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Georges Ista

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Georges Ista
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges François Hubert IstaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Georges Ista, né le à Liège et mort le à Paris 16e, est un écrivain de langue wallonne et militant wallon, également scénariste, dessinateur, peintre et aquafortiste.

Il fut un auteur dramatique fécond, collabora à diverses revues wallonnes militantes convaincu que le wallon était un complément de l'identité française de la Wallonie.

Georges François Hubert Ista naît le à Liège[1],[2],[3].

Il exerce d'abord la profession de tapissier garnisseur comme son père[4]. C'est un autodidacte dans les différents arts qu'il pratique[4]. Il est membre du Cercle royal des beaux-arts de Liège[4]. Il signe une affiche de ses initiales G.I. pour un tournoi d'escrime chez l'imprimeur Bénard[4]. Il écrit des pièces en wallon dont Mon-n-onke Djouprèle (1904), Mitchî Pèkèt (1908) et Li båbô (1912)[4]. En outre, il est membre du Cercle d'Escrime de l'Est dont le président en 1895 est Henri Gordinne[4]. On retrouve son travail dans les pages du supplément illustré de La Meuse entre 1901 et 1904[4].

Il cesse définitivement sa collaboration avec la maison d'édition Gordinne après son émigration à Paris en 1909, dont la soixantaine de planches réalisées en font le contributeur le plus prolifique du catalogue d'images populaires de cet éditeur[4].

Mais ce n’est qu’en 1912 qu'il rompt sa collaboration avec le Journal de Liège, pour lequel il tient une chronique intitulée Propos libres et variés[4]. En 1913 et 1914, il travaille toujours avec L'Express pour qui il écrit deux dialogues par semaine, Hâre et hote[4]. Il publie encore à Liège chez Bénard ses Contes et nouvelles[4]. Il passe la guerre à Sy, chez le peintre Richard Heintz[4].

En 1918, il se fixe définitivement à Paris où il vit de sa plume[3]. Il officie là comme chroniqueur, nouvelliste[4]. Il travaille également comme dessinateur humoristique dans Comœdia, La Petite République, Le Rire, Le Magasin pittoresque, Le Sourire, L'Œuvre ou Le Merle Blanc[4]. En 1922, il recommande Georges Simenon aux rédactions des journaux auxquels il collabore[4]. Mercure de France vante en 1931 les « ingénieuses harmonies colorées » d'un de ses tableaux exposés à la galerie Windels[4].

Il meurt le à Paris 16e à l'âge de 64 ans[1],[3].

Publications

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  • Rosière malgré elle, Paris, Éditions Prima, coll. « gauloise », 1928, 48 p. (BNF 32272752).

En revues et journaux

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Filmographie partielle

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Comme scénariste

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Postérité

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Une place Georges Ista se trouve dans le quartier liégeois de Vennes[6].

Notes et références

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  1. a et b « Fiches biographiques », sur topfferiana.fr (consulté le ).
  2. « Naissance le 14 novembre 1874 à Liège, Province Liège / Liège (Belgique) », sur openarchieven.nl (consulté le ).
  3. a b et c Paul Delforge, « Ista Georges - Culture, Bande dessinée, Lettres wallonnes », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le ).
  4. a b c d e f g h i j k l m n o et p Paques 2012.
  5. « Le Dessableur 13 », sur bulledair.com (consulté le ).
  6. « Les rues de notre quartier », sur Vennes via Wikiwix (consulté le )

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Frédéric Paques, Avant Hergé : Étude des premières apparitions de bande dessinée en Belgique francophone (1830-1914), t. 1 : Texte, Liège, Université de Liège, , 337 p., PDF (lire en ligne), p. 215-216. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    Thèse présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’art sous la direction de Jean-Patrick Duchesne. Année académique 2011-2012

Périodiques

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Liens externes

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