Saint-Maximin (Isère)
Saint-Maximin | |||||
Saint-Maximin depuis la Tour d'Avalon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Olivier Roziau 2020-2026 |
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Code postal | 38530 | ||||
Code commune | 38426 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Maximinois | ||||
Population municipale |
655 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 12″ nord, 6° 01′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 274 m Max. 1 204 m |
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Superficie | 10,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Pontcharra (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.stmaximin38.fr | ||||
modifier |
Saint-Maximin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Saint-Maximin est un regroupement de hameaux se trouvant sur la rive sud-est du Bréda, au-dessus de ses gorges, et à l'est de Pontcharra, sur le versant exposé ouest de Brame-Farine, crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'Allevard. Panorama sur le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne.
Lieux-dits et écarts
Du nord-est au sud-ouest :
- les Bretonnières
- les Ripellets
- les Bruns
- le Crêt
- les Rojons
- la Dobo
- Avalon (ou Avallon), emplacement où était situé le château, dont des restes du rempart forment les murs de maisons du hameau. La tour de guet tour des Chartreux a été reconstruite sur son ancienne base.
- Repidon, où se trouve la mairie et l'église
- Varanger
- le Mouret
- Saint-Maximin le Vieux
- la Combe.
Communes limitrophes
Laissaud | ||||
Pontcharra | N | Le Moutaret | ||
O Saint-Maximin E | ||||
S | ||||
Urbanisme
Typologie
Saint-Maximin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra, une agglomération inter-départementale regroupant 5 communes[4] et 9 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
- 1135 : naissance du futur saint Hugues de Lincoln au château d'Avalon.
- 1150 : Hugues d'Avalon entre à la Grande Chartreuse. Il fut curé de Saint-Maximin avant de rentrer chez les chartreux[11].
- 1186 : - Hugues d'Avalon sacré évêque.
Politique et administration
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2021, la commune comptait 655 habitants[Note 3], en évolution de +1,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Patrimoine civil
- Tour d'Avalon des XIVe et XIXe siècles[17], appelée aussi our d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'Hugues d'Avalon[18]. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-Grésivaudan et date d'avant 1049[19].
- La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [20].
- Maison forte de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attesté dès 1250 avec ses courtines. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du XIVe siècle pour fermer le bourg neuf[21].
- Maison forte de la Coubassière ou Combassière[17].
- Anciennes maisons au bourg[17].
- Le manoir de la Combe, ou château de Bioni[17].
- Vestiges médievales au Mas du Plantier[17].
- Maquette du bourg médieval de Saint-Maximin, à la mairie[17].
- Une maison forte dite d'Avalon du XIIIe siècle, disparue, se trouvait probablement près de la porte orientale du bourg vieux. Cité en 1339, elle était propriété des héritiers de Aymon de Saint-Pierre[17].
- Une autre maison forte disparue est celle des sires de Beaumont qui se trouvait entre la Maison forte de Saint-Pierre et la Tour d'Avalon, dont on voit une tour circulaire au vieux bourg, près de l'angle Sud-Est, sur des anciennes cartes postales. Il subsiste une empreinte au sol de cette tour, le reste ayant complètement disparu[17].
- Autre maison forte disparue, la maison forte au lieu-dit du Ratier[17].
Personnalités liées à la commune
- le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur Laennec.
Jumelages
Coopération décentralisée avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pontcharra », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- La Seigneurie des archevêques-comtes de Tarentaise de Jacqueline Roubert paru dans le N° 6, V, 1961 des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 487-495.
- Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)
- (en) histogramme du Dauphiné, Histoire du château d'Avalon
- Notice no PA00117375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- 2007, p. 60.
Voir aussi
Bibliographie
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune de Saint Maximin