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Maray

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Maray
Maray
L'église Saint-Aignan.
Blason de Maray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Romorantinais et du Monestois
Maire
Mandat
Gérard Thué
2014-2020
Code postal 41320
Code commune 41122
Démographie
Population
municipale
231 hab. (2021 en évolution de −0,43 % par rapport à 2015)
Densité 8,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 53″ nord, 1° 53′ 09″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 151 m
Superficie 27,8 km2
Élections
Départementales Selles-sur-Cher
Localisation
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Maray
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Maray
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Maray

Maray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues. Elle est drainée par le Cher, la Prée, la Molaine et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 6 en 1988, à 17 en 2000, puis à 17 en 2010.

Avec 233 habitants en 2017, la commune fait partie des 55 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte

La commune de Maray se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 56,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 16,4 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 25,1 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vierzon[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Châtres-sur-Cher (2,5 km), Mennetou-sur-Cher (2,8 km), Thénioux (3,1 km) (18), Saint-Loup (4,2 km), Saint-Georges-sur-la-Prée (4,5 km) (18), Genouilly (6,2 km) (18), Langon (6,3 km), Méry-sur-Cher (7,5 km) (18) et Dampierre-en-Graçay (8,5 km) (18).

Paysages et relief

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s’organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « marges de la Champagne Berrichonne », au sein de l'ensemble des « confins du Berry », et « le Cher des confins de la Sologne », dans « la vallée du Cher »[10].

Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d’un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s’assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s’avancent en doigts de gant vers la vallée[11].

À l’entrée dans le département, le Cher s’épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de 2,5 kilomètres entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d’une rive à l’autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l’immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d’1,2 km de large en moyenne dessine une courbe puis la vallée s’ouvre à nouveau à l’approche de Gièvres pour former une petite plaine dont la perception est devenue peu sensible visuellement : la vallée très boisée s’avère souvent imperméable au regard[12].

L'altitude du territoire communal varie de 85 mètres à 151 mètres[13],[14].

Hydrographie

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Maray.

La commune est drainée par le Cher (0,751 km), la Prée (4,864 km), la Molaine et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20,91 km de longueur totale[15].

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (23) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (37), après avoir traversé 117 communes[16].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

Climat

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000

- Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 6,9 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 696 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Le site Natura 2000 « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin » couvre une frange ouest du territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[19]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[20] : une ZPS, le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de 16 669 ha[21].

Urbanisme

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Maray.

Occupation des sols

Selon la terminologie définie par l'Insee, Maray est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 3],[22],[23].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (82,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), prairies (9,1 %), forêts (4,8 %)[15].

Planification

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[24].

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Maray en 2016.
Maray[25] Loir-et-Cher[26] France entière[27]
Résidences principales (en %) 71,9 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 17,4 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Maray est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)[28],[29].

Zones inondables de la commune de Maray.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l’échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[32]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[33].


Histoire

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités[34]. En Loir-et-Cher ce décret est interprété dans un sens très large et toutes les paroisses fiscales et tous les hameaux sont dotés d'une municipalité, ce qui conduit à des regroupements fin 1790[35]. Une première définition de la commune est faite avec l'article 8 de la constitution du qui dispose que « les citoyens français, considérés sous le rapport des relations locales qui naissent de leur réunion dans les villes et dans certains arrondissements du territoire des campagnes, forment des communes »[36]. Enfin le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[36]. Ainsi la municipalité de Maray devient formellement « commune de Maray » en 1793[37].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[38],[39]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[38]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[40]. Maray est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[41],[37],[42]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Maray est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [43].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[44] et à la Deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[45].

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Maray, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[46] avec listes ouvertes et panachage[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[48].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 mars 2001 Georges Daudu    
mars 2001 mars 2014 Antoine Heurteau    
mars 2014 En cours Gérard Thué    
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[49].

Assainissement des eaux usées

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Maray est assurée par le syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2027[50]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[51] : « Les Grandes Terres », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 300 EH, mis en service le [52].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. La Syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54].

Sécurité, justice et secours

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[55].

En matière de justice, Maray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[56], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[57].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 4], en évolution de −0,43 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300297296351244564553611632
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
631610604569596566562570550
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
563566515496448429411365357
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
341344293297294252237235233
2017 2021 - - - - - - -
233231-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique


Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,3 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 15,1 %, 45 à 59 ans = 26,1 %, plus de 60 ans = 29,3 %) ;
  • 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 12,1 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 15,5 %, 45 à 59 ans = 30,2 %, plus de 60 ans = 29,3 %).
Pyramide des âges à Maray en 2007 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90  ans ou +
0,0 
6,7 
75 à 89 ans
12,1 
21,8 
60 à 74 ans
17,2 
26,1 
45 à 59 ans
30,2 
15,1 
30 à 44 ans
15,5 
15,1 
15 à 29 ans
12,9 
14,3 
0 à 14 ans
12,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90  ans ou +
1,6 
8,3 
75 à 89 ans
11,5 
14,8 
60 à 74 ans
15,7 
21,4 
45 à 59 ans
20,6 
20,3 
30 à 44 ans
19,2 
16,2 
15 à 29 ans
14,7 
18,5 
0 à 14 ans
16,7 

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Maray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[64] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[65]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 33 100,0 (100) 27 6 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 15 45,5 (11,8) 12 3 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 6 18,2 (10,3) 4 2 0 0 0
Commerce, transports, services divers 10 30,3 (57,9) 10 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 6,1 (17,5) 2 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 6,1 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 45,5 % du nombre d'entreprises de la commune (15 sur 33), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 33 entreprises implantées à Maray en 2016, 27 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[66]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[67]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 22 en 1988 à 17 en 2000 puis à 17 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 90 ha en 1988 à 108 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Maray, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Maray (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[66]
Nombre d’exploitations (u) 22 17 17
Travail (UTA) 41 30 31
Surface agricole utilisée (ha) 1 973 1 824 1 837
Cultures[68]
Terres labourables (ha) 1 677 1 687 1 583
Céréales (ha) 973 730 962
dont blé tendre (ha) 373 487 510
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 332 54 104
Tournesol (ha) 365 182 134
Colza et navette (ha) 147 215 154
Élevage[66]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 417 535 526

.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Héraldique

Les armoiries de Maray se blasonnent ainsi :

D'or à une fleur de lys d'azur en pointe ; au chef de même chargé de la lettre capitale M aussi d'or.

Adopté par délibération municipale du 17 janvier 2012.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le )
  3. « Orthodromie entre "Maray" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Maray" et "Romorantin-Lanthenay" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Maray" et "Selles-sur-Cher" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b et c « Métadonnées de la commune de Maray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Maray », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  9. « Comment s’organise le contenu Internet de l’Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  10. « Unité de paysage : Les marges de la Champagne Berrichonne - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  11. « Unité de paysage : Les marges de la Champagne Berrichonne - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  12. « Unité de paysage : Le Cher des confins de la Sologne (Châtre/Gièvres) - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978 2 862 53226 4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

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