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Renard

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Renard
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Renard » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Dessin d'un renard extrait du Die Gartenlaube, en 1887.

Taxons concernés

Famille des canidés Les genres :

Renard est un terme ambigu qui désigne le plus souvent en français les canidés du genre Vulpes, le plus commun étant le renard roux (Vulpes vulpes). Toutefois, par similitude physique, le terme est aussi employé pour désigner des canidés appartenant à d'autres genres, comme les genres Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex et Urocyon. Dans la culture populaire, le renard est un personnage symbolique et littéraire qui représente l'intelligence et surtout la ruse.

Nomenclature et étymologie

Étymologie

Le substantif masculin[1],[2],[3] renard est une antonomase lexicalisée[4], résultat de l'emploi, comme nom commun, de Renart, nom propre[2] du héros éponyme du Roman de Renart[1].

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle[5], le renard est encore fréquemment appelé un goupil[N 1]. Le terme actuel de renard, pour désigner l'animal, n'est autre que le prénom Renart donné au goupil héros du Roman de Renart. Au centre de ce recueil d'histoires imaginaires, Renart le goupil est très rusé et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très célèbre (on disait : « malin comme Renart »). De ce fait, son prénom s'est substitué à goupil par éponymie. Sur ce point, voir la symbolique du renard et le renard dans la culture.

Renard a été graphié Renart jusqu'au milieu du XVIe siècle. Le nom propre est tiré d'un anthroponyme francique *Raǥinhard, composé des éléments *raǥin (« conseil ») (cf. Raimbaud, Rainfroy[6]), et *hard (« dur », « fort ») (cf. le suffixe français -ard). Il a pour équivalents les prénoms moyen néerlandais Reynaerd et vieux haut allemand Reginhart (allemand Reinhart).

Quant au terme goupil, il est attesté sous les formes gulpil en 1155, volpil en 1180, golpilz en 1120, gupil en 1121-1134. Il procède du gallo-roman *WULPĪCULU, variante du latin populaire *vŭlpīculus[7] ou du bas latin vulpiculus[8], dont sont directement issus l'occitan volpìlh et l'ancien italien volpiglio. La forme masculine vulpiculus est une altération du latin classique vulpēcula « petit renard » (qui a donné l'espagnol vulpeja), diminutif de vulpēs « renard » en latin classique[8], d'où l'italien moderne volpe. Le passage de [v] à [w] en gallo-roman s'explique par l'influence phonétique du francique (peut-être inspirée dans ce cas par le vieux bas francique *wulf « loup »), ensuite [w] se durcit régulièrement en [gʷ], puis se délabialise en [g] en français central et à l'ouest, mais pas dans les dialectes d'oïl septentrionaux (ex. : bas-lorrain, champenois, picard, ancien normand septentrional woupil).

Le latin vulpēs est issu de l'indo-européen commun *(H)ulp-i-, qui est continué par l'avestique urupi « martre » et le lituanien vilpišỹs « chat sauvage », ainsi que par des formes dérivées comme le persan rubâh (روباه) « renard » et le sanskrit lopāśá « chacal »[9].

Vocabulaire

Le renard est un canidé. Le renard femelle adulte est la renarde[10]. Le renard juvénile est le renardeau[11].

  • Le renard « glapit » (cri bref, peu sonore) et « jappe », aboiement aigu (jappement) en période de rut, qui s'entend très loin.
  • Le renard pratique le « mulotage » pour chasser.
  • Les excréments du renard sont des « laissées ».

Physiologie et comportement

Les caractéristiques générales des renards sont celles des Canidés, avec des nuances pour chaque espèce, de même que l'habitat ou les données biologiques et comportementales peuvent varier selon l'espèce et même la sous-espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur physiologie ou comportement respectifs.

Pour le renard le plus répandu en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie, voir Renard roux (Vulpes vulpes).

Noms en français et noms scientifiques correspondants

Le renard des sables Ce lien renvoie vers une page d'homonymie ou fennec (Vulpes zerda) est la plus petite espèce de renards et de canidés au monde. Il est présent surtout dans le désert du Sahara.
Le renard gris insulaire est une espèce en danger de disparition.
Un renard roux, l'espèce la plus commune.
Un renard polaire dans la neige. Il fréquente les régions arctiques.

En français, le terme « renard » se veut exclusif aux espèces composant le genre Vulpes. Toutefois, selon les sources, le terme comporte tous les genres composant la tribu des Vulpini, voire au delà avec des membres plus éloignés, comme les genres Urocyon ou encore Lycalopex, un genre pourtant bien plus proche du genre Canis que du genre Vulpes.

Dans les sources les plus récentes, ces autres genres ont tendance à être désignées par d'autres noms, bien souvent par analogies à d'autres animaux comme chez les vulpini Nyctereutes et Otocyon, désignés respectivement sous les noms de "chien viverrin" et "chien oreillard", ou encore par leurs genres respectifs comme Otocyon pour le renard à oreilles de chauve-souris, ou Urocyon pour le renard gris, ou plus rarement par des appellations locales comme "Tanuki" (Nyctereutes) ou "Culpeo" (Lycalopex culpaeus).


Liste alphabétique de noms vernaculaires attestés[N 2] en français.

Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, l'espèce la plus connue des francophones.

Aspects culturels

Renard, tableau de Franz Marc, 1911.

Le renard est un personnage littéraire qui a la caractéristique de représenter l'intelligence et la ruse. On peut citer notamment :

Écologie

Maladies

Les renards sont vecteurs de l'échinococcose alvéolaire, maladie qui peut se révéler mortelle chez l'homme. Cette pathologie se découvre plusieurs années après l'avoir contractée : certaines personnes sont mortes, car on croyait à un cancer du foie[pas clair]. Ces maladies sont transmises par la salive ou les excréments des carnivores porteurs ou par ingestion d'aliments souillés par eux. Néanmoins, un cycle se forme entre rongeurs et renards[18]. Le ver se trouvant dans les excréments du renard et les rongeurs le mangeant, puis le renard mangeant les rongeurs, il y a un cycle naturel. Seuls une vingtaine à une soixantaine de cas sont déplorés chaque année en France[19]. De plus, les chiens et chats[20] non vermifugés peuvent la transmettre. Pour éviter de l'attraper, il faut avoir de l'hygiène[pas clair][21] dès que l'on est dans la nature ou avec des animaux.

Certains renards font eux-mêmes preuve d'hygiène et d'astuce en sachant se débarrasser de leurs parasites externes : par exemple, il a été observé qu'un renard, après avoir récolté dans sa gueule sans l'ingérer une importante touffe de poils de bouquetins abandonnés en début d'été, se plongeait progressivement dans un lac en commençant par la queue et finissant par le museau, restant ainsi quelque temps parfaitement immergé, de sorte que les parasites migrent vers la touffe qu'il abandonna ensuite[22].

La rage est une maladie que le renard transmettait autrefois. Une campagne de vaccination par voie orale a permis de s'en débarrasser rapidement en Europe occidentale, si bien qu'elle ne sévit plus en France depuis 1998[23].

Rôle écologique

Les renards ont un rôle important dans la régulation des rongeurs en campagne, tels que les campagnols, les mulots, les souris, ou encore les rats. Ils en consomment des milliers chaque année, ce qui en fait des auxiliaires de cultures efficaces pour les agriculteurs, permettant de limiter les dégâts que font ces rongeurs aux récoltes[24],[25].

Ils ont également un rôle important dans la lutte contre la maladie de Lyme en consommant les rongeurs sur lesquels vivent les tiques transmetteur de cette maladie, tels les campagnols et les rats taupiers, limitant ainsi le nombre de rongeurs contaminés et réduisant leurs déplacements[26],[25].

Le renard et le chat haret qui ont été introduits en Australie contribuent à la disparition de plusieurs espèces dans ce pays[27] :

Chasse

Les techniques de chasse au renard sont le déterrage (effectué en période de reproduction), la chasse à courre, au fusil, à l'arc ou le piégeage[réf. souhaitée].

Considéré comme espèce susceptible d'occasionner des dégâts (ESOD) en France[28], entre 600 000 et 1 million d'individus y sont tués chaque année[29]. Les chasseurs reprochent au renard de leur faire concurrence en s'attaquant au petit gibier, tels que le lapin, la perdrix ou le faisan (il serait ainsi la première cause de mortalité du faisan selon la Fédération des chasseurs de la Loire). Réputé pour être un « voleur de poules », il est également accusé par les agriculteurs de s'attaquer aux élevages de volailles en plein air[25],[30].

Les défenseurs du renard estiment cependant qu'il ne fait que profiter du « gibier d'élevage » relâché par les chasseurs eux-mêmes, qui constitue alors une proie facile ne sachant pas se défendre dans la nature[25],[31]. Ils avancent également que la responsabilité du renard dans les attaques que subissent les volailles d'élevage, bien que réelle, est surestimée par rapport à celle d'autres prédateurs comme les rapaces[25]. Le renard serait en outre un opportuniste, qui ne chercherait à s'attaquer qu'aux poulaillers peu protégés[32]. La prédominance des campagnols prairiaux dans leur régime alimentaire en fait des auxiliaires des cultures, la pullulation de ces rongeurs étant responsable de dégâts occasionnés aux productions agricoles et forestières et qui peuvent être chiffrés. Selon les sources, la prédation exercée par un renard sur les campagnols fait économiser 2 400 à 3 000  par an à l'agriculture, et même 3 800  en région céréalière[33].

Comme d'autres prédateurs, c'est également un animal qui s'autorégule : la proportion de femelles gestantes et le nombre de renardeaux par portée s'adaptent selon les ressources et le territoire disponibles. Ses défenseurs estiment donc qu'il est inutile de chercher à réguler sa population par la chasse[24],[34].

Prédateurs

En raison de l'élimination récente et généralisée par l'Homme des grands canidés et des grands félins, les prédateurs du haut de la pyramide alimentaire dans de nombreux écosystèmes terrestres sont maintenant des carnivores de taille moyenne (tels que les lynx ou coyotes[35] en Amérique du Nord). Or, bien qu'étant un prédateur relativement généraliste, le coyote élimine volontiers ses concurrents prédateurs, et notamment le renard[35]. Il est démontré que l'activité prédatrice du coyote favorise l'abondance des oiseaux chanteurs et même l'abondance de certains rongeurs ainsi que la diversité biologique. Ceci s'explique par le fait qu'ils réduisent les populations de chiens et de chat domestiques ainsi que de renards[35] (ce qui montre au passage l'importance du renard en matière de lutte contre les rongeurs).

La réintroduction ou le confortement de populations de loup gris dans de nombreuses régions d'Amérique du Nord va à nouveau modifier la chaîne d'interactions prédateurs-proies[35] ; une étude basée sur une série chronologique de 30 ans de suivi du loup, du coyote, du renard et de leur abondance relative dans l'état du Minnesota (États-Unis) montre en effet que le retour des loups réduit également (ou supprime parfois) à son tour des populations de coyotes[36], ce qui redonne au renard sa position de mésoprédateur, et qui pourrait lui permettre d'à nouveau et mieux réduire les pullulations de petits rongeurs[35].

Ainsi, une prédation plus marquée par les petits prédateurs (renards et mustélidés), et moins marquée par les coyotes (prédateurs de moyenne envergure) grâce à leur contrôle par quelques « grands » prédateurs (loup, cougar, lynx) pourrait être plus semblable au potentiel écologique et à l'écosystème historique qui était en place avant la disparition ou régression du loup du « sommet de la pyramide »[35] (cette situation n'est néanmoins pas comparable à la situation préhistorique où les grands prédateurs étaient non seulement plus nombreux mais aussi beaucoup plus grands et plus puissants que le loup (Lion d'Amérique, Tigre à dents de sabre, Ours à face courte…), même après trois ères glaciaires et au début de l'actuel inter-glaciaire. La « déstructuration » ou la « restructuration » des communautés de prédateurs en raison de la perte ou de la restauration des populations de moyens et/ou grands prédateurs est susceptible de modifier le spectre de taille des proies consommées massivement, avec des implications importantes, directes et indirectes, pour la biodiversité[37] et la santé humaine[35],[38].

Notes et références

Notes

  1. Lorsque le renard était un goupil, le lapin était un conil.
  2. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.

Références

  1. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « renard » (sens A, 1) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 23 décembre 2016].
  2. a et b Entrée « renard [1] », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 4 : Q – Z, Paris, Hachette, , 1232 p., gr. in-4o (BNF 30824717, lire en ligne [fac-similé]), p. 1606 (fac-similé) [consultée le 23 décembre 2016].
  3. Entrée « renard », sur Dictionnaires de français [en ligne], Larousse [consulté le 23 décembre 2016].
  4. Sarah Leroy, « Quels fonctionnements discursifs pour l'antonomase du nom propre ? », Cahiers de praxématique, no 35 : « Sens figuré et figuration du monde »,‎ , p. 87-113 (lire en ligne [html], consulté le ), § 31 [mis en ligne le 1er janvier 2012, consulté le 23 décembre 2016].
  5. Collectif, Le Trésor de la langue française informatisée [1], art. « Renard » consulté le .
  6. Louis Guinet, Les Emprunts gallo-romans au germanique, Paris, Klincksieck, 1982.
  7. Albert Dauzat, Henri Mitterand, Jean Dubois, Nouveau dictionnaire étymologique Larousse, éditions Larousse 1980, p. 349a.
  8. a et b site du CNRTL : étymologie de "goupil".
  9. (en) Michiel Vaan, Etymological dictionary of Latin and the other Italic languages, Leiden Boston, Brill, , 825 p. (ISBN 978-90-04-16797-1, lire en ligne), « Volpēs », p. 688.
  10. Informations lexicographiques et étymologiques de « renarde » (sens A) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 23 décembre 2016].
  11. Informations lexicographiques et étymologiques de « renardeau » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 23 décembre 2016].
  12. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  13. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007 (ISBN 0-444-51877-0), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé.
  14. a b c d e f et g Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at.
  15. a b c d et e Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du . Lire en ligne.
  16. a b c et d (en) Derwent, Thesaurus of agricultural organisms: pests, weeds and diseases, Volume 1. Derwent Publications, Ltd. Éditions CRC Press, 1990. 1529 pages. (ISBN 9780412372902) Rechercher dans le document numérisé.
  17. Kretzschmar, Les animaux à fourrure, 1923, Archivé sur Galica, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365985b/f101.item.r=Renard du Japon
  18. Centre France, « L'échinococcose alvéolaire : une maladie liée à l’altitude en Auvergne », sur lamontagne.fr (consulté le ).
  19. « Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au diagnostic des échinococcoses larvaires » [PDF], sur has-sante.fr, (consulté le ).
  20. « Faites Vous Plaisir avec les Myrtilles Sauvages mais Soyez Vigilant(e)s ! », sur conseils-veto.com, (consulté le ).
  21. « Prévention de l'échinococcose », sur intercomsante57.fr (consulté le ).
  22. Là où l'horizon est plat, je ne tiens pas, Louis Oreiller (braconnier puis garde chasse dans le Val d'Aoste) avec Irène Borgna, Éditions Glénat 2019 (ISBN 978-2-344-03508-5)
  23. [PDF] « Actes du colloque Renard », Association pour la protection des animaux sauvages, 12 et 13 mai 2017, p. 38
  24. a et b « Des centaines de milliers de renards abattus chaque année », sur consoglobe.com, (consulté le ).
  25. a b c d et e Loïc Chauveau, « Qui veut la peau du renard ? », sur sciencesetavenir.fr, .
  26. « Épidémie de Lyme : chasser le renard nous fait perdre un allié précieux contre cette maladie infectieuse », sur pourquoidocteur.fr (consulté le ).
  27. (en) Australia's Noah's Ark Springs a Leak, Australian Conservation Foundation.
  28. Arrêté du pris pour l'application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts
  29. « Protégeons les renards », sur aspas-nature.org (consulté le ).
  30. Max Chapuis, « Nuisible ou utile à l’écosystème, le renard est de plus en plus présent », sur leprogres.fr, .
  31. « Les lâchers de gibiers » RAssemblement pour une France sans Chasse (RAC) », sur france-sans-chasse.org (consulté le ).
  32. Jean-Stéphane Maurice, « De plus en plus de voix s'élèvent pour défendre le renard », sur francetvinfo.fr, .
  33. Le Renard, un enjeu économique pour l’agriculture, Collectif Renard Doubs
  34. Étienne Spataro, « Les chasseurs sont-ils nécessaires pour "réguler" la faune » [PDF], sur france-sans-chasse.org, (consulté le ).
  35. a b c d e f et g Levi T, Wilmers CC, Wolves-coyotes-foxes : a cascade among carnivores; Ecology. 2012 Apr;93(4):921-9 (Résumé).
  36. Berger KM, Gese EM., Does interference competition with wolves limit the distribution and abundance of coyotes? ; J Anim Ecol. 2007 Nov; 76(6):1075-85.
  37. Berger KM, Gese EM, Berger, Indirect effects and traditional trophic cascades: a test involving wolves, coyotes, and pronghorn. J. Ecology. 2008 Mar; 89(3):818-28.
  38. Berger KM, Conner MM., Recolonizing wolves and mesopredator suppression of coyotes: impacts on pronghorn population dynamics. Ecol Appl. 2008 Apr; 18(3):599-612.

Annexes

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Articles connexes

Lien externe