Hot Sauce
Réalisation | Bashar Shbib |
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Scénario | Bashar Shbib |
Pays de production | Canada |
Durée | 81 min |
Sortie | 1997 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Hot Sauce (Sauce piquante) est un film canadien réalisé par Bashar Shbib, sorti en 1997. C’est le premier volet d’une série de six films appelée The Senses (Les sens). Le sens qui y est privilégié est le goût.
Synopsis
[modifier | modifier le code]À la suite d’une agression, Bill Gabriel Young, un réalisateur de films de série B, souffre d’amnésie. La nourriture épicée se révèle être le remède qui lui permettra de retrouver progressivement la mémoire. Mais le portrait qui se tisse progressivement s’avère être peu flatteur.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Hot Sauce
- Réalisation : Bashar Shbib
- Scénario : Bashar Shbib
- Production : Pierre Latour, Bashar Shbib, Michel Zgarka
- Photographie : Jay Ferguson
- Montage : Heidi Haines
- Musique : Jean-François Fabiano
- Pays d'origine : Canada
- Langue : anglais
- Durée : 81 min
- Format : couleur, 35 mm
- Date de sortie : [1],[2].
Distribution
[modifier | modifier le code]- Bill Gabriel Young : Bashar Shbib
- Bella : Susan Eyton-Jones
- Tanya : Maïa Nadon-Shbib
Diffusion
[modifier | modifier le code]Hot Sauce est sorti en même temps que les autres volets de The Senses au cinéma l’Impérial à Montréal, le [3],[2].
Style et genre
[modifier | modifier le code]Le personnage principal, joué par Bashar Shbib lui-même, est une version parodique du réalisateur[3]. Le film permet à Bashar Shbib de répondre à toutes les rumeurs qu’il a entendu circuler à son propos[4],[5].
Hot Sauce est composé de faux témoignages[5], raison pour laquelle il a été qualifié de « faux documentaire »[6].
Autour du film
[modifier | modifier le code]En , la maison de Bashar Shbib est détruite par un incendie[3]. Le traumatisme engendré par cet événement est la source d'inspiration pour son film Hot Sauce[7].
Commentaires du réalisateur
[modifier | modifier le code]« Je voulais montrer qu’à partir de 35 ans, seul un traumatisme peut nous faire changer vraiment. Le mien m’a permis de réaliser que j’avais jusque-là vécu des émotions, une certaine recherche intellectuelle et spirituelle, mais peu d’expériences sensorielles. Je vois maintenant le monde d’un œil neuf, j’écoute, je goûte, je sens différemment »[7].
Références
[modifier | modifier le code]- « Hot Sauce » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- [Canadian Film Online lire en ligne (page consultée le 04 juillet 2014)]
- (en) Bill Bronstein, « Director has drive », The Gazette, , E1
- (en) Dimitri Katadotis, « Coming to his senses », Hour, , p. 43
- Juliette Ruer, « Sens du spectacle », Voir, , p. 1-2
- Martin Bilodeau, « Marathonien de l’ordinaire », Le Devoir,
- Huguette Roberge, « Bashar Shbib a tous ses sens », La Presse (Montréal),
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Hot Sauce sur Oneira Pictures