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Attentat du Crocus City Hall

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Attentat du Crocus City Hall
Image illustrative de l’article Attentat du Crocus City Hall
L'amphithéâtre intérieur du Crocus City Hall, après l'attentat.

Localisation Crocus City Hall, Krasnogorsk (oblast de Moscou, Russie)
Cible Civils
Coordonnées 55° 49′ 33″ nord, 37° 23′ 26″ est
Date
Vers 20 h (UTC+3)
Type Fusillade, incendie volontaire, tuerie de masse
Armes Fusil d'assaut, kalachnikov, arme de poing, cocktails Molotov, couteau
Morts 144 au moins[1]
Blessés 285 au moins[1]
Participants 4[2]
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste
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Attentat du Crocus City Hall

L'attentat du Crocus City Hall est une attaque terroriste islamiste perpétrée le dans la salle de concert du Crocus City Hall à Krasnogorsk dans la banlieue de Moscou, en Russie.

Alors que le groupe de musique Piknik devait se produire à guichets fermés, quatre hommes armés ouvrent le feu sur la foule avant de déclencher un incendie.

L'attaque, revendiquée par l'État islamique, fait au moins 143 morts et 360 blessés selon le bilan publié le .

Contexte

Le , tout juste deux semaines avant l'attaque, l'ambassade américaine à Moscou met en garde les autorités russes contre des projets extrémistes visant à cibler de grands rassemblements à Moscou[3]. Le , soit le mardi précédant l’attaque, le président Poutine s’adressant à la direction du FSB balaie ces avertissements : « Les déclarations provocantes récentes d’un certain nombre de responsables occidentaux sur de possibles attaques terroristes en Russie » ne sont que « purs chantages »[4].

Du au , en fin de la semaine précédant l'attentat, se déroule l'élection présidentielle russe de 2024, lors de laquelle Vladimir Poutine est sans surprise réélu dès le premier tour, les résultats officiels lui donnant plus de 88 % des suffrages exprimés. Cette réélection est cependant contestée par l'opposition russe et la presse internationale, qui dénoncent une fraude massive.

La guerre russo-ukrainienne, en cours depuis 2014 et qui prend un nouveau tournant lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le , se poursuit par ailleurs.

Déroulement

L'attaque débute quelques minutes avant le début d'un concert que doit donner le groupe de rock Piknik, au Crocus City Hall, à Krasnogorsk, en périphérie de Moscou, alors que les spectateurs prennent place dans l'amphithéâtre[5]. La manifestation a lieu à guichets fermés, dans une salle disposant de 6 200 places[5]. Quatre hommes armés font alors irruption et ouvrent le feu sur les spectateurs[5].

Le Crocus City Hall en feu.

Selon un journaliste de l'agence RIA Novosti, au moins trois personnes en tenue de camouflage font irruption dans le parterre et tirent à l'arme automatique[5]. Elles lancent ensuite un engin incendiaire (potentiellement un cocktail Molotov), qui déclenche un incendie[5],[6],[7].

Un témoin rapporte au média Meduza : « Nous attendions le début du concert du groupe Piknik et la salle a été prise d'assaut par – je-ne-sais-pas-qui – des terroristes, des militaires… Ils portaient des vêtements bruns. Ils ont commencé à tirer sur les gens avec des fusils automatiques. Tout le monde s'est mis à courir. Il y a eu une terrible bousculade. Tout le monde paniquait, s'allongeait sur le sol, s'écrasait les uns les autres. En ce moment, le Crocus derrière moi est en feu. Il a été incendié. »[5]

L'évacuation des survivants les plus grièvement blessés est effectuée par des hélicoptères médicaux[8], et 70 équipes d'ambulances auraient été dépêchées[9]. Les pompiers interviennent pour maîtriser l'incendie[10]. Un nombre indéterminé de personnes fuient par la scène vers le parking, tandis que d'autres s'en vont vers le toit. Les autorités déclarent le soir même qu'une centaine de personnes environ ont été évacuées par les sous-sols[11]. Plus tard, on apprend qu'un adolescent kirghiz de 15 ans, Islam Khalilov, travaillant à temps partiel comme employé au vestiaire du Crocus City Hall, voit un groupe de spectateurs s'enfuir dans une impasse et les rattrape pour les guider vers une issue de secours en passant par une zone qui sert habituellement aux expositions et par des sous-sols. Il a ainsi mis en sécurité une centaine de personnes[12],[13],[14],[15],[16].

Les auteurs présumés de l'attentat.

Les forces de l'ordre russes déclenchent immédiatement une chasse à l'homme et déclarent que la Garde nationale russe est envoyée « à la recherche » des assaillants[17],[11], et que ceux-ci auraient pu s'échapper à l'aide d'une voiture blanche[9], une Renault Symbol[18].

Le soir même, les musiciens de Piknik publient sur VKontakte un message mentionnant qu'eux et leur direction sont « vivants et en sécurité », mais ils déclarent ensuite qu'ils n'ont pas pu contacter l'un des membres du groupe sans préciser lequel[19]. Le 23 mars, l'un des membres du groupe n'est toujours pas joignable[20]. Selon une déclaration faite à l'agence de presse RIA Novosti le 24 mars par le directeur du groupe, Youri Tchernichevski, la directrice-adjointe du groupe, Iekaterina Kouchner, est décédée dans l'attaque terroriste[21].

Selon l'agence Tass ce sont au total plus de 5 000 personnes qui ont été évacuées du bâtiment en feu. La recherche des corps de victimes dans les décombres se poursuit jusque dans la soirée du . Parmi elles, des personnes venues de différentes régions de Russie et de toutes les générations, y compris des enfants[22].

Enquête

Au , 11 personnes sont arrêtées dont les quatre assaillants présumés de la voiture blanche qui sont capturés[23] à 140 kilomètres de la frontière ukrainienne dans l'oblast de Briansk[24], à environ 340 kilomètres au sud-ouest de Moscou, dans la soirée du 22 mars[25]. Cependant, à cette date, ils ne sont pas encore identifiés. Les forces de sécurité russes se coordonnent avec celles de Biélorussie pour empêcher les suspects de traverser la frontière entre la Russie et l'Ukraine qui, selon le FSB, prévoient de franchir la frontière avec l'Ukraine[26]. Le Comité d'enquête de Russie lance une enquête concernant la piste terroriste de l'attaque[27].

Le député à la Douma d'État Alexandre Khinchteïn (en) déclare la découverte de passeports tadjiks dans le véhicule des individus détenus[28] et la chaîne Telegram russe Baza a identifié les quatre assaillants comme étant des citoyens du Tadjikistan[29]. Le ministère de l'Intérieur du Tadjikistan nie l'implication de trois des citoyens cités, affirmant que les personnes nommées par les autorités russes sont retournées au Tadjikistan des mois plus tôt et y travaillent[30],[31].

Les autorités déclarent plus tard qu'aucun des assaillants n'est citoyen russe[32].

Une courte vidéo sur Telegram montrerait l'un des suspects, Saïdakrami Mourodali Ratchabalizoda, 30 ans, torturé par des agents du FSB, qui lui auraient coupé l'oreille et l'auraient forcé à la manger[33]. Dans une autre vidéo d'interrogatoire publiée par les médias d'État russes, un suspect de 25 ans identifié comme Chamsidine Faridouni a déclaré avoir participé à l'attaque en échange d'un million de roubles (10 800 dollars), dont il aurait prétendu avoir déjà reçu la moitié par transfert de carte bancaire de la part d'individus qui l'ont contacté sur Telegram et dont il ignore l'identité[34]. Un suspect aurait été tué dans le Crocus City Hall, tandis qu'un autre l'a été dans l'oblast de Briansk[35].

Le au soir, les assaillants présumés sont présentés au tribunal du district de Basmanny à Moscou et inculpés du chef d'actes terroristes. Ils encourent la prison à perpétuité. Ils seraient citoyens du Kirghizistan et leur identité est donnée pour être : Dalerdjon Mirzoyev, 32 ans, chef des assaillants selon la presse russe, marié et père de quatre enfants, ancien chauffeur de taxi ; Saidakrami Rachabalizoda, chômeur et marié, père d'un enfant, présenté avec un épais pansement de l'oreille droite, accréditant la thèse que son oreille aurait été coupée durant son interrogatoire ; Faridouni Chamsidine, 25 ans, parlant mal le russe, celui qui aurait reconnu avoir reçu de l'argent ; Muhammadsobir Faïssov, 19 ans, célibataire sans enfant, ancien coiffeur dans un salon d'Ivanovo, une ville à 250 km au nord-est de Moscou. Avant l'audience qui s'est déroulée à huis clos, la presse est admise à les voir alors qu'ils sont à l'intérieur d'une cage de verre. Tous sont porteurs de traces de coups et blessures (tuméfactions du visage, épais bandage, sutures chirurgicales). Muhammadsobir Faïssov, a même paru dans un fauteuil roulant habillé d'une blouse d'hôpital, semblant inconscient, les yeux fermés sans répondre à aucune question, peut-être dans le coma. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, n'a pas répondu aux journalistes sur les éventuels actes de tortures commis à l'encontre des inculpés, déclarant : « Je laisserai cette question sans réponse ». Les inculpés sont placés depuis ce 24 mars en détention provisoire jusqu'au [36],[37].

Le , trois autres hommes arrêtés car suspectés d'avoir pris part à l'attentat sont placés en détention provisoire[38].

Le , le tribunal moscovite annonce sur Telegram l'incarcération en détention provisoire d'un huitième suspect ; les autorités judiciaires ne détaillent pas le ou les chefs d'inculpation. Selon elles, il est originaire du Kirghizistan. L'agence Interfax indique qu'il a 31 ans et est de nationalité russe[39]. Plus tard, on apprend qu'il s'agit d'Alisher Kasimov, entrepreneur russe d'origine kirghize, mais il affirme n'avoir loué qu'un appartement via Avito (en), célèbre plateforme russe de petites annonces, ignorant les intentions terroristes de ses locataires, selon Interfax[40].

Le , après les assaillants, les propriétaires des véhicules et le loueur de leur appartement aux terroristes, la commission d'enquête russe annonce l'arrestation d'un neuvième suspect, son inculpation et sa mise en détention provisoire, sans en préciser l'identité. Selon elle, il est lié au financement de l'opération, que la commission lie toujours à l'Ukraine « le travail avec les terroristes détenus, l'examen des dispositifs techniques saisis sur eux et l'analyse des informations sur les transactions financières ont permis d'obtenir des preuves de leurs liens avec les nationalistes ukrainiens » relate Telegram. Selon cette commission en charge des investigations criminelles complexes, les quatre terroristes ont reçu d'« importantes sommes d'argent et des cryptomonnaies en provenance d'Ukraine, qui ont été utilisées pour la préparation de ce crime »[41].

Bilan

Secours durant l'attaque terroriste du Crocus City Hall.

Le vers 22 heures, le FSB annonce un premier bilan d'au moins 40 morts et 100 blessés[5].

Le , vers 2 heures du matin, un deuxième bilan annonce 60 morts et 130 blessés[42].
À 11 heures, le bilan s'alourdit à 115 morts[43]. Plus tard dans la matinée, le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a informé Vladimir Poutine de l'arrestation de onze personnes, dont les quatre terroristes directement impliqués dans l'attentat[réf. nécessaire].
À 15 h 20, lors d'une conférence de presse, le ministre de la santé russe, Mikhaïl Mourachko annonce 107 personnes présentes dans des établissements médicaux et 15 personnes en état extrêmement grave, 3 enfants sont actuellement hospitalisés. Selon les autorités, la fouille de tous les décombres sera terminée dimanche[réf. nécessaire].

Au matin du , le bilan s'élève à au moins 133 morts et 152 blessés[44]. Dans l'après-midi, il monte à 137 morts (dont 3 enfants) et 180 blessés[45].

Le au matin, il atteint 144 morts et 285 blessés[1].

Le au matin, le bilan publié par les autorités est révisé à 139 morts et 182 blessés[46].

Le , la publication d'un nouveau bilan fait état de 143 morts et 360 blessés[47].

Revendication

L'attentat est revendiqué sur Telegram le soir même par l'État islamique[5],[48], qui indique que « l'attaque s'inscrit dans le contexte habituel de la guerre faisant rage » entre le groupe et « les pays combattant l'islam »[44],[49],[50].

Dans son communiqué, l'État islamique affirme : « Les combattants de l'État islamique ont attaqué un grand rassemblement de chrétiens dans la ville de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou, tuant et blessant des centaines de personnes et causant de grandes destructions avant de se retirer en toute sécurité »[51],[17],[52].

Des responsables du renseignement américain confirment peu après qu'il s'agit de la branche État islamique au Khorassan, basée en Afghanistan[53],[48].

Le lendemain de l'attaque, le groupe djihadiste affirme que « l'attaque a été menée par quatre combattants de l'EI armés de mitrailleuses, d'un pistolet, de couteaux et de bombes incendiaires »[2]. L'agence Amaq diffuse également une vidéo montrant les assaillants aux visages floutés et aux voix brouillées, au moment de l'attaque dans le hall[54]. D'une durée d'une minute et 31 secondes, la vidéo montre les djihadistes en train de tirer plusieurs rafales, avec de nombreux corps inertes au sol et un début d'incendie en arrière-plan[54]. La vidéo montre également un des assaillants égorger un blessé au sol[55].

Complotisme

L'attentat fait naître de nombreuses théories sur Internet et dans la sphère politique : les pro-Poutine accusent l'Ukraine ainsi que l'État d'Israël d'avoir commis cet attentat[56] ; les pro-Ukrainiens, avant la revendication de l'État islamique, accusent le président russe de l'avoir monté[57]. Ces allégations sont fortement critiquées par la presse qui parle de rumeurs ou informations infondées sur le sujet[58].

Réactions

En Russie

Dans la soirée du , l'attaque a été qualifiée de « terrible tragédie » par le maire de Moscou Sergueï Sobianine[59].
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié l'attaque de « crime monstrueux » et a demandé à la communauté internationale de la condamner[60]. Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a publié une déclaration condamnant l'attaque, déclarant : « Je condamne fermement de tels actes de violence, de brutalité et d'imprudence contre les civils. »[61].

Le en début d'après-midi, Vladimir Poutine s'exprime pour la première fois depuis cet attentat, dans une intervention télévisée, et annonce que quatre personnes directement impliquées dans l'attaque ont été arrêtées[62]. Il ne fait aucune mention de l'État islamique, mais laisse entendre que « les quatre auteurs » pourraient être liés à l'Ukraine, en affirmant, sans en fournir de preuve, qu'« ils se dirigeaient vers l'Ukraine où, selon des données préliminaires, une fenêtre avait été préparée pour qu'ils franchissent la frontière »[62]. Il annonce aussi une journée de deuil national le 24 mars[62],[63].

Le FSB affirme également que les suspects avaient des « contacts appropriés du côté ukrainien » et qu'ils comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d'autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence[44].

Le au soir, après avoir éludé la revendication de l'EI et incriminé l'Ukraine, Vladimir Poutine s’exprime dans une nouvelle allocution télévisée et reconnait que l'attentat est l'œuvre d'islamistes radicaux[64], mais pour aussitôt retourner l'accusation vers l'Ukraine : « Nous savons par qui cette atrocité contre la Russie et son peuple a été commise. Nous voulons savoir qui l'a commanditée. Et la question se pose, à qui cela profite-t-il ? […] Cette atrocité ne peut être que le maillon d'une série de tentatives menées par ceux qui depuis 2014 sont en guerre contre notre pays aux mains du régime néo-nazi de Kiev. »[65].

Le , l'agence de presse d'état RIA Novosti ainsi que Tass rapportent que le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, un proche de Vladimir Poutine, accuse les services secrets ukrainiens et occidentaux d'avoir facilité l'attentat : « Nous pensons que l'action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux et que les services secrets ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués »[66], mais d'après The Guardian, « sans preuve. L'Ukraine a démenti les déclarations russes qui l'accusent d'être impliquée dans l'attentat revendiqué par le groupe militant de Daech […tandis que] les pays occidentaux ont assuré que, selon leurs renseignements, l'État islamique au Khorassan, émanation afghane de l'État islamique, était responsable. »[67].

Internationales

  • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud : le président sud-africain Cyril Ramaphosa adresse un message de condoléances au peuple russe[68].
  • Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan : le porte-parole du ministère afghan des affaires étrangères, via son compte X et le Kabul Times, « condamne dans les termes les plus fermes la récente attaque terroriste à Moscou, en Russie, revendiquée par Daesh et la considère comme une violation flagrante de toutes les normes humaines »[69].
  • Drapeau de l'Algérie Algérie : le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, condamne l'attaque avec « la plus extrême vigueur » et la qualifie de « lâche et abjecte »[70].
  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le chancelier allemand Olaf Scholz condamne « la terrible attaque terroriste contre des spectateurs innocents lors d'un concert à Moscou ». « Nos pensées vont aux familles des victimes et à tous les blessés », ajoute le dirigeant dans un message publié sur le réseau social X[71].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le ministère des Affaires étrangères assure que la Belgique « est consternée » par la fusillade et présente ses condoléances[72].
  • Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso : le communiqué burkinabé du ministère des affaires du Burkina Faso indique « Le gouvernement du Burkina Faso condamne fermement cet acte odieux et inhumain au cours duquel des civils innocents ont été tués et de nombreux autres blessés »[73].
  • Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud : la Corée du Sud déclare « condamner l'horrible attentat terroriste » et « partage la douleur du peuple russe. Nous espérons qu'une enquête rapide permettra de révéler clairement qui est à l'origine de cet attentat »[74].
  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine : le président chinois Xi Jinping envoie un message de condoléances à son homologue russe Vladimir Poutine. La Chine « condamne vigoureusement l'attaque terroriste et soutient fermement les efforts du gouvernement russe pour sauvegarder sa sécurité et sa stabilité nationales »[74].
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, déclare que les images de l'attaque « sont tout simplement horribles et difficiles à regarder »[75]. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, déclare : « Nous exprimons notre solidarité avec le peuple russe qui pleure les pertes humaines après cet événement atroce »[62]. La Maison-Blanche condamne, elle aussi, un « attentat terroriste odieux », et rappelle que « L'État islamique est un ennemi terroriste commun qui doit être vaincu partout »[62].
  • Drapeau de l'Égypte Égypte : le ministère égyptien des Affaires étrangères publie un communiqué indiquant que le Caire et le peuple égyptien expriment leurs condoléances à ceux qui ont perdu des membres de leur famille dans ces atrocités et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés[réf. nécessaire].
  • Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie : le ministère éthiopien des Affaires étrangères déclare qu'il « condamne l'attaque terroriste barbare et odieuse contre des civils innocents » et « présente ses sincères condoléances aux familles des personnes tuées dans l'attaque terroriste et au gouvernement de la fédération de Russie »[73].
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : le ministre des Affaires étrangères espagnol dit être « choqué » par l'attaque meurtrière[76].
  • Drapeau de la France France : « Les images qui nous parviennent de Moscou sont terribles. Nos pensées vont aux victimes et blessés et au peuple russe. Toute la lumière doit être faite sur ces actes odieux », réagit le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné dans un message posté sur le réseau social X[77].
  • Hamas : un communiqué diffusé sur Telegram affirme que le mouvement « condamne l'attaque terroriste perpétrée contre des civils à Moscou » et a présenté « ses plus sincères condoléances aux dirigeants et au peuple russe »[78].
  • Drapeau de l'Inde Inde : le Premier ministre indien Narendra Modi déclare : « Nous condamnons fermement l'odieux attentat terroriste perpétré à Moscou, l'Inde est solidaire du gouvernement et du peuple de la fédération de Russie en ce moment de deuil »[74].
  • Drapeau de l'Iran Iran : le ministre iranien des Affaires étrangères « condamne fermement l'attentat terroriste » et souligne qu'une « lutte conjointe et efficace contre le terrorisme nécessite une action sérieuse et non discriminatoire de la communauté internationale »[79].
  • Drapeau de l'Italie Italie : le gouvernement italien dénonce un « acte odieux de terrorisme »[76].
  • Drapeau du Japon Japon : le Japon « condamne fermement une telle attaque contre des civils »[79].
  • Drapeau du Kenya Kenya : le Kenya condamne l'attentat « barbare et contraire à tous les principes fondamentaux de notre humanité commune »[79].
  • Drapeau du Liban Liban : le Premier ministre libanais, Najib Mikati, écrit à Vladimir Poutine pour exprimer « sa pleine solidarité avec la Russie »[79].
  • Drapeau du Mali Mali : le président de la transition malienne publie un communiqué « Le Président de transition et le peuple du Mali expriment leurs sincères condoléances et leur profonde sympathie au Président de la Fédération de Russie, au peuple russe et aux familles des victimes innocentes et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés »[73].
  • Drapeau du Maroc Maroc : dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères condamne fermement l'attaque terroriste[73].
  • Drapeau du Mexique Mexique : le ministère des Affaires étrangères du Mexique déclare « Nous déplorons la perte regrettable de vies humaines »[79].
  • Drapeau des Nations unies ONU : le secrétaire général des Nations unies condamne avec la plus grande fermeté l'attentat terroriste meurtrier perpétré vendredi dans une salle de concert à l'extérieur de Moscou[80].
  • Drapeau de la Pologne Pologne : le ministre des Affaires étrangères Radosław Sikorski annonce sur TVN24 : « La Pologne condamne le terrorisme sous toutes ses formes »[81],[82].
  • Drapeau de la Tunisie Tunisie : dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères condamne fermement l'attaque et exprime son entière solidarité avec la Russie[83].
  • Drapeau de la Turquie Turquie : le président turc Recep Tayyip Erdoğan « condamne fermement cette attaque terroriste haineuse contre des civils innocents »[74].
  • Drapeau de l'Ukraine Ukraine : alors que dès le soir même du 22 mars, des responsables russes suggèrent que Kiev pourrait être derrière l'attaque[62], le président ukrainien Volodymyr Zelensky réagit aussitôt aux accusations russes en assurant n'avoir « rien à voir » avec l'attentat. « Ce qui s'est passé hier [vendredi 22 mars] à Moscou est évident : Poutine et les autres salauds essaient juste de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Ils utilisent toujours les mêmes méthodes »[62]. Mykhaïlo Podoliak, un de ses principaux conseillers, confirme que « l'Ukraine n'a jamais eu recours à des méthodes terroristes » et ajoute que « tout se décidera sur le champ de bataille ». La Légion « Liberté de la Russie » nie également toute implication. Le renseignement militaire ukrainien, déclare pour sa part, avant la revendication de l'État islamique : « L'attentat terroriste de Moscou est une provocation planifiée et délibérée des services spéciaux russes sur ordre de Poutine. […] Son objectif est de justifier des frappes encore plus dures contre l'Ukraine et une mobilisation totale en Russie »[84].
  • Drapeau de l'Union africaine Union africaine : le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat se dit « choqué » par une « horrible attaque terroriste », en adressant ses condoléances « aux familles endeuillées, au peuple et au gouvernement » russes[79].
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : Peter Stano, porte-parole de l'Union européenne, déclare : « L'UE est choquée et consternée »[76].
  • Drapeau de l'Uruguay Uruguay : dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement uruguayen condamne l'attaque et exprime sa solidarité avec le peuple russe et les familles des victimes. Il réitère également son rejet du terrorisme sous toutes ses manifestations[85].
  • Drapeau du Venezuela Venezuela : le président du Venezuela Nicolás Maduro déclare : « Nous exprimons notre soutien au président Vladimir Poutine et nous élevons la voix pour rejeter catégoriquement tout acte de violence »[79].

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Voir aussi

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