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Saint-Maximin (Isère)

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Saint-Maximin
Saint-Maximin (Isère)
Saint-Maximin depuis la Tour d'Avalon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Olivier Roziau
2020-2026
Code postal 38530
Code commune 38426
Démographie
Gentilé Saint-Maximinois
Population
municipale
655 hab. (2021 en évolution de +1,87 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 12″ nord, 6° 01′ 58″ est
Altitude Min. 274 m
Max. 1 204 m
Superficie 10,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pontcharra
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Maximin
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Maximin
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Saint-Maximin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Maximin
Liens
Site web http://www.stmaximin38.fr

Saint-Maximin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la communauté de communes Le Grésivaudan depuis 2009, après la fusion de l'ancienne Communauté de communes du Haut Grésivaudan avec trois autres communautés de communes de cette partie du département.

Géographie

Situation et description

Saint-Maximin est un regroupement de hameaux se trouvant sur la rive sud-est du Bréda, au-dessus de ses gorges, et à l'est de Pontcharra, sur le versant exposé ouest de Brame-Farine, crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'Allevard.

De nombreux secteur du territoire offrent des vues panoramiques sur le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne.

Géologie

Communes limitrophes

Rose des vents Laissaud Rose des vents
Pontcharra N Le Moutaret
O    Saint-Maximin    E
S

Climat

L'été présente des périodes chaudes, mais qui peut être modérée en fonction de l'altitude. En hiver, au niveau de la vallée, si les chutes de pluie peuent être importante, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée. Les chutes de neige sont cependant plus marquées en altitude.

Hydrographie

Voies de communication

Urbanisme

Typologie

Saint-Maximin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra, une agglomération inter-départementale regroupant 5 communes[4] et 9 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

Lieux-dits et écarts

La commune comprend de nombreux hameaux, dont notamment :

  • Avalon (ou Avallon), emplacement où était situé le château, dont des restes du rempart forment les murs de maisons du hameau. La tour de guet tour des Chartreux a été reconstruite sur son ancienne base.
  • les Bretonnières
  • les Ripellets
  • les Bruns
  • le Crêt
  • les Rojons
  • la Dobo
  • Repidon, où se trouve la mairie et l'église
  • Varanger
  • le Mouret
  • Saint-Maximin le Vieux
  • la Combe

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Maximin est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].

Terminologie des zones sismiques[12]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

Toponymie

Histoire

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1989 2008 Marie-Louise Spezini DVG  
2008 2014 René Pois-Pompée SE  
2014 2019 Jacques Viret SE  
2019 2020 Michel Poinson SE  
2020 En cours Olivier Roziau    

Jumelages

Coopération décentralisée avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 655 habitants[Note 3], en évolution de +1,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
681708742714971956960920880
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
835829757769721740659676658
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
585564508518506504493423391
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
384400432476539600620638659
2021 - - - - - - - -
655--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[18].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

La tour d'Avalon.
  • Tour d'Avalon des XIVe et XIXe siècles[19], appelée aussi our d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'Hugues d'Avalon[20]. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-Grésivaudan et date d'avant 1049[21].
La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [22].
  • Maison forte de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attesté dès 1250 avec ses courtines. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du XIVe siècle pour fermer le bourg neuf[23].
  • Maison forte de la Coubassière ou Combassière[19].
  • Anciennes maisons au bourg[19].
  • Le manoir de la Combe, ou château de Bioni[19].
  • Vestiges médievales au Mas du Plantier[19].
  • Maquette du bourg médieval de Saint-Maximin, à la mairie[19].
  • Une maison forte dite d'Avalon du XIIIe siècle, disparue, se trouvait probablement près de la porte orientale du bourg vieux. Cité en 1339, elle était propriété des héritiers de Aymon de Saint-Pierre[19].
  • Une autre maison forte disparue est celle des sires de Beaumont qui se trouvait entre la Maison forte de Saint-Pierre et la Tour d'Avalon, dont on voit une tour circulaire au vieux bourg, près de l'angle Sud-Est, sur des anciennes cartes postales. Il subsiste une empreinte au sol de cette tour, le reste ayant complètement disparu[19].
  • Autre maison forte disparue, la maison forte au lieu-dit du Ratier[19].

Personnalités liées à la commune

  • le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur Laennec.

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Pontcharra », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  11. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  12. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  13. La Seigneurie des archevêques-comtes de Tarentaise de Jacqueline Roubert paru dans le N° 6, V, 1961 des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  19. a b c d e f g h et i Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 487-495.
  20. Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)
  21. (en) histogramme du Dauphiné, Histoire du château d'Avalon
  22. Notice no PA00117375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. 2007, p. 60.

Voir aussi

Bibliographie

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

Articles connexes

Liens externes

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