Noisy-Rudignon
Noisy-Rudignon | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Montereau | ||||
Maire Mandat |
Gilles Zeigneur 2020-2026 |
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Code postal | 77940 | ||||
Code commune | 77338 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noisy-Rudignonais | ||||
Population municipale |
595 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 10″ nord, 2° 55′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 126 m |
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Superficie | 4,16 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.noisy-rudignon.fr/ | ||||
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Noisy-Rudignon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Noisy-Rudignonais et Noisy-Rudignonaises[1].
Géographie
Localisation
Noisy-Rudignon est situé à 6,5 km au sud de Montereau-Fault-Yonne.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose d'un seul ouvrage : l'aqueduc de la Vanne, qui achemine de l’eau potable vers Paris.
Sa longueur linéaire globale sur la commune est de 2,53 km[3].
Climat
Noisy-Rudignon, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Transports
La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[4].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[5],[6].
Un espaces protégés sont présent sur la commune :
- la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[7],[8].
- la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[7],[9].
Urbanisme
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune compte 33 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés[10].
La commune de Noisy Rudignon est à l'origine formée par le bourg de Noisy-Le-Sec, auquel a été rattaché en 1832 le hameau de Rudignon, qui faisait initialement partie de la commune de Flagy[11].
Occupation des sols
En 2018[12], le territoire de la commune se répartit[Note 2] en 90,5 % de terres arables, 9,5 % de zones urbanisées et < 0,5 % de forêts[3],[13].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 248 dont 99,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 0,4 % d'appartements[Note 3].
Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 9,6 % de locataires[14] dont,5,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 4] et, 0,9 % logés gratuitement.
Toponymie
Noisy : est mentionné sous les formes Nosiacum en 1164[15] ; Decima de Nusiaco en 1203[16] ; Noysi en 1265[17] ; Nesy en 1586[18] ; Noisy en l'an IX ; Noisy-le-Sec au XIXe siècle[19].
La localité était dénommée nosiacum, terme de bas-latin faisant référence à la grande quantité de noyers présents sur ce territoire[20].
La commune est créée lors de la Révolution française sous le nom de Noisy le Sec en 1793[21]. En 1832, les communes de Noisy-le-Sec et de Flagy ont changé leurs limites territoriales : le hameau de Rudignon a été détaché de Flagy pour être réuni à Noisy-le-Sec. Il faudra attendre le décret du pour que Noisy-le-Sec prenne le nom de Noisy-Rudignon.
Rudignon : est mentionné sous les formes Ardrignon en 1400[22] ; « La ferme et métairie de Rudignon en la parroisse de Flagy » en 1785[23].
Du nom germanique Ardrignon de hart, « dur » et wim, « ami » ; « ami sûr »[24].
Histoire
Le territoire de Noisy-Rudignon a longtemps appartenu à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'église était une succursale de la paroisse de Dormelles[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.
Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[21]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[25].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.
Intercommunalité
La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[26], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 595 habitants[Note 5], en évolution de −4,19 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
- Exploitattions agricoles.
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 216, représentant 619 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 960 euros[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église romane du XIIe siècle placée sous le vocable de Sainte-Barbe. Elle en renferme une statue de Sainte-Barbe en pierre calcaire peinte, ainsi qu'une statue en pierre de la Vierge à l'enfant du XVIIe siècle, de style Gâtinais[11],[33].
- Ferme fortifiée avec échauguette, reste d'un ancien château[11].
- Château de Rudignon[11].
- Vieux puits communal à l'entrée de Rudignon. Réalisé en 1868, il renferme un mécanisme particulièrement élaboré et bien conservé, recouvert d'un toit à double courbure original. sur les demi-cercles formant la charpente figure l'inscription suivante "Picards frères mécanicien à Montereau"[34].
- Porche de 1845.
- Croix de chemins, en particulier Croix-Sainte-Anne, Croix-Sainte-Barbe, Croix Saint-Jacques, Croix Saint-Vincen[11]
Personnalités liées à la commune
- Joseph Gelineau (1920-2008), prêtre jésuite, compositeur et liturgiste français. Il a été curé des 7 clochers dont fait partie Noisy-Rudignon.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Noisy-Rudignon sur le site de la CC du Bocage Gâtinais
- « Dossier complet : Commune de Noisy-Rudignon (77338) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
Références
- http://www.habitants.fr/habitants_noisy-rudignon_77338.html
- « Plan séisme consulté le 16 mars 2020 »
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 22 août 2018
- Transdev, ligne 19
- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
- « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Réserve de biosphère de « Fontainebleau et Gâtinais » », sur mab-france.org (consulté le )
- « la zone centrale de la [[réserve de biosphère]] « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « la zone de transition de la [[réserve de biosphère]] « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- Site territoires-fr.fr consulté le 16 mars 2020 sous le code commune 77338.
- « Noisy-Rudignon », 21 communes, sur http://www.paysdemontereau.fr (consulté le ).
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Statistiques officielles de l‘INSEE, section Logement consulté le 15 septembre 2020
- Annales Gâtinais, XXIII, 1905, p. 94.
- Depoin, Saint-Martin-des-Champs, III, p. 214.
- Longnon, I, p. 220.
- Archives nationales, S 4375.
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 418.
- « Noisy-Rudignon », Société d’Histoire, d’Archéologie, de Généalogie et d’Echange - SHAGE 77 (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Archives nationales, KK 35, fol. 64.
- Archives nationales de la Seine-et-Marne, H 787.
- Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne.
- « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « La CC2F s’agrandit : La communauté de communes du Bocage Gâtinais est vouée à disparaître. Sur les 8 communes qui la composent, 6 vont rejoindre la CC2F au prochain », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales : la liste Louguet dès le premier tour », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « La nouvelle équipe municipale (SE) a été élue dans sa totalité hier soir. La liste de Philippe Louguet (adjoint au maire sortant) sort victorieuse, ses onze membres ayant tous été élus à la majorité absolue. En clair : aucun membre de la liste adverse ne siégera au conseil ».
- « Compte rendu sommaire de la séance du conseil municipal du 28 mars 2014 » [PDF], Comptes-rendus, Mairie de Noisy-Rudignon (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Statistiques officielles de l‘INSEE, section Revenus et pauvreté des ménages, consulté le 19 septembre 2020
- « Église Sainte-Barbe », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
- « Un puits à haute mécanique à Noisy-Rudignon (77) », sur http://www.petit-patrimoine.com (consulté le ).