Aller au contenu

Fort d'Andoy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 1 avril 2024 à 16:20 et modifiée en dernier par S.H. (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Fort d'Andoy
Image illustrative de l’article Fort d'Andoy
Entrée du fort

Lieu Andoy
Drapeau de la Belgique Belgique
Fait partie de Position fortifiée de Namur
Type d’ouvrage Fort
Construction 1888-1892
Matériaux utilisés béton non-armé
Utilisation Défense de Namur
Ouvert au public  Non
Appartient à (privé)
Guerres et batailles Siège de Namur
Campagne des 18 jours
Coordonnées 50° 26′ 28″ nord, 4° 56′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Fort d'Andoy

Le fort d'Andoy, situé à Andoy, sur les hauteurs du Condroz et à 7,5 kilomètres au sud-est de Namur, servit à la défense de la ville de Namur durant les deux guerres mondiales du XXe siècle, en 1914 et en 1940.

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

En 1914, la combativité des défenseurs de Liège et du fort d'Andoy (Namur) ralentit considérablement l'avancée de l'armée allemande. Deux historiens irlandais, John Horne et Alan Kramer, le rappellent dans leur livre sur les Atrocités allemandes (où ils expliquent aussi très longuement les raisons des massacres de civils en août 1914), dont plusieurs eurent lieu dans l'agglomération namuroise, en particulier à Bouge et Namur même.

À Namur, l'intervention de l'évêque, Mgr Heylen, auprès du général allemand permit que les massacres n'atteignent pas l'ampleur de ceux qui furent commis à Tamines et Dinant.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

L'historien Jacques Vandenbroucke écrit : « le combat livré par les forts namurois depuis le 15 mai 1940 est totalement incroyable compte tenu des conditions du terrain », par[Quoi ?] « des Wallons issus d'un recrutement très régional ». Il se plaint que rien ne vient évoquer [Où ?] cette résistance namuroise et rappelle que le journal français Le Figaro entre autres, la salua.

La reddition n'eut lieu que le 23 mai, soit une semaine après le retrait des fantassins de la PFN (position fortifiée de Namur), du fait du franchissement de la Meuse un peu plus au sud, à Houx et à Leffe.

Description

[modifier | modifier le code]
Image externe
http://www.fortiff.be/ifb/index.php?page=a28

Le fort est triangulaire.

À 1 200 mètres du fort, se dresse une tour d'aération. Un long tunnel relie cette tour dite de Bossimé au fort.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • John Horne et Alan Kramer, Les Atrocités allemandes, Tallandier, Paris, 2005.
  • Jacques Vandenbroucke, La Position fortifiée de Namur en 1914 et 1940 : un lieu de mémoire aux oubliettes de l'histoire, in (Luc Courtois, Jean Pirotte directeurs), Entre toponymie et utopie, Les lieux de la mémoire wallonne, p. 245–252, Fondation Humblet, Louvain-la-neuve, 1999.

Sur les autres projets Wikimedia :