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Clair de Normandie

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Clair
Image illustrative de l’article Clair de Normandie
Statue de saint Clair en l'église Saint-Vigor de Carolles (Manche).
Prêtre bénédictin, puis saint
Naissance 845
à Rochester (Kent)
Décès 884 
à Saint-Clair-sur-Epte, Vexin
Autres noms Clare, Clère
Vénéré à Saint-Clair-sur-Epte
Vénéré par Église catholique, Église orthodoxe (en principe, mais dans les faits saint Clair est très peu connu de nos jours dans le monde orthodoxe, sauf dans les diasporas en France)
Fête , mais le à Saint-Clair-sur-Epte
Attributs Épée, calotte crânienne tranchée ou décollation
Saint patron Médecins traitant les maux de crâne ou maladies du crâne
Statue de Saint Clair en l'église de Savigny

Clair de Normandie (845-884) est un prêtre bénédictin originaire du Kent, apôtre en Normandie et martyr de la chasteté dans le Vexin à l'actuel Saint-Clair-sur-Epte.

Il est fêté à Saint-Clair-sur-Epte le 16 juillet et ailleurs le 18 juillet[1].

Biographie

Saint Clair serait né à Olchestria, l'actuelle Rochester, en Angleterre, aux environs de l'an 845, dans une très noble famille, proche de la famille royale. Destiné à une brillante carrière, en 866, il fuit le mariage que son père veut lui imposer. Après avoir traversé la Manche avec son meilleur ami et inséparable compagnon Cyrin, il s'installe d'abord dans la Manche, vivant en ermite près de Cherbourg, puis passe deux années à Donville-les-Bains où il crée un moutier, avant de repartir pour Valognes. Il laisse également des traces de son passage à Saint-Lô, Vire, Carentan et au pays d'Auge. Il est ordonné prêtre en 870 par Ségimand, évêque de Coutances. Ses déplacements réguliers semblent correspondre à la nécessité de fuir la vindicte de la femme qu'il aurait refusé d'épouser. Plusieurs villes et villages situés sur son parcours ont adopté son nom : Saint-Clair-sur-l'Elle, Saint-Clair de Basseneville (rattaché à Goustranville), Hérouville-Saint-Clair, Saint-Clair-d'Arcey. Et de nombreuses églises ou chapelles lui sont dédiées dans la province.

Après avoir cherché le lieu idéal où disparaître, saint Clair et saint Cyrin installent enfin leur ermitage dans le Vexin, au lieu-dit le Pré du Paradis, au bord de l'Epte qui marquera historiquement la frontière entre le royaume de France et le duché de Normandie après le traité conclu en 911 dans le village tout proche, le traité de Saint-Clair-sur-Epte[2]. En 884, toujours en proie à la vindicte de la femme qu'il avait refusé d'épouser, saint Clair sera décapité avec saint Cyrin par des tueurs qu'elle avait mandatés. Il aurait alors amené sa tête jusqu'à la fontaine voisine qui, depuis ce jour, serait devenue miraculeuse.

Références

  1. Nominis : Saint Clair Consulté le 05/01/2013.
  2. Vie de saint Clair Consulté le 05/01/2013.

Liens externes