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Marchenoir

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Marchenoir
Marchenoir
La mairie.
Blason de Marchenoir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Intercommunalité Beauce Val de Loire
Maire Sylvie Gagnier
Code postal 41370
Code commune 41123
Démographie
Gentilé Marchenégrosiens / Marchenégrosiennes
Population
municipale
682 hab. (2021 en évolution de +6,73 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 27″ nord, 1° 23′ 44″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 154 m
Superficie 9,42 km2
Élections
Départementales La Beauce
Localisation
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Marchenoir
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Marchenoir
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Marchenoir
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Marchenoir

Marchenoir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 22 en 1988, à 6 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la maison du Bourreau, inscrite en 1946, et l'église Notre-Dame de Marchenoir, inscrite en 1946.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte

La commune de Marchenoir se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 26,7 km de Blois[3], préfecture du département et à 13,8 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Saint-Léonard-en-Beauce (1,4 km) , Le Plessis-l'Échelle (2,7 km) , Saint-Laurent-des-Bois (5 km) , Roches (5,2 km) , La Madeleine-Villefrouin (5,6 km) , Briou (6,3 km) , Autainville (6,3 km) , Talcy (7,1 km) et La Colombe (7,4 km).

Paysages et relief

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s’organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l’unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 108 mètres à 154 mètres[11],[12].

Hydrographie

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Marchenoir.

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,98 km de longueur totale[13].

Climat

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000

- Moyenne annuelle de température : 11 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 2,7 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 654 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[14].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[15]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[16] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[17].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Marchenoir comprend une ZNIEFF[18] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[19].

Urbanisme

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Marchenoir.

Occupation des sols

Selon la terminologie définie par l'Insee, Marchenoir est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 4],[20],[21].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (43,2 %), forêts (45,6 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (5,7 %), zones urbanisées (5,6 %)[13].

Planification

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[22].

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la tyopologie des logements à Marchenoir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Marchenoir en 2016.
Marchenoir[23] Loir-et-Cher[24] France entière[25]
Résidences principales (en %) 77,4 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,8 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Marchenoir est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[26],[27].

Risques naturels

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[26]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[28]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[29].

Risques technologiques

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[30],[31].


Histoire

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités[32]. En Loir-et-Cher ce décret est interprété dans un sens très large et toutes les paroisses fiscales et tous les hameaux sont dotés d'une municipalité, ce qui conduit à des regroupements fin 1790[33]. Une première définition de la commune est faite avec l'article 8 de la constitution du qui dispose que « les citoyens français, considérés sous le rapport des relations locales qui naissent de leur réunion dans les villes et dans certains arrondissements du territoire des campagnes, forment des communes »[34]. Enfin le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[34]. Ainsi la municipalité de Marchenoir devient formellement « commune de Marchenoir » en 1793[35].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[35]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[36],[37]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[36]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[38]. Marchenoir est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[39],[35],[40]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

Il y a beaucoup de descendants de huguenots de Marchenoir en Angleterre[41]. Commune d'origine de la famille paternelle de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier, devenue impératrice.

Politique et administration

Découpage territorial

Marchenoir dans l'intercommunalité en 2016.

La commune de Marchenoir est membre de la Communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [42].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[43] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[44].

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Marchenoir, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[45] avec listes ouvertes et panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[47].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1878 1900 Charles Legras Républicain Médecin, conseiller général du canton de Marchenoir (1897-1901)
1919 1947 Alphonse Saunier   Notaire, conseiller général du canton de Marchenoir (1919-1940, 1945-1947)
1965 1977 Jean Mauduit UDF Médecin, conseiller général du canton de Marchenoir (1961-1979)
1977 1995 Jacques GANDON SE  
1995 2008 Gérard Martineau SE Menuisier
Marc Fesneau MoDem Permanent politique[48]
Président de la communauté de communes Beauce Val de Loire
[49] En cours Sylvie Gagnier MoDem  
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[50].

Assainissement des eaux usées

En 2019, la commune de Marchenoir gère le service d’assainissement collectif en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[51]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[52] : « Les Ecotais », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 1 080 EH , mis en service le [53].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La Communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[55].

Sécurité, justice et secours

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[56].

En matière de justice, Marchenoir relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[57], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[58].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

En 2021, la commune comptait 682 habitants[Note 5], en évolution de +6,73 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
497457507548500557529553594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
653708720656670719683668672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
611629631572552553598572599
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
633669667633627632682692652
2018 2021 - - - - - - -
669682-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 18,2 %, plus de 60 ans = 32,4 %) ;
  • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 14,8 %, 45 à 59 ans = 13,9 %, plus de 60 ans = 44,3 %).
Pyramide des âges à Marchenoir en 2007 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,3 
90  ans ou +
5,9 
15,0 
75 à 89 ans
25,0 
14,1 
60 à 74 ans
13,4 
18,2 
45 à 59 ans
13,9 
18,8 
30 à 44 ans
14,8 
13,8 
15 à 29 ans
12,0 
16,8 
0 à 14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90  ans ou +
1,6 
8,3 
75 à 89 ans
11,5 
14,8 
60 à 74 ans
15,7 
21,4 
45 à 59 ans
20,6 
20,3 
30 à 44 ans
19,2 
16,2 
15 à 29 ans
14,7 
18,5 
0 à 14 ans
16,7 

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Marchenoir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[65] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[66]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 66 100,0 (100) 46 15 1 2 2
Agriculture, sylviculture et pêche 12 18,2 (11,8) 9 2 0 0 1
Industrie 3 4,5 (6,5) 2 1 0 0 0
Construction 6 9,1 (10,3) 6 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 34 51,5 (57,9) 24 7 1 2 0
dont commerce et réparation automobile 13 19,7 (17,5) 8 4 0 1 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 11 16,7 (13,5) 5 5 0 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (34 entreprises sur 66) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 66 entreprises implantées à Marchenoir en 2016, 46 ne font appel à aucun salarié, 15 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.2 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[67]

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[68]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[69]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 6 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54 ha en 1988 à 137 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Marchenoir, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Marchenoir (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[68]
Nombre d’exploitations (u) 12 6 7
Travail (UTA) 54 27 36
Surface agricole utilisée (ha) 651 741 960
Cultures[70]
Terres labourables (ha) 595 692 873
Céréales (ha) 383 441 609
dont blé tendre (ha) 160 287 249
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 8 s 41
Tournesol (ha) 119 s 71
Colza et navette (ha) 20 63 107
Élevage[68]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 10 16 11

.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L' église.
  • L'église.

Héraldique

Les armoiries de Marchenoir se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, surmontées d'un lambel d'argent, brisé d'un filet en bande du même brochant sur le tout, au deuxième et au troisième d'azur à la bande d'argent.

Armes anciennes figurant sur un sceau appendu à un acte du 15 mars. 1493

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le )
  3. « Orthodromie entre "Marchenoir" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Marchenoir" et "Beauce la Romaine" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b et c « Métadonnées de la commune de Marchenoir », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Marchenoir », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  8. « Comment s’organise le contenu Internet de l’Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  9. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
  10. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le )
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978 2 862 53226 4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

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Articles connexes

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