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Chiraz

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Chiraz
شیراز (fa)
Jardin d'Eram
Mausolée de Saadi
Mausolée de Hafez
Bains de Vakil
Maison Qavam
Citadelle de Karim Khan
Clockwise from top: Jardin d'Eram, Mausolée de Hafez, Maison Qavam, Citadelle de Karim Khan, Chamran Grand Hôtel, et Mausolée de Saadi.
Administration
Pays Drapeau de l'Iran Iran
Province Fars
Indicatif téléphonique international +98 713
Démographie
Population 1 701 256 hab. (2015)
Densité 7 089 hab./km2
Population de l'agglomération 4 325 621 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 29° 38′ nord, 52° 34′ est
Altitude 1 486 m
Superficie 24 000 ha = 240 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Iran
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Chiraz
Géolocalisation sur la carte : Iran
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Chiraz

Chiraz ou Shiraz (en persan : شیراز) est une ville du Sud-Ouest de l'Iran. C'est la capitale de la province du Fars et la cinquième ville la plus peuplée d'Iran.

Chiraz a été la capitale de la Perse sous la dynastie Zand de 1750 jusqu'en 1794, quand les Qajars ont déplacé la capitale à Téhéran. Avec Ispahan et Téhéran, Chiraz est aujourd'hui l'une des trois capitales culturelles et artistiques de l'Iran.

La ville est située sur la rivière saisonnière rudkhaneye khoshk (littéralement « rivière sèche »). Elle bénéficie d'un climat modéré et est un centre de commerce régional depuis plus de mille ans. Shiraz est l'une des plus anciennes villes de l'Iran antique. La plus ancienne référence à la ville, sous le nom de Tiraziš, figure sur des tablettes d'argile élamites datant de 2000 avant J.-C. La ville moderne a été restaurée ou fondée par le califat arabe omeyyade en 693 de notre ère et s'est développée sous les dynasties iraniennes successives des Saffarides et des Bouyides, respectivement aux IXe et Xe – XIe siècles. Au XIIIe siècle, Chiraz est devenue un centre majeur des arts et des lettres, grâce aux encouragements de son souverain et à la présence de nombreux savants et artistes persans.

Deux célèbres poètes iraniens, Hafez et Saadi, sont originaires de Shiraz, dont les tombes sont situées au nord des limites actuelles de la ville. Shiraz est connue comme la ville des poètes, de la littérature et des fleurs. Elle est également considérée par de nombreux Iraniens comme la ville des jardins en raison de la présence de nombreux jardins et arbres fruitiers que l'on peut voir dans toute la ville, comme le jardin Eram. Shiraz a historiquement compté d'importantes communautés juives et chrétiennes. L'artisanat de Shiraz se compose de mosaïques incrustées de forme triangulaire, d'argenterie, de tapis à poils et de kilim, appelés gilim et jajim dans les villages et les tribus. Les principales industries de la ville sont la production de ciment, de sucre, d'engrais, de produits textiles, de produits en bois, d'ouvrages en métal et de tapis : 53 % des investissements électroniques iraniens sont concentrés à Shiraz. La ville abrite la première centrale solaire d'Iran. Récemment, la première éolienne de Shiraz a été installée au-dessus du mont Babakuhi, près de la ville.

Géographie

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Lac de Maharlo, Chiraz

Chiraz est située dans une plaine à une altitude de 1 486 m, au pied des monts Zagros.

La ville de Chiraz est traversée par une rivière à sec, parfois alimentée en eau l'hiver. Cette rivière se jette dans le lac de Maharloo, un lac salé.

Chiraz a une superficie de 340 km2 et est ainsi, par la superficie, la 3e grande ville plus étendue d'Iran après Téhéran et Machhad. La ville est à 919 km de Téhéran.

Chiraz a une population de 1 204 882 personnes en 2006 et est la sixième ville la plus peuplée d'Iran.

Chiraz bénéficie d'un climat continental semi-aride avec 17,6 °C de moyenne annuelle et des précipitations annuelles qui s'élèvent à seulement 305 mm. L'hiver est assez pluvieux, le mois le plus arrosé étant janvier avec 79,8 mm de pluie. Par contre en été Chiraz ne reçoit pas la moindre goutte de pluie. Les températures estivales peuvent être torrides alors qu'en hiver le gel est possible.

Relevé météorologique de Chiraz - altitude: 1491 m - latitude: 29°33'N
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 1,2 4,8 8,5 13,2 17,1 19,9 18,8 14,1 8,8 3,8 0,5 9,2
Température moyenne (°C) 5,3 7,7 11,8 16,2 22,5 27,7 29,8 28,7 24,5 18,4 11,7 6,8 17,6
Température maximale moyenne (°C) 12,1 14,7 18,9 23,8 30,6 36,1 37,8 37 33,7 27,8 20,5 14,4 25,6
Précipitations (mm) 79,8 49,8 48,4 36 6,6 0,2 1 0,1 0 5,2 20,7 63,2 305,6
Source : Le climat à Chiraz (en °C et mm, moyennes mensuelles) climate-charts.com


La socle économique de la ville réside dans ses produits provinciaux : le raisin, les agrumes, le coton et le riz. À Chiraz même, les industries telles que la production de ciment, de sucre, d'engrais, de produits textiles, de produits du bois, de métal et des tapis dominent. Chiraz est aussi un centre majeur de l'Iran pour les industries électroniques et possède une raffinerie de pétrole. Le nom du cépage Chiraz, qui se serait déformé en Syrah, trouvait ses origines ici. Le vin de Chiraz est cité dans la poésie persane.

Agriculture

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L'agriculture a toujours été une composante majeure de l'économie dans et autour de Chiraz. Cela est dû à une abondance d'eau relative en comparaison avec les déserts environnants. Les jardins de Chiraz sont célèbres dans tout l'Iran. Le climat modéré et la beauté de la ville en ont fait une attraction touristique majeure en Iran et dans le Moyen-Orient. À la fin des années 1970, Chiraz était un lieu de villégiature apprécié des riches Arabes voisins. Ceci et le tourisme en général s'est arrêté après la révolution islamique de 1979, et n'a jamais vraiment repris.

Contraintes géographiques

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La géographie a aussi limité le développement de la ville. Le trafic, la pollution et la congestion de la ville ont pris des proportions significatives sur le développement économiques et sont les défis à relever pour le gouvernement.


Panoramic view of Shiraz at Daylight

Origine du nom

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Le nom élamite de la ville était écrit Tiraziš, comme l'attestent les tablettes d'argile élamites trouvées à Persépolis. Phonétiquement, cela peut être interprété par /tiracis/ ou /ciracis/. Ce nom en devenu /širajiš/ en vieux persan, à travers les changements intervenus dans le temps, le nom est devenu شیراز, Šīrāz, en persan moderne. Le nom Chiraz apparaît aussi sur des sceaux d'argile retrouvés à Qasr-i Abu Nasr, une ruine sassanide à l'est de la ville.

Le jardin d'Eram, parc le plus populaire de Chiraz.

De l'Antiquité au VIIe siècle

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On sait que des installations humaines existaient à Chiraz à l'époque sassanide, comme il est écrit p. 126 de Hudud ul-'alam min al-mashriq ila al-maghrib, où l'on rapporte l'existence de deux temples du feu et une forteresse appelée « Shahmobad »[1]. Hamdollah Mostowfi vérifie aussi l'existence d'installations pré-islamiques à Chiraz dans son Nozhat ol-Qolub, p. 112. Chiraz, en tant que ville, a commencé à croître au VIIe siècle lorsque la puissance de la capitale régionale, Istakhr, a été brisée par les Arabes. La ville est également ville d'origine de commerçants aventuriers qui ont fondé ou pris possession de nombreux comptoirs et villes sur la côte est africaine. L'apport culturel des chirazis a influencé la culture swahilie de façon non négligeable[2].

Chronologie jusqu'en 1945

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Les événements majeurs, pendant et après la conquête islamique de l'Iran, sont :

  • 640-653 : le Fars tombe aux mains des armées de Omar. Chiraz en 641. Estakhr en 653.
  • 1387 : Chiraz est occupé pendant une courte période par Tamerlan.
  • 1393 : Tamerlan occupe Chiraz pour la seconde fois.
  • 1630 : une inondation détruit une grande partie de la ville.
  • 1668 : une autre inondation touche Chiraz.
  • 1724 : Chiraz est mise à sac par les envahisseurs afghans.
  • 1750 : Chiraz devient la capitale de la dynastie Zand. Beaucoup des bâtiments célèbres sont construits ou restaurés à cette période.
  • 1794 : fin de la dynastie Zand et du statut de capitale de Chiraz.
  • 1824 : un tremblement de terre détruit des quartiers de la ville.
  • 1844 : le , un jeune marchand nommé Seyyed 'Ali-Mohammed Shirazi fonde le babisme, un mouvement religieux millénariste et réformateur qui se sépare de l'islam et joue un grand rôle dans la révolution constitutionnelle persane malgré les persécutions dont il est l'objet de la part des autorités politiques et religieuses.
  • 1853 : un violent tremblement de terre atteint Chiraz, mais beaucoup de bâtiments importants sont épargnés.
  • 1910 : pogrom de Chiraz. Le quartier juif est pillé, douze morts, cinquante blessés et 260 maisons détruites.
  • 1945 : ouverture de l'université de Chiraz.

Période Pahlavi

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Pendant la période Pahlavi, le Shah dépense de fortes sommes d'argent à Chiraz afin de faire revivre la grandeur de la Perse Achéménide, se considérant lui-même comme le direct héritier de Cyrus de Grand[3]. Le 2500e anniversaire de l'empire Perse et les forts investissements dans l'université Pahlavi étaient parmi les projets mis en place à cet effet, rendant à Chiraz un statut prépondérant parmi les villes iraniennes à la fin des années 1970.

Depuis la Révolution

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Après la révolution, Chiraz a perdu la faveur du gouvernement islamique de Téhéran. Pour la nouvelle République Islamique, Chiraz était un signe de décadence ("taaghoot") du régime Pahlavi. Le fait que la ville revendique l'invention du vin (il y a environ 7000 ans) et qu'elle soit un centre de l'art et de la culture n'améliora pas son image auprès du nouveau régime islamique. La poésie est un pilier de la culture perse et Chiraz a joué un rôle majeur sur ce plan. Deux des sites les plus visités à Chiraz sont les tombes de Hafez et Saadi, tous deux poètes de l'époque post-islamique qui ont captivé l'esprit des iraniens pendant des siècles. Chiraz fut choisie pour être la ville accueillant le Festival des Arts iraniens pendant les années 1960. La libre expression exposée pendant ce festival était parfois contraire aux normes islamiques et rendait furieux l'establishment religieux. Ce festival des arts de Chiraz devint l'un des symboles majeurs de la révolte islamique en Iran à la fin des années 1970[réf. nécessaire].

Pendant les années 1980 et après, des autorités incompétentes étaient souvent assignées en tant que maire ou gouverneur par le gouvernement islamique. C'était la conséquence de l'animosité du gouvernement islamique iranien envers la ville. Le résultat en fut une destruction significative de l'infrastructure de la ville et un développement urbain anarchique. L'université de Chiraz, qui fut un temps une institution de classe mondiale, a été négligée et presque complètement ignorée. Son centre médical et son école de médecine avaient été construites et initialement presque entièrement dotées de personnel des écoles de médecine les plus importantes de États-Unis, venant de Harvard, Yale et de l'université de Pennsylvanie. Dans les années 1960 et 1970, elle comptait parmi les centres médicaux les plus importants du Moyen-Orient. Aujourd'hui, après trente années, le squelette de la structure jamais terminée de bâtiments dont la construction fut commencée à l'époque du Shah est toujours en place, avec son acier qui rouille, semblable aux ruines de Persépolis et de Pasargades. Quelques natifs de Chiraz disent : "à la place, des villes comme Esfahan, le symbole d'une culture islamique réussie, ont fleuri. Elles représentent maintenant l'image que les autorités iraniennes veulent présenter : l'Iran en tant qu'État islamique".

Chiraz est aussi un centre militaire d'importance. Sa place stratégique dans les montagnes la protège. Elle est proche du golfe Persique, des frontières Sud avec l'Arabie et ouest avec l'Irak, et des champs pétroliers. Une base militaire aérienne est pratiquement dans la ville. La position de la ville l'a rendue difficile d'accès à travers les âges, la protégeant des armées d'invasion, des guerres et épargnant ainsi la plupart des constructions anciennes de la ville et de ses alentours. Dans l'histoire récente, la ville s'est trouvée être un défi pour les Britanniques au début des années 1900 et pour les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Les tribus nomades comme les Qashqai ont toujours été férocement indépendantes. Ils ont représenté des défis militaires importants à leurs détracteurs, dont l'empire britannique aussi bien que le régime Pahlavi ou l'actuelle République islamique. Ces tribus d'origine turque continuent aujourd'hui à vivre de manière traditionnelle, effectuant une migration rituelle deux fois par an. Ils passent les mois d'hiver au pied des monts Zagros plus près du golfe Persique et déplacent leurs villages vers les montagnes ou les hauts plateaux pendant les mois d'été.

Un autre point historique important est que Chiraz est le lieu de naissance de la religion baha'ie[4].

Centres d'intérêt de Chiraz

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Mosquée Nassir-ol-Molk

Proche de Chiraz se trouvent les ruines de Persépolis, Bishapour, Pasargades, Firuzabad, et plus de 200 autres sites d'importance historique, d'après l'organisation de l'héritage culturel de l'Iran.

Chiraz dans la poésie

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شوم یک سر برونم تا به شیراز
که در هر منزلم صد آشنایی

« Je fuirais jusqu'à Chiraz,
où j'ai cent connaissances dans chaque foyer. »

Hafez, « Le rossignol de Chiraz »

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خوشا شیراز و وضع بی مثالش
خداوندا نگهدار از زوالش

« Plaisante est Chiraz et son incomparable état.
Oh Dieu, préserve la du déclin !' »

شیراز و آب رکنی و این باد خوش نسیم
عیبش مکن که خال رخ هفت کشور است

« Chiraz et l'eau du Roknabad, et sa plaisante brise,
Elle est parfaite et la beauté des sept nations. »

La rose de Chiraz

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Symbole d'Ishtar, divinité de la beauté et de l'amour, la rose de Chiraz connaît une renommée mondiale au travers de la poésie, de la tapisserie et du parfum[5]. « Rouge et fort parfumée, tenue pour la bien-aimée du rossignol, comparée au teint et au visage de l'amante », elle est chantée par les poètes persans[5]. Elle est également chantée, suivant la vogue de l'orientalisme[6], par des auteurs occidentaux tels que Jeanne Foulquier[7] ou des compositeurs comme Frank Stafford. Son tango de l'opérette Rose de Chiraz est adapté pour l'orchestre de danse d'Edith Lorand (de)[8] ou Richard Eilenberg dont le ballet Die Rose von Schiras, op. 134, est dansé à l'opéra de Berlin par Adeline Genée[9]. L'eau de rose de Chiraz très prisée par les femmes orientales[10] est, au début du XXe siècle, en Occident, un produit de luxe dont les précieux flacons sont aujourd'hui vendus aux enchères[11].

Universités

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Pendant l'époque du Shah, Chiraz avait une excellente communauté universitaire. L'université de Chiraz (anciennement Université Pahlavi) était une excellente université anglophone qui avait des liens étroits avec l'Université de Pennsylvanie pendant les années 1960 et 70.

Aujourd'hui, les principales universités de Chiraz ou des environs sont :

Personnalités

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Boulevard de Chamran à Chiraz

La ville de Chiraz est jumelée avec[15] :

Notes et références

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  1. (en) V. V. Minorsky et C. E. Bosworth, Hudud al-'Alam 'The Regions of the World' - A Persian Geography 372 A.H. (982 AD), Gibb Memorial Trust, (ISBN 978-1-909724-75-4)
  2. « Ancient Arab settlements of the Swahili coast, An introduction to East Africa’s Shirazi and Omani monuments », Hilvarenbeek,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Kevin MacDonald, Frank Hung et Harriet Crawford, « Prehistory as Propaganda », Papers from the Institute of Archaeology, vol. 6, no 0,‎ (ISSN 2041-9015, DOI 10.5334/pia.82/, lire en ligne, consulté le )
  4. « Déclaration du Bab - Le monde de Belissor », sur www.belissor.net (consulté le )
  5. a et b Hossein Manouchehri et Zeinab Golestâni, « Shirâz, ville des jardins persans », Revue de Téhéran, no 113,‎ (lire en ligne)
  6. Onésime Reclus (préf. Paul Pelet), L'Atlantide, pays de l'Atlas : Algérie, Maroc, Tunisie, Paris, La Renaissance du livre, , 249 p. (BNF 31185618), p. 109 lire en ligne sur Gallica
  7. Jeanne Foulquier, (BNF 11107006) La Rose de Chiraz, dans Les Sentiers d'or (BNF 32120354) « Lire en ligne », sur Google Livres
  8. « Edith-Lorand-Orchester Tango de l'opérette Rose de Chiraz, Frank Stafford », sur discogs.com
  9. René Puaux, « Variété. Adeline Génée. Du Temps », L'Étoile belge,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  10. Hermann Scherer, Histoire du Commerce de toutes les nations depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. 1, Paris, Capelle, (BNF 31313537, lire en ligne), p. 237
  11. « 54. F. Wolff und Sohn - « Rose de Chiraz » - (années 1910) », sur gazette-drouot.com, p. 12, « (illustration) », sur en.todocoleccion.net
  12. (en) « Lutf Ali Khan Shirazi », dans Grove Encyclopedia of Islamic Art and Architecture (lire en ligne), p. 423
  13. Nezameddin Faghih
  14. Nezameddin Faghih Books
  15. Sister Cities of Shiraz

Bibliographie

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  • Arthur J. Arberry, Shiraz; Persian city of saints and poets, University of Oklahoma Press, 1960.
  • John Limbert, Shiraz in the Age of Hafez: The Glory of a Medieval Persian City, University of Washington Press, 2004.
  • (Traduit par Dick Davis) Faces of love : Hafez and the poets of Shiraz, Penguin Books, 2013.

Articles connexes

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Liens externes

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