échiquier politique, qui craignent que cette décision ne crée un précédent, la Cour constitutionnelle la motive par le fait qu'elle « remet en question et ignore l'obligation de respecter la Constitution par son discours public appelant à la suppression des valeurs et des choix fondamentaux de l'État, à savoir l'adhésion à l'UE et à l'OTAN ». Pour sa part, le président du PNL et candidat à la présidentielle Nicolae Ciucă annonce retirer son soutien au gouvernement de coalition formé avec le PSD. Il accuse celui-ci d'avoir influencé la décision de la Cour, quatre des juges ayant voté en faveur de l'exclusion ayant été nommés par le PSD[35].

Mode de scrutin

Le Président de la Roumanie est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Est élu le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages du total des électeurs inscrits sur les listes électorales. À défaut, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrages est déclaré élu[36],[37].

Les résultats sont validés par la Cour constitutionnelle. Le président élu prête ensuite serment devant la Chambre des Députés et le Sénat, réunis en séance commune[38].

Sondages

Évolution des sondages en vue du premier tour.

Candidats

Officiels

Candidats à l’élection présidentielle roumaine de 2024
Candidat Fonctions Parti

Ana Birchall
(51 ans)
Députée (2012–2020)
Ministre de la Justice (2017 ; 2019)
Indépendante

Marcel Ciolacu
(56 ans)
Premier ministre (depuis 2023)
Député (depuis 2012)
Président de la Chambre des députés (2019-2020 ; 2021-2023)
Vice-Premier ministre (2017-2018)
PSD

Nicolae Ciucă
(57 ans)
Président du Sénat (depuis 2023)
Sénateur (depuis 2020)
Premier ministre (2020 ; 2021-2023)
Ministre de la Défense (2019-2021)
Chef d'état-major de l'armée (2015-2019)
PNL

Cristian Diaconescu
(65 ans)
Ministre des Affaires étrangères (2008-2019 ; 2012)
Sénateur (2004-2012)
Ministre de la Justice (2004)
Indépendant

Mircea Geoană
(66 ans)
Secrétaire général délégué de l'OTAN (2019-2024)
Sénateur (2004-2016)
Président du Sénat (2008-2011)
Ministre des Affaires étrangères (2000-2004)
Indépendant
Fichier:Călin Georgescu.jpg
Călin Georgescu
(62 ans)
Indépendant

Hunor Kelemen
(57 ans)
Député (depuis 2000)
Vice-Premier ministre (2020-2023)
Ministre de la Culture (2009-2012 ; 2014)
UDMR/RMDSZ

Elena Lasconi
(52 ans)
Maire de Câmpulung (depuis 2020) USR

Alexandra Păcuraru
(37 ans)
ADN

Sebastian Popescu
(42 ans)
NRP

Silviu Predoiu
(66 ans)
Chef du Serviciul de Informații Externe (2006-2007) PLAN
Fichier:George Simion August 2024.jpg
George Simion
(38 ans)
Député européen (depuis 2020) AUR

Cristian Terheș
(45 ans)
Député européen (depuis 2019) PNCR

Retirée

Candidat Fonctions Parti

Ludovic Orban
(61 ans)
Député (2012-2016 ; depuis 2020)
Président de la Chambre des députés (2020-2021)
Premier ministre (2019-2020)
Ministre des Transports (2007-2008)
FD (AFDLC)

Résultats

Résultats préliminaires de la présidentielle roumaine de 2024[39],[40]
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Călin Georgescu Indépendant 2 120 404 22,94
Elena Lasconi USR 1 772 503 19,18
Marcel Ciolacu PSD 1 769 761 19,15
George Simion AUR 1 281 327 13,86
Nicolae Ciucă PNL 811 952 8,79
Mircea Geoană Indépendant 583 900 6,32
Hunor Kelemen UDMR/RMDSZ 416 353 4,50
Cristian Diaconescu Indépendant 286 842 3,10
Cristian Terheș PNCR 95 783 1,04
Ana Birchall Indépendante 42 853 0,46
Ludovic Orban[a] FD 20 089 0,22
Sebastian Popescu NRP 14 683 0,16
Alexandra Păcuraru ADN 14 502 0,16
Silviu Predoiu PLAN 11 246 0,12
Votes valides
Votes blancs et nuls
Total 9 242 198 100 100
Abstention
Inscrits / participation

Analyse et conséquences

Résultats du 1er tour par județe

Le candidat indépendant Călin Georgescu provoque la surprise en arrivant en tête avec près de 23 % des suffrages au premier tour malgré une absence presque totale dans la campagne, où il privilégie une présence sur les réseaux sociaux tels que Tik-tok, plutôt que les débats télévisés ou les médias traditionnels. Sa qualification est perçue comme un choc pour la classe politique, les sondages le plaçant jusqu'à présent loin derrière ses concurrents avec des estimations à un seul chiffre. Nationaliste, russophile et eurosceptique très peu connu du grand public bien que proche de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), il avait perdu le soutien de cette dernière en 2021 après ses critiques de l'Union européenne et de l'OTAN. Son ultranationalisme l'avait par ailleurs amené à faire l'apologie de figures fascistes roumaines tels que le dictateur Ion Antonescu et le fondateur de la Garde de fer, Corneliu Codreanu, au point de faire l'objet en 2020 d'une procédure pénale pour « promotion de personnes coupables de génocide ». Son retour en politique lors de la campagne électorale s'était initialement basée sur son soutien au monde rural et à la souveraineté alimentaire, en lien avec son parcours professionnel au sein de l'Institut national de recherche-développement dans le domaine de l'érosion des sols. Il se fait surtout remarqué pour ses positions anti-OTAN et anti-ukrainienne dans le contexte de l'invasion de cette dernière par la Russie, dont il rejette la responsabilité sur l'Ukraine et appelle à provoquer la « paix » en lui retirant tout soutien. Au soir du scrutin, il déclare ainsi « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort. ». Le candidat aurait capitalisé sur une image d'homme intégre, sérieux et patriote, ainsi que sur un besoin de « fierté et de dignité » face à un politique étrangère jugée trop soumise à l'OTAN par une partie de l'électorat. L'emballement dont il bénéficie de manière virale sur TikTok en promettant « paix et de tranquillité » aurait été alimentée par une montée du vote antisystème ainsi que par la désinformation menée en ligne par la Russie[41],[42],[43],[44].

Novice en politique, la candidate de l'Union sauvez la Roumanie (USR), Elena Lasconise qualifie quant à elle de justesse en battant Marcel Ciolacu, du Parti social-démocrate (PSD), pourtant favori des sondages. Malgré un écart de quelques milliers de voix qui l'amène à appeler à la prudence avant de déclarer les vainqueurs, Ciolacu décide rapidement de ne pas contester les résultats. Il reconnait ainsi sa défaite au lendemain du scrutin et annonce sa démission de la direction du PSD. La grande coalition réunissant les deux principales forces historiques du pays {{PSD et Parti national libéral (PNL)}} au sein du Gouvernement Ciolacu aurait créée un vide politique et indirectement conduit à une montée des candidats antisystème. Le candidat du PNL Nicolae Ciucă, aurait par ailleurs subit la chute de popularité du président sortant Klaus Iohannis, provoquée par la polémique sur ses nombreux et couteux déplacements à l'étranger. C'est la première fois depuis la chute du communisme dans le pays en 1989 que le second tour d'une élection présidentielle a lieu en l'absence de candidat du PSD ou du PNL, en prenant en compte le prédecesseur de ce dernier, le Parti démocrate-libéral[42].

Figure de l'extrème droite jugée susceptible de se qualifier pour le ballotage, George Simion (AUR) arrive quant à lui quatrième. Sa campagne, focalisée sur les classes populaires particulièrement touchée par la forte hausse de l'inflation avec des discours « passionnés » mélant mysticisme et conspirationnisme, aurait patî de ses tentatives de se donner une image de modéré, provoquant le désenchantement des électeurs les plus radicaux. Il félicite Georgescu, se réjouissant qu'un « souverainiste » se soit qualifié au second tour. Les résultats des deux hommes marquent la percée des candidats antisystème et — d'une manière générale — de l'extrème droite dans le pays. « Grande gagnante » de la présidentielle, celle çi se place en position de créer un effet d'emballement en amont des élections parlementaires organisées le 1er décembre[45].

Analyses

Les sondages de sortie des urnes placent le Premier ministre Marcel Ciolacu en tête du scrutin, devant la candidate libérale Elena Lasconi, suivie des candidats d'extrême droite Călin Georgescu et George Simion[46],[47]. Ciolacu remercie alors ses électeurs pour l'avoir placé en tête du scrutin, affirmant que le résultat est « clair comme de l’eau de roche », affirmant cependant attendre les résultats définitifs pour savoir quel candidat il affrontera[48].

Au fur et à mesure du dépouillement, Georgescu, alors deuxième, vire en tête, devant Ciolacu[49]. Puis, à la fin du dépouillement, Lasconi se qualifie au second tour en rattrapant son retard sur Ciolacu, et se retrouve deuxième[50]. Le 25 novembre, Ciolacu reconnaît sa défaite, promettant de ne pas contester les résultats même si l'écart est faible entre les deux candidats. Il démissionne également de la tête de son parti[51]. Arrivé cinquième, l'ancien Premier ministre libéral Nicolae Ciucă démissionne lui aussi de la tête de son parti[52].

Cette percée de l'extrême droite a lieu dans un contexte de forte inflation qui touche le pays, et de tensions géopolitiques qui provoquent des craintes d'un élargissement du conflit russo-ukrainien à la Roumanie[52].

Notes et références

Notes

  1. Se désiste en faveur d'Elena Lasconi, mais demeure mentionné parmi les candidats sur les bulletins de vote.

Références

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  2. (en) « Romania’s Liberal Government falls after no-confidence motion. What comes next? », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  7. (en) « Romania’s PM-designate steps aside to let current PM get new mandate », sur Romania Insider (consulté le ).
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  11. Mirel Bran, « En Roumanie, l’émergence d’une jeune génération d’élus centristes », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
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  39. Résultats
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