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Famille Guignard de Saint-Priest

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Famille Guignard de Saint-Priest
Image illustrative de l’article Famille Guignard de Saint-Priest
Armes.

Blasonnement Ecartelé aux 1 et 4 d'argent à trois merlettes de sable ; aux 2 et 3 d'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux tours d'or, maçonnées de sable
Devise « Fort et Ferme »
Période XVIIe siècle - XIXe siècle
Pays ou province d’origine Lyonnais, Dauphiné
Fiefs tenus Saint-Priest
Demeures Château de Saint-Priest

La famille Guignard de Saint-Priest une famille de la noblesse française originaire du Dauphiné. Elle s'est éteinte au XIXe siècle.

Elle a compté parmi ses membres des magistrats, des militaires et des diplomates français.

Son nom a été relevé par la famille Le Marchand, en 1930.

Histoire

La famille famille Guignard est originaire de Saint-Priestest[Note 1],[1].

Parmi ses membres on peut notamment relever : Jacques Guignard, chevalier, président au parlement de Metz, prévôt des marchands de Lyon en 1654, titré vicomte de Saint-Priest par lettres patentes du roi Louis XIV en 1653 ; Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest (1714-1785)[2], intendant de Languedoc et conseiller d'Etat ; François Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest (1735–1821)[3],[4], fils du précédent, dernier ministre de la Maison du roi Louis XVI et le premier ministre de l'Intérieur de la France ; Emmanuel Louis Marie Guignard, vicomte de Saint-Priest (1789–1881), troisième fils du précédent et frère cadet d'Armand Emmanuel Charles Guignard[4], ambassadeur de France à Madrid, créé par le roi d'Espagne, Ferdinand VII, duc d'Almazan de Saint Priest et grand d'Espagne de première classe en 1830[5].

Elle s'est éteinte dans les mâles au début du XXe siècle et son nom a été relevé par la famille Le Marchand[Note 2] (membre de l'ANF)[6].

Généalogie

Descendance de Jacques de Guignard[7] :

  • Jacques-Timoléon de Guignard (1604-1673), vicomte de Saint-Priest, seigneur de Bellevue (-sur-Saône ?), des Granges-le-Chastel, de Saint-Symphorien-sous-Saint-Priest, de la Dosnière, de Valnoble et autres lieux, conseiller du roi Louis XIV en tous ses conseils, Président des Aides Viennoises et Delphinoises, Président à mortier en sa Cour de parlement séante à Metz, Prévôt des marchands de Lyon.
    Époux de Françoise de Maridat, dame de Valnoble, dont :
    • Pierre-Emmanuel de Guignard de Saint-Priest, chevalier, vicomte de Saint-Priest, seigneur des Granges-le-Châtel, Saint-Symphorien, Coleymier, Saint-Jean, Saint-Germain-sur-Bresle et autres lieux, conseiller du roi en son parlement du Dauphiné et Doyen de ladite Cour souveraine.
      En premières noces, époux d'Angélique-Jeanne de Rabot de Veyssilieu († 1710).
      En secondes noces, époux de Jeanne-Marie de Fay, dame et baronne de Peyraud.
    • Camille de Guignard de Saint-Priest, abbé commendataire, seigneur de Belleville.
    • Ferdinand-Louis de Guignard, chevalier, baron de Jons.
    • Jean-François de Guignard, seigneur de la Dosnière.
    • Anne de Guignard de Saint-Priest († av.1675), damoiselle de Bellevue.
    • Marie de Guignard de Saint-Priest.
      Épouse de Jean Croppect, écuyer, seigneur de Saint-Romain-de-Coson, de Valorcines et de Festerne.

(Remarque : Bellevue (-sur-Saône ?) est un fief à Lyon-Croix Rousse — cf. la place Bellevue et la rue Neyret — acheté à Claude Neyret[8]. Les Guignard sont aussi dits seigneurs de Bellegarde-sur-Saône[9]).

  • Jacques-Timoléon, vicomte de Saint-Priest[Note 3] (1604–1673), épouse en 1641 Françoise de Maridat[10] ; en 1643, il achète au précédent la seigneurie de Saint-Priest pour 94 000 livres en 1645.
    • Pierre Emmanuel ( -1702), vicomte de Saint-Priest, fils du précédent, épouse Angélique Jeanne de Rabot de Veyssilieu.
      • Denis Emmanuel, vicomte de Saint-Priest, fils du précédent, épouse Catherine Lescot de Chasselet.
        • Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest (1714-1785), fils du précédent[2], épouse Louise Jacqueline de Barral ; il est intendant de Languedoc.
          • Marie Joseph, vicomte de Saint-Priest ( -1794), fils du précédent[2], associé à son père, il lui succède à sa mort comme intendant de Languedoc et se démet peu après, épouse Marie Julie de Manissy, comtesse de Ferrières et seule héritière de sa maison.
          • François Emmanuel, comte de Saint-Priest (1735–1821), frère du précédent[4], épouse en 1774 Constance Guilhelmine de Ludolph, comtesse du Saint-Empire ; il est le dernier ministre de la Maison du roi Louis XVI et le premier ministre de l'Intérieur de la France.
            Le Château de Saint-Priest
            • Guillaume Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest (1776-1814), fils du précédent[4], major général de l'armée russe.
            • Armand Emmanuel Charles Guignard, comte de Saint-Priest (1782–1863), devenu comte de Saint-Priest à la mort de son frère ainé qui précède, deuxième fils de François Emmanuel[4], épouse en 1804 la princesse Sophie Galitzine ; il est gouverneur civil d’Odessa.
            • Emmanuel Louis Marie Guignard de Saint-Priest, vicomte de Saint-Priest (1789–1881), 1er duc d'Almazan et grand d'Espagne de première classe (1830)[5], frère cadet d'Armand Emmanuel Charles, troisième fils de François Emmanuel[4], est ambassadeur de France à Madrid ; il cède le château dont il a hérité à son frère, qui précède ; il épouse en 1817 Louise de Riquet de Caraman (1798-1849).
              • François Marie Joseph Guignard de Saint-Priest, 2e duc d'Almazan (1818-1894), épouse en 1841 Émilie Michel de Saint-Albin (1823-1878).
                • Marguerite Louise Émilie Guignard de Saint Priest, 3e duchesse d'Almazan en 1895, sans alliance (Paris, 15 décembre 1842 - château de Vaudichon, Saint Saëns, 5 juin 1926) ;
                • Marie Louise Thérèse Guignard de Saint-Priest (Paris, 1er mars 1848 - Bruxelles, 25 mars 1929), épouse à Paris 8e le 1er mai 1865, le comte Ambroise Ferdinand de La Forest de Divonne (1839-1922), dont postérité (une fille et sa descendance qui relève le titre de duc d'Almazan).
              • Marie Amanda Guignard de Saint-Priest (1824-1891), épouse en 1844 le comte Edmond Collinet de La Salle (1821-1891), dont postérité.
              • Charles Ferdinand Guignard de Saint-Priest (1831-1871), épouse en 1859 Marguerite Louise Éléonore de Lavergne de Cerval (1840-?).
                • Henri Guignard de Saint-Priest, vicomte puis comte de Saint-Priest (1860-1930), officier d'infanterie, épousa en 1894 Mlle Madeleine Guy, sans postérité.
                  Étant le dernier représentant en nom et en titre de la famille de Saint-Priest et n'ayant pas d'enfant, il adopta en 1930, par jugement du tribunal de la Rochelle, son petit-cousin par alliance, Henri Le Marchand (époux de Solange Collinet de La Salle, petite-fille du comte Edmond Collinet de la Salle et de Marie Amanda Guignard de Saint-Priest).[7].

Personnalités

Notes et références

Notes

  1. Le patronyme Saint-Priest, lorsqu'il est évoqué, se prononce Saint-Pri.
  2. Henri Guignard de Saint-Priest, comte de Saint-Priest (1860-1930), étant le dernier représentant en nom et en titre de sa famille et n'ayant pas d'enfant, il adopta en 1930, par jugement du tribunal de la Rochelle, son petit-cousin par alliance, Henri Le Marchand (époux de Solange Collinet de La Salle, petite-fille du comte Edmond Collinet de la Salle et de Marie Amanda Guignard de Saint-Priest).[réf. nécessaire]
  3. En 1646, Louis XIV érige la terre de Saint-Priest en vicomté par lettres patentes.

Références

  1. « De Guignard, p. 167-185 », sur Mémorial historique de la Noblesse, 3e livraison, par A.-J.Duvergier, à Paris, 1839
  2. a b et c A.-J. Duvergier, « Mémorial historique de la noblesse », Volume 1, p. 178, « XIIe Degré : Jean-Emmanuel de Guignard » et N. Jeffares, « Dictionary o pastellists before 1800, Online edition, Iconographical généalogies », page 1
  3. Biographie du comte de Saint-Priest sur le site du Sénat (successeur de la Chambre des pairs)
  4. a b c d e f et g A.-J. Duvergier, « Mémorial historique de la noblesse », Volume 1, p. 180 et suivantes, à partir de « XIIIe Degré : François-Emmanuel de Guignard » et N. Jeffares, « Dictionary o pastellists before 1800, Online edition, Iconographical généalogies », page 1
  5. a et b Jougla de Morenas « Grand Armorial de France », tome 4, pages 249 à 250
  6. Table des familles : « Famille Le Marchand de Guignard de Saint-Priest », sur le site de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF).
  7. a et b Généalogie et origine de la famille Guignard / Histoire et Patrimoine de Saint‑Priest, sur le site sanpriode.fr.
  8. « Bellevue à Lyon, p. 393-394 », sur Les environs de L'Ile-Barbe, par Léopold Niepce, chez Louis Brun, à Lyon, 1892
  9. « Guignard de St-Priest, p. 241-245 », sur Armorial de la Noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, t. Ier, par Louis de La Roque, chez Félix Seguin, à Montpellier, 1860
  10. Mémorial historique de la noblesse, A.-J. Duvergier, 1839.

Voir aussi

Bibliographie

  • Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne).
  • A.-J. Duvergier, Généalogie de la famille Guignard de Saint-Priest, inMémorial historique de la noblesse, Volume 1, pp. 167-187 (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes