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Lutterbach

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Lutterbach
Lutterbach
La mairie de Lutterbach
Blason de Lutterbach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Rémy Neumann
2020-2026
Code postal 68460
Code commune 68195
Démographie
Gentilé Lutterbachois, Lutterbachoises
Population
municipale
6 261 hab. (2021 en évolution de −1,11 % par rapport à 2015)
Densité 731 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 37″ nord, 7° 16′ 52″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 272 m
Superficie 8,56 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Mulhouse
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Kingersheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lutterbach
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Lutterbach
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Lutterbach
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Lutterbach
Liens
Site web http://www.lutterbach.fr/

Lutterbach [lytəʁbak] Écouter est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[2] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[3].

Géographie

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Présentation

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La commune est située dans la plaine de l'Ochsenfeld. Lutterbach est traversée par la Doller qui se subdivise juste en amont en plusieurs bras : le Jocklebohler Kanal, le Runzvach, le Bannwasser et le Dollerbaechlein[4]. Les crues de cette rivière furent dévastatrices comme en témoigne la présence d'une statue dédiée à Saint-Jean et de nombreuses archives[5].

Le moulin au bord du Dollerbaechlein.

Cependant, elle assura également par le passé une certaine prospérité à la localité en permettant l'installation d'un moulin à huile au XVIe siècle, moulin qui devint par la suite une savonnerie et d'une brasserie au XVIIe siècle sur le ban communal, puis d'une usine textile à proximité immédiate au lieu-dit Pfastatt-le-Château.

Aujourd'hui encore, les habitants de Lutterbach boivent l'eau de la Doller pompée et distribuée par la Société des eaux de Mulhouse.

Le Nord et le Nord-Ouest du ban communal sont occupés par le bois de Lutterbach (281 ha), bois qui est en réalité la pointe sud de la forêt du Nonnenbruch[6]. À cet endroit, le sous-sol est parfois instable (début du bassin potassique).

Au Nord-Est, se trouve le point culminant de la localité (260,6 m) sur une colline d'origine éolienne constituée de lœss et parfois appelée, à tort, la dernière colline des Vosges. Les autres sols sont constitués d'alluvions récentes apportées par les crues de la Doller et de la Thur[6].

Voies de communication

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La localité est située au croisement de l'autoroute A36 (la Comtoise) et de la RN 66. Elle est également desservie par le train (gare de Lutterbach) et depuis le 10 décembre 2010 par le train-tram et la ligne n°3 du tramway de Mulhouse (Soléa).

Les lignes de bus 21, 23 et 50 desservent la commune du lundi au samedi. Le dimanche et en soirée après 20 heures, la ligne 61 permet de rejoindre la commune de Pfastatt, le quartier de Bourtzwiller et la ligne no 1 du tramway mulhousien.

La gare de Lutterbach[7] a été modifiée en 2010 pour accueillir le train-tram (Mulhouse - Thann-Saint-Jacques)[8].

Communes limitrophes

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Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

Carte des communes limitrophes
Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
Communes limitrophes de Lutterbach
Forêt du Nonnenbruch et Wittelsheim Forêt du Nonnenbruch et Pfastatt Pfastatt
Reiningue Lutterbach Pfastatt
Morschwiller-le-Bas Morschwiller-le-Bas Mulhouse quartier de Dornach

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Doller, le Dollerbaechlein et le Leimbach[9],[10],[Carte 1].

La Doller, d'une longueur de 46 km, prend sa source dans la commune de Dolleren et se jette dans l'Ill à Mulhouse, après avoir traversé 17 communes[11]. Les caractéristiques hydrologiques de la Doller sont données par la station hydrologique située sur la commune de Reiningue. Le débit moyen mensuel est de 4,1 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 172 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 207 m3/s, atteint le même jour[12].

Le Dollerbaechlein, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Reiningue et se jette dans l'Ill à Ensisheim, après avoir traversé neuf communes[13].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lutterbach[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : Baggerloch (0,9 ha)[Carte 1],[14].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Doller ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Doller dont le territoire s’étend sur 280 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte « Rivières de Haute-Alsace »[15].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 5 km à vol d'oiseau[18], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 3],[19],[20].

Statistiques 1991-2020 et records MULHOUSE (68) - alt : 245m, lat : 47°45'00"N, lon : 7°17'19"E
Records établis sur la période du 01-01-1955 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 −0,5 1,9 4,7 8,9 12,4 14,1 13,8 10,2 6,7 2,7 0,3 6,2
Température moyenne (°C) 2,3 3,4 7 10,6 14,7 18,4 20,3 20 15,9 11,3 6,2 3,2 11,1
Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,4 12 16,5 20,5 24,3 26,4 26,3 21,5 15,9 9,6 6 16
Record de froid (°C)
date du record
−20,2
13.01.1968
−21,5
10.02.1956
−17,2
04.03.1965
−6,3
07.04.1956
−3,1
01.05.1962
0,9
03.06.06
4,3
02.07.1960
4
30.08.1998
−0,6
24.09.1964
−6,7
31.10.1997
−13,4
30.11.10
−19
20.12.1981
−21,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
10.01.1991
21,9
24.02.1990
26,5
31.03.21
30
22.04.1968
33,3
25.05.09
37,6
09.06.14
38,9
31.07.1983
39,4
13.08.03
34,1
11.09.23
29,7
13.10.23
24,3
07.11.15
19,9
16.12.1989
39,4
2003
Précipitations (mm) 57,9 49,2 49,9 49,9 78,2 67,8 63 67,1 61,1 69,7 58,7 75,1 747,6
Source : « Fiche 68224006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,3
−0,6
57,9
 
 
 
7,4
−0,5
49,2
 
 
 
12
1,9
49,9
 
 
 
16,5
4,7
49,9
 
 
 
20,5
8,9
78,2
 
 
 
24,3
12,4
67,8
 
 
 
26,4
14,1
63
 
 
 
26,3
13,8
67,1
 
 
 
21,5
10,2
61,1
 
 
 
15,9
6,7
69,7
 
 
 
9,6
2,7
58,7
 
 
 
6
0,3
75,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[21]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Au , Lutterbach est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[25]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (39,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), terres arables (22,1 %), zones urbanisées (18,2 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'étymologie la plus fréquemment admise est Lauterbach (en allemand : ruisseau clair), toponyme que la commune partagerait avec plusieurs localités allemandes et cours d'eau[29]. Une autre hypothèse évoque une origine gauloise (lutter serait dérivé de lautron qui signifie bassin ou bain, suivi du suffixe bach)[30].

À l'époque celte, une route joignait Illzach (Uruncis) à Reiningue ; l'actuelle rue Aristide-Briand emprunte son tracé.

Les vestiges archéologiques les plus anciens découverts sur le ban communal datent de l'époque gallo-romaine. À la fin du XIXe siècle, plusieurs tombes sont exhumées. En 1968, les vestiges d'une riche villa sont mis au jour rue Clemenceau (toit couvert de tuiles, chauffage central et fresques). En 1978, lors de travaux de terrassement dans l'enceinte de l'hôpital Lalance, 12 kilogrammes de pièces des IIe et IIIe siècles sont découverts. Il s'agit du trésor le plus important découvert à ce jour en Alsace[31].

La première église de Lutterbach daterait du VIe siècle, elle était dédiée à saint Martin et desservait les localités de Pfastatt, Dornach et Morschwiller-le-Bas. En 735, le nom de Lutterbach apparaît dans un document officialisant la donation de la localité à l'abbaye de Murbach. Lutterbach devient ainsi une colonge[32] de l'abbaye et le restera jusqu'au début du XIVe siècle où elle fut cédée à l'abbaye de Lucelle.

Guerre de Trente Ans

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La guerre de Trente Ans appauvrit considérablement la localité : en 1622, l'église du village fut détruite. En 1628, la peste décima la population. Entre 1630 et 1634, l'effort de conscription, les contributions et réquisitions se multiplièrent. En 1636 et 1637, le village fut occupé par l'armée impériale puis l'armée française qu'il était tenu d'approvisionner. Le village commença sa reconstruction en 1641 (retour des Lutterbachois réfugiés à Mulhouse, reconstruction de l'église) et les hostilités cessèrent en 1648 (traité de Münster), l'Alsace étant devenue française[33].

De la Fronde à la Révolution

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En 1654, l'armée royale commandée par le Maréchal de la Ferté de Senneterre s'oppose au Comte d'Harcourt ; ce dernier, nommé gouverneur de Haute et de Basse Alsace voulait fonder un État autonome avec le soutien des ennemis de la couronne. Les Lutterbachois se réfugient une nouvelle fois à Mulhouse.

Entre 1674 et 1678, le village est à nouveau déserté par ses habitants maltraités par les troupes de Turenne, lors de la guerre contre la Hollande.
À la suite de ces conflits, les habitants appauvris ne peuvent plus faire face à leurs créanciers et supportent de plus en plus mal l'autorité de l'abbaye, refusant de payer la dîme, d'accomplir des corvées, d'utiliser le moulin de la commune, de fournir du bois pour la construction d'une prison... La population obtint le plus souvent gain de cause devant le Conseil Souverain d'Alsace chargé d'arbitrer les différends entre le grand cellérier (économe et représentant de l'abbaye) et la commune.
À la veille de la Révolution, les paysans de Lutterbach payaient 75 % de leurs revenus en taxes et contributions diverses. Ceci constitua un des principaux griefs inscrits dans les cahiers de doléances[34].

XIXe siècle

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Lors de la sécularisation des biens du clergé (Révolution française), la cour colongère est vendue à l'industriel mulhousien Dollfus ; le reste des biens ecclésiastiques sont cédés par adjudication à la commune d'Altkich[35].
En 1800, la commune compte environ 500 habitants. La population croît régulièrement avec l'installation des premières fabriques et le développement de la production textile sur le ban communal[36].
En 1830, Lutterbach compte 1 060 habitants et on estime nécessaire la création d'un bureau de poste fonctionnant quotidiennement, bureau qui sera finalement implanté en 1861. En 1837, l'annonce de la création d'une gare et d'une ligne de chemin de fer reliant Mulhouse à Thann suscite l'opposition du conseil municipal qui estime que la commune est suffisamment bien desservie par l'ancienne route royale (la RN 66). La ligne sera finalement construite et opérée à partir de 1839 par les chemins de fer de Nancy.
En , Lutterbach tombe sous domination prussienne. À cette époque, le chanvre et la garance sont remplacés par des pâturages pour répondre à la demande en produits laitiers de la ville de Mulhouse toute proche. C'est aussi l'apparition d'un embryon de protection sociale.

1re moitié du XXe siècle

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Au début de la Première Guerre mondiale, les habitants sont enrôlés dans l'armée prussienne pour le front oriental et 15 d'entre eux, « jugés francophiles », sont déportés ou incarcérés.

En 1915, les ersatz font leur apparition, le pain est rationné. En 1917, les cloches de la basilique sont réquisitionnées pour l'effort de guerre et les Lutterbachois sont tenus de livrer 60 % de leur bétail restant.

Le , les premiers soldats français atteignent le village. Le retour des habitants mobilisés dans l'armée allemande, via la gare de Dornach, puis la mention de l'origine des parents des habitants (alsaciens, un ou deux parents allemands, autres étrangers) sur les cartes d'identité laissent toutefois un goût amer au sein de la population[37].

À partir de 1932, la situation économique de la région se dégrade : située derrière la ligne Maginot, l'Alsace est considérée comme vulnérable en cas d'offensive et les entreprises stratégiques sont délocalisées vers les autres régions françaises.

L'occupation allemande débute fin . Les noms de rues et les patronymes sont germanisés. En 1943, Lutterbach échappe de justesse à son rattachement à la ville de Mulhouse (comme ce fut le cas dès 1941 de la commune voisine de Pfastatt).

Deux réseaux de résistance opèrent sur la commune : la L.N.A. (Ligue Nationale d'Alsace), réseau de renseignement composé de cheminots et d'anciens syndicalistes, et la F.F.I. à compter de fin 1944.

En 1941 et 1942, des jeunes de la commune sont mobilisés pour le Reicharbeitsdienst, puis dans l'armée du Reich à partir de 1942. Certains conscrits désertèrent et furent condamnés à mort par contumace. L'incorporation de force aux Waffen SS toucha, par ailleurs, 25 Lutterbachois. Quatre s'enfuirent vers la France, mais la sentence était sévère pour les malgré-nous récalcitrants, leur famille pouvait être transplantée en Allemagne orientale.

Le , le village est libéré ; mais il est détruit à 96 %.

La commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1914-1918[38] et, le , de la croix de guerre 1939-1945[39].

Durant toute la première partie du XXe siècle, la ville était particulièrement connue pour ses brasseries et son Alsacienne clignant de l'œil (emblème de la bière de Lutterbach) ornait les devantures des brasseries de France et de Navarre. Cette appellation « Bière de Lutterbach » avec l'Alsacienne se voit encore sur les stores de certains cafés parisiens. Particulièrement facile à produire dans ses caves, véritables monuments en centre-ville, les brasseries de Lutterbach s'éteignent après-guerre.

Époque contemporaine

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Héraldique

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Blason de Lutterbach

Les armes de Lutterbach se blasonnent ainsi :
« Ecartelé, au 1er de gueules plain, au 4e de gueules à la clé d'argent, le panneton tourné à dextre, aux 2e et 3e d'argent à la clé de gueules le panneton tourné à sénestre. »[40]

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Résultats des dernières élections présidentielles (2e tour)

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2002 : Inscrits : 4 135 - Abst. : 21,64 % - Jacques Chirac : 2 355 voix (76,14 %) - Jean-Marie Le Pen : 738 voix (23,86 %)

2007 : Inscrits : 4 447 - Abst. : 16,44 % - Nicolas Sarkozy : 2 207 voix (62,41 %) - Ségolène Royal : 1 335 voix (37,69 %)

2012 : Inscrits : 4 649 - Abst. : 23,12 % - Nicolas Sarkozy : 1 976 voix (59,16 %) - François Hollande : 1 364 voix (40,84 %)

(Source : Ministère de l'Intérieur).

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Nicolas Sick (1891-1964)    
Marcel Baumgartner[43] (1909-1990) DVD Employé
Roger Winterhalter[44] PSU puis DVG Expert-comptable retraité, maire honoraire
André Clad[45],[46] (1940-2023) UMP Chef de service commerce à la CCI de Mulhouse
Vice-président de la CA Mulhouse Sud-Alsace
En cours
(au 31 mai 2020)
Rémy Neumann[47]
Réélu pour le mandat 2020-2026
EÉLV Agent d'assurances
Vice-président de Mulhouse Alsace Agglomération

Budget et fiscalité 2015

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En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[48] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 928 000 , soit 779  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 045 000 , soit 639  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 081 000 , soit 329  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 884 000 , soit 298  par habitant ;
  • endettement : 3 190 000 , soit 504  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,42 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 77,71 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Centre pénitentiaire

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Vue aérienne de la prison de Lutterbach, de forme octogonale

Le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (ou prison de Lutterbach) est entré en fonction le 10 octobre 2021[49] en remplacement des centres pénitentiaires de Mulhouse et de Colmar, jugés trop vétustes. Avec 22 bâtiments répartis sur 30 hectares, la capacité est de 520 places et permet la création de 123 places supplémentaires. La construction de cet établissement qui a débuté en 2018, s'inscrit dans un plan national visant à ouvrir 15.000 places de prison supplémentaires en France d'ici 2027[50].

Malgré un projet de prison plus moderne et une volonté d'offrir de meilleures conditions aux détenus, des dysfonctionnements sont pointés après un an de fonctionnement, avec comme principal reproche une surpopulation importante (près de 700 détenus pour 520 places)[51],

Ce projet avait soulevé de nombreuses réticences parmi la population locale[52]. Un projet initial d'implantation à Issenheim avait précédemment échoué.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 6 261 habitants[Note 7], en évolution de −1,11 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6055446879201 0471 0871 0931 1121 209
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 3541 6021 9101 9781 8781 8282 0712 1152 311
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5132 8233 0533 1053 2923 5933 6742 0883 077
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 6784 0364 7425 0395 3255 5816 0705 9856 028
2014 2019 2021 - - - - - -
6 3596 2476 261------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'apparition d'une école à Lutterbach remonte au XIVe siècle. Au XVIIe siècle, l'abbé de Lucelle, seigneur de la localité, veut lutter contre les mauvaises influences mulhousiennes (la ville est acquise à la Réforme) et encourage « l'instruction des enfants du peuple » (6 heures de classe par jour sauf le jeudi après-midi, avec pour livre de lecture le catéchisme imprimé)[57].

De nos jours, la ville de Lutterbach a un collège public d'enseignement secondaire, le collège du Nonnenbruch qui accueille une section bilingue (français-allemand).

La commune compte en outre cinq écoles maternelles et élémentaires :

Le CFA ICA SIPPA forme des apprentis[59] (CAP Assistant technique en milieu familial et collectif, CAP agent polyvalent de restauration).

La localité dépend de l'académie de Strasbourg.

Lieux et monuments

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Basilique Sacré-Cœur.
Le puits communal datant de 1668.
Platane bicentenaire situé à l'origine dans l'enceinte de la brasserie de la localité.

La Basilique Sacré-Cœur a été construite entre 1905 et 1907.

La chapelle de l'agonie jouxte la Basilique[60].

Fontaine[61].

Prieuré dit Institut Sainte-Anne[62].

Le calvaire place Jean-Julien Weber[63],[64].

Colonne monumentale de la-Vierge-de l'Immaculée Conception[65].

Le puits communal (1668)[66] à proximité de la basilique avait été vendu à un particulier de Dornach et a été rendu à la commune à la fin du XXe siècle.

Un platane bicentenaire est aussi un point trigonométrique.

La statue de Saint Jean Népomucène[67] de 1744 contre les inondations est située à l'entrée de la rue Saint-Jean dans une propriété privée.

Monument à la vie, œuvre du sculpteur Claude Bonnot de 1980, au mur du cimetière.

Personnalités liées à la commune

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Lutterbachois célèbres et personnalités[68] :

Publicité ancienne pour la brasserie de Lutterbach.
  • La cité de l'habitat : une zone d'activité commerciale spécialisée dans le bâtiment, située le long de la RN 66.
  • La zone d'activité de la Savonnerie.
  • La Brasserie de Lutterbach[69],[70],[71].
  • Un ancien moulin datant du XVIe siècle a été transformé par la suite en savonnerie[72]. Il accueille aujourd'hui le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement[73].

Écologie et environnement

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  • Le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement occupe l'ancien moulin situé en bordure du Dollerbaechlein dans la Z.A. de la Savonnerie. Son but est de sensibiliser le public à la protection de l'environnement. Il est à l'origine de l'implantation d'une zone humide (roselière) en 2004 (projet soutenu par la région et l'agence de bassin).
  • Le bois du Nonnenbruch a le statut de forêt protégée sur le ban communal (2,5 km2).
  • Outre la déchèterie de Pfastatt accessible aux habitants de la commune, de multiples points tri, gérés par le SIVOM, permettent de réaliser des apports volontaires de verre, de plastiques et de papiers.
  • En , la commune obtient sa 2de fleur comme village fleuri[74].
  • En 2008, les terrains situés le long de la Doller sont classés zone Natura 2000[75].

Établissements de santé

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Le Sanatorium[76] ou Centre médical Lalance (1910-1912) a été construit par l'architecte alsacien Paul Friesé et porte le nom d'un industriel local (A. Lalance) cofondateur d'une fabrique de textiles située à Pfastatt. Il a servi d'hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale, puis à partir de 1951, il devient un centre de pneumo-phtisiologie géré par la Caisse régionale d'assurance maladie[77].

Marchés et brocantes

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Accord de partenariat avec la ville de Gnjilane ou Gjilan au Sud-Est du Kosovo (ex-Yougoslavie) - voir la notice correspondante.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 670 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1967 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mulhouse comprend une ville-centre et 19 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Lutterbach » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
  2. Legifrance - Arrêté du 22 décembre 2021 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement et à l'article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
  3. Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
  4. Plan guide Blay-Foldex de Mulhouse et Carte IGN TOP 25 3720 ET
  5. http://www.reussir-ensemble.fr/downloads/Historique%20Crues%20sur%20la%20Doller%20%c3%a0%20Lutterbach.pdf
  6. a et b générale
  7. « Gare », notice no IA00050917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Infrastructures de transport permettant une complémentarité au service des voyageurs et des marchandises
  9. Sandre, « le Leimbach »
  10. « Fiche communale de Lutterbach », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  11. Sandre, « la Doller »
  12. « Station hydrométrique La Doller à Reiningue », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  13. Sandre, « le Dollerbaechlein »
  14. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « SAGE Doller », sur gesteau.fr (consulté le ).
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. « Orthodromie entre Lutterbach et Mulhouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lutterbach ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. Lutterbach, historique
  30. L’ Association d’Histoire de Lutterbach (AHL) a été fondée en 1985
  31. De la guerre de trente ans à la révolution française
  32. Colonge : « Exploitation agricole reposant sur un contrat d'après lequel le propriétaire du sol répartissait entre plusieurs personnes un corps de biens plus ou moins considérable, à la condition d'une redevance annuelle. » (Littré)
  33. Histoire générale
  34. Luttenbach De la guerre de trente ans à la révolution française
  35. Luttenbach au temps de la révolution française
  36. http://www.histoire-lutterbach.com/pdf/Lutterbach%20au%20XIXe%20siècle1.pdf
  37. Luttenbach pendant la première guerre mondiale
  38. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  39. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  40. Archives départementales du Haut-Rhin
  41. Notice NetDBA STRUCH François Antoine, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
  42. Remplaçant de M. Bitsch à la suite de la maladie de celui-ci et secondé par le deuxième adjoint Nicolas Sick.
  43. Notice NetDBA BAUMGARTNER Marcel, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
  44. Stéphanie Lerouge, « Roger Winterhalter, l'ex-maire qui s'engagea pour le FLN », L'Alsace,‎ (lire en ligne).
  45. Notice NetDBA CLAD André Eugène Joseph, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
  46. « Le décès d'André Clad, ancien maire de Lutterbach », L'Alsace,‎ (lire en ligne).
  47. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  48. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  49. [1].
  50. [2]
  51. [3]
  52. Lutterbach : polémique sur le projet de prison (France 3 Alsace)
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. http://www.histoire-lutterbach.com/pdf/Ecole%201.pdf
  58. « Ecole bilingue de Mulhouse et Lutterbach ABCM Zweisprachigkeit », sur Ecoles bilingues Mulhouse et Lutterbach ABCM Zweisprachigkeit (consulté le ).
  59. « Présentation et localisation de l'Unité de Formation par l'Apprentissage Sinclair - Les associations Sinclair », sur Les associations Sinclair (consulté le ).
  60. Chapelle de l'agonie
  61. « Fontaine », notice no IA00050929, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Prieuré dit Institut Sainte-Anne », notice no IA00050912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Le calvaire place Jean-Julien Weber
  64. « Calvaire », notice no IA00050927, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Colonne monumentale de la-Vierge-de l'Immaculée Conception », notice no IA00050928, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. L'ancien puits communal
  67. « Monument de Saint-Jean-Népomucène », notice no IA00050925, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Lutterbachois célèbres et personnalités
  69. « Brasserie », notice no IA00050914, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. La Brasserie de Lutterbach
  71. Réouverture de la brasserie
  72. « Moulin à farine dit Brodhag Muhle », notice no IA00050930, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. Bienvenue au C.I.N.E. le Moulin
  74. http://www.lutterbach.fr/news/97/114/Une-seconde-fleur-pour-Lutterbach.html
  75. http://www.donnees.alsace.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?article333
  76. [PDF] Le sanatorium Lalance.
  77. Laurine Ruffenach, « Sanatorium Lalance (Centre Médical Lalance) » [PDF], sur Docomomo International, (consulté le ).