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Chrysler TC by Maserati

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Chrysler TC
Chrysler TC by Maserati

Marque Chrysler
Maserati
Années de production 1989 - 1990
Classe Coupé
Moteur et transmission
Moteur(s) 2.2 L Turbo II I4
2.2 L TC I4
3.0 L Mitsubishi 6G72 V6
Masse et performances
Masse à vide 1 376 kg
Dimensions
Longueur 4 465 mm
Largeur 1 740 mm
Hauteur 1 318 mm
Chronologie des modèles

La Chrysler TC by Maserati (« TC » pour Touring Convertible) est une voiture cabriolet développée par le constructeur italien Maserati pour l'Américain Chrysler. Elle a été présentée en 1986 au salon de l'automobile de Los Angeles. La TC sera disponible à la vente fin 1989 et 7 300 exemplaires seront produits à Milan, Italie jusqu'à l'arrêt de la production en 1990.

Development

Modèle équipé d'un hardtop

La Chrysler TC est née des relations qui existaient entre Alejandro de Tomaso, qui est alors chez Ford, qui a conduit à la De Tomaso Pantera et Lee Iacocca. Au cours des années 1980, Iacocca avait pris la présidence de la marque Chrysler alors en difficulté tandis que De Tomaso était propriétaire de la marque historique Maserati. L'objectif recherché par Lee Iacocca était de doper la marque américaine par l'adjonction de composants et du savoir-faire italien. En 1984, les deux sociétés ont signé un protocole d'entente pour créer un coupé sport, qui est finalement devenu la TC. Chrysler est également devenu un investisseur de Maserati au cours de cette période. En 1985, Lee Iacocca a déclaré que le "Q-coupé" prévu serait la plus jolie italienne à arriver aux États-Unis depuis que sa mère a immigré[1]. De multiples évolutions du cahier des charges rendirent le développement du modèle long et fastidieux.

La TC de 1989 utilisait un moteur turbocompressé Daytona 2,2 L de 160 ch (119 kW; 162 ch) légèrement désaccordé[2]. Cette version à refroidissement intermédiaire, connue sous le nom de Turbo II, était couplée à une boîte-pont automatique à trois vitesses A413. Le Turbo II a été remplacé par un moteur V6 Mitsubishi de 3,0 L de 141 ch (105 kW; 143 ch)[2] pour les années modèle 1990 et 1991, la boîte-pont automatique étant mise à niveau vers une unité A604 à quatre vitesses.

500 voitures ont été construites avec une transmission optionnelle composée d'une transmission manuelle Getrag et d'une version à 16 soupapes du moteur 2,2 L. Ce moteur est souvent appelé moteur "Maserati" car il a été construit par Maserati et possède un couvercle de soupape en fonte de marque Maserati.

La culasse et les soupapes du moteur Maserati de 2,2 L et 200 ch (149 kW; 203 ch) été coulée en Angleterre par Cosworth et finie en Italie par Maserati. Les pistons provenaient de Mahle GmbH en Allemagne. Les arbres à cames été conçus par Crane Cams, basée en Floride, et été fabriqués par Maserati à Modène. Le moteur "Maserati" utilisait un bloc 2.2 spécialement conçu, un vilebrequin et des bielles améliorés. Un turbocompresseur japonais provenait d'IHI. Le reste du moteur utilisait des pièces du moteur Turbo II courants fabriquées aux États-Unis.

La plate-forme de la TC était basée sur un châssis raccourci de la Dodge Daytona avec suspension et essieux du modèle d'origine (à l'exception de la boîte Getrag à 5 vitesses avec moteur "Maserati"). La carrosserie été réalisée par Innocenti, filiale de De Tomaso[3]. Les jambes de force et les amortisseurs été spécialement conçus pour la voiture par Fichtel et Sachs, et un système de freinage antiblocage Teves était standard. Les roues spéciales été fabriquées en Italie par le fournisseur de Formule 1, Fondmetal.

Bob Lutz, directeur de Chrysler, a déclaré que la TC a coûtée près de 600 millions de dollars à Chrysler[4]. Autrement dit, le coût de production de chacune des 7300 TC était d'environ 80 000 $ en dollars de 1990.

Caractéristiques

Le panaché comprenait :

  • un châssis et une carrosserie américaine ;
  • un moteur américain/anglais/italien ou japonais ;
  • une transmission américaine, avec dans la version double-arbre, un peu d'allemand (Getrag) ;
  • un intérieur italien ;
  • des pneumatiques français ;
  • un système électrique espagnol ;
  • une finition italienne.

Critique et conséquences

Ce dernier cherchait des méthodes rapides pour redynamiser la marque sur son marché. Trop peu d'éléments de différenciation entre la Maserati TC et la Chrysler LeBaron, et un retard de lancement firent de ce modèle un échec.

Versions

  • 2,2 L, 4-cylindres, 8 soupapes, turbo intercooler (origine Chrysler), 160 ch, boîte automatique à trois rapports ;
  • 2,2 L, 4-cylindres, 16 soupapes, double arbre, turbo intercooler (origine Chrysler, culasse Cosworth + Maserati), 200 ch, boîte manuelle Getrag à cinq rapports ;
  • 3 L V6, 12 soupapes, 141 ch, boîte automatique à quatre rapports (origine Mitsubishi)

Annexes

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Lien externe

  1. « Nouveautés », L'Automobile Magazine, Societé des Editions Techniques et Touristiques de France,‎ , p. 23 (ISSN 0758-6957)
  2. a et b « Chrysler's TC », maserati-alfieri.co.uk (consulté le )
  3. (de) Auto Katalog 1988, vol. 31, Stuttgart, Vereinigte Motor-Verlage, , p. 125
  4. "Your Guide to Shady Deals", Road & Track July 2019