Gouvernement Simítis II
(el) Κυβέρνηση Κωνσταντίνου Σημίτη 1996 (Σεπτέμβριος)
Président de la République | Konstantínos Stephanópoulos |
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Premier ministre | Konstantínos Simítis |
Élection | 22 septembre 1996 |
Législature | IXe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 3 ans, 6 mois et 19 jours |
Parti politique | PASOK |
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Ministres | 18 |
Femmes | 2 |
Hommes | 16 |
Parlement |
162 / 300 |
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Le gouvernement Simítis II (en grec moderne : Κυβέρνηση Κωνσταντίνου Σημίτη 1996 (Σεπτέμβριος)) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la IXe législature du Parlement.
Il est dirigé par le socialiste Konstantínos Simítis, à nouveau vainqueur des élections législatives à la majorité absolue. Il succède au gouvernement Simítis I et cède le pouvoir au gouvernement Simítis III après que le PASOK a conservé une nouvelle fois sa majorité aux élections anticipées de 2000.
Historique
[modifier | modifier le code]Dirigé par le Premier ministre socialiste sortant Konstantínos Simítis, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 162 députés sur 300, soit 54 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 22 septembre 1996.
Il succède donc au gouvernement Simítis I, constitué et soutenu dans les mêmes conditions.
Formation
[modifier | modifier le code]Au cours du scrutin législatif, le PASOK enregistre un recul de plus de cinq points, ce qui se traduit par une perte de huit sièges sans mettre en danger sa majorité absolue. La Nouvelle Démocratie (ND) de Miltiádis Évert est elle aussi en repli, mais bien plus léger. À la gauche des socialistes, le KKE, le Synaspismós et le DIKKI (el) réunissent 30 parlementaires, un record depuis la fin de la dictature des colonels.
Simítis et son équipe de 18 ministres sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Konstantínos Stephanópoulos le , trois jours après le scrutin.
Succession
[modifier | modifier le code]En , le Premier ministre annonce la convocation d'élections anticipées pour le . Il explique son choix par la nécessité de bénéficier d'un mandat clair pour mener les réformes qu'il juge nécessaire à l'intégration de la Grèce au sein de l'Union économique et monétaire (UEM)[1].
Au cours du scrutin, le PASOK perd quatre nouveaux sièges bien qu'il progresse en voix. Pour la première fois depuis le rétablissement de la démocratie en 1974, un parti remporte trois fois de suite la majorité au Parlement. En conséquence, Konstantínos Simítis met sur pied son troisième et dernier exécutif.
Composition
[modifier | modifier le code]Initiale (25 septembre 1996)
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 30 octobre 1998
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 19 février 1999
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 20 mars 2000
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Christophe Ploquin, « Simitis a réformé la Grèce via l'Europe », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Élections législatives grecques de 1996
- Mouvement socialiste panhellénique
- Gouvernement de la Grèce ; Politique en Grèce
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (el) Gouvernement grec, « Κυβέρνησις ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥ ΣΗΜΙΤΗ », sur ggk.gov.gr (consulté le ).