Soja
Glycine max
Ordre | Fabales |
---|---|
Famille | Fabaceae |
Le soja, soya, pois chinois ou haricot oléagineux (Glycine max), est une espèce de plante annuelle de la famille des légumineuses (fabaceae), originaire d'Asie de l'Est.
Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port (des plantes grimpantes ou rampantes, plus proches des types originaux, aux formes naines plus couramment cultivées), la couleur des graines, la période de floraison. Les tiges dressées ont une longueur de 30 à 130 cm et les feuilles sont trifoliolées. Les fruits sont des gousses velues, longues de 3 à 8 cm, de forme droite ou arquée, et contiennent en général 2 à 4 graines. Il n'est pas considéré comme un légume sec, mais comme un oléagineux par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Le soja constitue une ressource économique importante depuis au moins 5 000 ans. Largement cultivé pour ses graines naturellement riches en protéine et en huile ; il est utilisé dans l'alimentation humaine et animale. Les utilisations alimentaires traditionnelles de soja non fermenté incluent le lait de soja et le tofu. Les aliments fermentés comprennent entre autres la sauce de soja, le natto et le tempeh. L'huile est utilisée dans de nombreuses applications industrielles. Les principaux producteurs de soja sont les États-Unis (35 %), le Brésil (27 %), l'Argentine (19 %), la Chine (6 %) et l'Inde (4 %).
Description
Le soja est une plante herbacée annuelle existante à l'état cultivé, issue du soja sauvage[1]. Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port, des plantes grimpantes ou rampantes, plus proches des types originaux, aux formes naines plus couramment cultivées. Les autres différences concernent la couleur des graines et la période de floraison.
La plante est entièrement (feuilles, tiges, gousses) revêtue de fins poils gris ou bruns. Les tiges dressées ont une longueur de 30 à 130 cm.
Les feuilles sont trifoliolées (portant rarement cinq folioles) et rappellent la forme générale des feuilles de haricot. Les folioles mesurent de 6 à 15 cm de long et de 2 à 7 cm de large. Comme chez le haricot, les deux premières feuilles sont entières et opposées. Les feuilles tombent avant que les gousses ne soient arrivées à maturité.
Les fleurs, blanches ou pourpres, de petite taille, presque inaperçues, apparaissent à l'aisselle des feuilles, groupées en grappes de trois à cinq. Elles sont hermaphrodites et autogames, mais la pollinisation croisée est parfaitement possible.
Les fruits sont des gousses velues, longues de 3 à 8 cm, de forme droite ou arquée, et contiennent en général 2 à 4 graines (rarement plus).
Les graines, de forme sphérique ou elliptique, ont un diamètre de 5 à 11 mm et sont comestibles. Leur couleur varie du jaune au noir en passant par le vert[2].
-
Aspect général de la plante.
-
Feuilles trifoliolées.
-
Fleurs violettes.
-
Le fruit est une gousse qui contient les graines.
Variétés, formes, couleurs et appellations courantes
Les noms des variétés et des formes ne semblent pas attestées. Au sein d'une même variété, il est possible de trouver des formes présentant des graines de couleur différente[1].
Soja jaune
L'appellation « soja jaune » fait toujours référence à Glycine max Les variétés et formes à graines jaunes sont les plus courantes.
Soja à graines noires
Ces formes sont quelquefois appelées « soja noir » sachant qu'il existe d'autres plantes ayant la même appellation (Haricot urd). Parmi ces variétés ou formes, on trouve Iwaikuro, Banseihikarikuro, Shintanbakuro, Hyoukei kuro3 et Kurodamaru. La variété la plus connue au Japon est Tanbakuro, qui est à l'origine de plusieurs cultivars[1].
Soja à graines vertes
Les formes à graines vertes ou jaune-vertes de l'espèce Glycine max ne doivent pas être confondues avec le Haricot mungo, ni avec les gousses récoltées en vert pour cuisiner l'edamame.
Répartition géographique
Le soja est originaire des régions chaudes du sud-est de l'Asie, mais les États-Unis sont le premier producteur mondial avec 38 % de la production mondiale soit 80.5 millions de tonnes en 2008 dont 34 millions de tonnes exportées[3]. Les zones au climat subtropical humide se prêtent particulièrement bien à sa culture, mais la culture s'étend aux zones à climat continental avec été relativement chaud et humide, jusqu'au Québec par exemple.
Le Brésil et l'Argentine sont les plus grands exportateurs de soja après les États-Unis. L'Inde et la Chine sont aussi des producteurs importants de soja. Toutefois, la Chine, grande consommatrice, doit importer du soja américain et brésilien pour satisfaire ses besoins.
Classification
Le genre Glycine est divisé en deux sous-genres : Glycine et Soja. Le sous-genre Soja comprend le soja cultivé, Glycine max, et le soja sauvage, Glycine soja. Les deux espèces sont annuelles. Glycine soja est l'ancêtre sauvage de Glycine max et pousse de manière sauvage en Chine, au Japon, en Corée, à Taïwan et en Russie. Le sous-genre Glycine est constitué d'au moins 25 espèces vivaces sauvages : par exemple, Glycine canescens et G. tomentella, deux espèces vivant en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le soja vivace (Neonotonia wightii), originaire d'Afrique, est maintenant largement cultivé dans les zones tropicales.
Comme d'autres cultures domestiquées depuis longtemps, la relation entre le soja moderne et les espèces sauvages ne peut plus être tracée avec un quelconque degré de certitude. Il existe un très grand nombre de cultivars.
Étymologie
Le mot « soja » dérive[4] d'un mot chinois, par l'intermédiaire du néerlandais, et du japonais shoyu (« sauce soja ») :
- chinois 酱油 → japonais 醤油 shōyu → néerlandais soja → français soja
En chinois, 酱油 jiangyou est la « sauce soja », composé de 酱 jiang pour « pâte » ou « sauce » et 油 you « huile ». On passe donc de l'étymon chinois jiangyou au japonais par une adaptation phonétique (prononciation on'yomi des caractères han en japonais), puis du japonais au néerlandais (et français) par un glissement sémantique (paronymie). Le nom de « soja » (la plante et la graine) en chinois dàdòu 大豆 n'a donc morphologiquement rien à voir avec ces traductions.
Enfin, malgré son nom latin Glycine max, le soja ne doit pas être confondu avec les « glycines », plantes ornementales du genre Wisteria.
Le soja et l'humain
Histoire
Le soja est cultivé en Asie de l'Est depuis bien avant les premiers documents écrits[5]. Sa culture s'est longtemps limitée à la Chine, mais elle s'est peu à peu étendue à d'autres pays jusqu'à devenir une des principales cultures aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, en Inde, en Chine et en Corée. Avant l'apparition des produits fermentés comme la sauce de soja, le tempeh, le natto et le miso, le soja était considéré comme sacré pour ses effets bénéfiques dans la rotation des cultures. Le soja a été introduit en Afrique à la fin du XIXe siècle, il est maintenant répandu à travers le continent[6],[7].
Asie
Le plus proche parent vivant du soja est Glycine soja, une légumineuse originaire de Chine centrale. Selon un ancien mythe chinois, en 2853 av. J.-C., l'empereur légendaire Shennong de la Chine proclama que cinq plantes étaient sacrées : le soja, le riz, le blé, l'orge et le millet. La culture du soja a longtemps été confinée principalement à la Chine, mais s'est peu à peu étendue à d'autres pays au cours du IIe millénaire.
L'origine de la culture du soja reste scientifiquement débattue. Des recherches récentes indiquent que la culture des formes sauvages a commencé tôt, en 9000 av. J.-C., dans plusieurs endroits à travers la Chine, la Corée et le Japon[8]. La Grande Encyclopédie soviétique affirme que le soja est originaire de Chine ; il y a environ 5 000 ans. Certains chercheurs suggèrent que le soja est originaire de Chine et a été domestiqué vers 3500 av. J.-C.[9]. Les graines de soja les plus anciennes conservées ressemblant à des variétés modernes ont été trouvés dans des sites archéologiques en Corée datant d'environ 1000 av. J.-C.. La datation au radiocarbone d'échantillons de soja récupérés par flottation lors de fouilles au début de la Période de la céramique Mumun en Corée a indiqué que le soja fut cultivé comme une culture vivrière en 1000-900 av. J.-C. de soja de la période Jomon au Japon à partir de 3000 av. J.-C.. Ces variétés sont également beaucoup plus grandes que les variétés sauvages. La culture du soja a commencé dans la moitié orientale du nord de la Chine à 2000 av. J.-C., mais elle a certainement commencé beaucoup plus tôt. Le soja fut largement cultivé par la dynastie des Zhou (1046 - 256 av. J.-C.) en Chine. Toutefois, les détails de où, quand, et dans quelles circonstances le soja a développé une relation étroite avec les populations sont mal compris[8]. Du Ier siècle de notre ère à la période des Grandes découvertes (XVe – XVIe siècle), le soja fut introduit dans plusieurs pays, comme l'Inde, le Japon, l'Indonésie, les Philippines, le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge, la Malaisie, la Birmanie, de Taïwan et du Népal. Cet écart est dû à la mise en place de routes commerciales maritimes et terrestres. La première référence textuelle japonais au soja est dans le Kojiki (« Chronique des faits anciens »), qui fut achevé en 712.
Le soja fut cultivé pour la première fois en Asie centrale, en 1876, par les Dungans. Cette région n'a jamais été aussi importante pour la production de soja[10].
Amériques
Le soja est arrivé en Argentine (Amérique du Sud) en 1882.
Europe
Le soja est arrivé en Europe avec des pains au soja destinés aux diabétiques commercialisés à partir de 1892. Puis en 1908, la Caséo-Sojaïne, première manufacture en Occident commercialisant des aliments à base de soja notamment des préparations infantiles (Végélact).
Production
La culture du soja, comme celle de la plupart des plantes oléagineuses, n'a cessé de se développer dans le monde entre 1990 et 2010. La production a atteint 211 millions de tonnes en 2008/2009[11], sur une surface d'environ 90 millions d'hectares[12]. Environ 77 % du soja cultivé est génétiquement modifié, soit 69,3 millions d'hectares de soja transgénique, contre 20,7 millions d'hectares de soja non transgénique en 2009[12]. La culture du soja transgénique, largement adoptée aux États-Unis et en Argentine, se développe à présent au Brésil. Les variétés transgéniques sont le plus souvent résistantes aux herbicides, notamment au glyphosate.
93 % des semences de soja transgéniques vendues aux États-Unis contiennent des traits génétiques de Monsanto[13]. De nombreux semenciers vendent leurs propres variétés de soja avec des traits OGM de Monsanto.
Les Européens sont les principaux clients pour le soja non transgénique, facturé environ 10 % plus cher. Ces dernières années, la production a beaucoup augmenté en Argentine (au détriment de l'élevage bovin extensif) et au Brésil. Ce dernier pays indique qu'il pourrait encore libérer des surfaces agricoles importantes si les conditions de marché le demandaient (sans doute au détriment de l'Amazonie) .
Principaux pays producteurs de soja en millions de tonnes en 2014[14] (FAOSTAT)
Pays | Production | % monde | |
---|---|---|---|
1 | USA | 108.014 | 35 % |
2 | Brésil | 86.761 | 28,1 % |
3 | Argentine | 53.398 | 17,3 % |
4 | Chine | 12.200 | 4 % |
5 | Inde | 10.528 | 3,4 % |
6 | Paraguay | 9.975 | 3,2 % |
7 | Canada | 6.049 | 2 % |
8 | Ukraine | 3.882 | 1,3 % |
9 | Bolivie | 3.275 | 1,1 % |
10 | Uruguay | 3.163 | 1 % |
11 | Russie | 2.597 | 0,8 % |
12 | Indonésie | 0.954 | 0,3 % |
13 | Afrique du Sud | 0.948 | 0,3 % |
14 | Italie | 0.933 | 0,3 % |
15 | Nigeria | 0.679 | 0,2 % |
Total monde | 308.436 | 100 % |
|
Dans l'Union européenne, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne sont les principaux triturateurs de soja[11]. L'Italie est un producteur significatif de graines avec 552 500 tonnes. En 2010, la France a produit 139 959 tonnes de soja, à comparer aux 4,5 millions de tonnes qu'elle a importées, essentiellement du Brésil (dont environ 400 000 tonnes de graines destinées à la trituration, et environ 4,1 millions de tonnes de tourteaux destinés à l'alimentation animale)[15],[Note 1].
Impact sur l'environnement
Des ONG telles que Greenpeace et CorpWatch accusent les producteurs de soja du Brésil de contribuer à la déforestation de la forêt amazonienne dans la région du Mato Grosso[16]. En Amérique latine, la culture du soja provoque des conflits entre les petits exploitants et les grands propriétaires, lesquels utilisent des méthodes de culture hautement mécanisées et demandant peu de main-d'œuvre.
En 2012, presque la moitié des protéines végétales, majoritairement du soja issues de cultures OGM, consommées par les élevages français venaient du Brésil et de l'Argentine[17]. La culture du soja transgénique (OGM) étant interdite en France, les aliments à base de soja disponibles sont généralement issus de la production française[18].
En 2006, la culture du soja était responsable de 30 % de la déforestation en Amazonie brésilienne[19].
Culture
Le soja se cultive sous des climats à étés chauds. Ses conditions de croissance optimales nécessitent des températures moyennes de 20 à 30 °C ; des températures inférieures à 20 °C et supérieures à 40 °C retardent sa croissance de manière significative. Le soja n'a pas de besoins élevés en eau, il n'apprécie guère l'excès d'humidité.
Le soja peut pousser dans une large gamme de sols, avec une croissance optimale dans des sols humides alluviaux avec une bonne teneur en matière organique. Comme la plupart des légumineuses, le soja fixe l'azote du sol par l'établissement d'une symbiose avec une bactérie (Bradyrhizobium japonicum). Pour de meilleurs résultats, cependant, un inoculum de la souche de bactéries correcte doit être mélangé aux semences de soja (ou tout autre légumineuse) avant la plantation. Les cultivars modernes atteignent généralement une hauteur d'environ 1 m et nécessitent 80 à 120 jours du semis (début mai) à la récolte.
Parasites et maladies
Le soja peut être affecté par certains parasites, dont le nématode du soja. Afin d’y faire face, les plantes mettent en place un système de défense faisant intervenir une chaîne de réactions. Les protéines défensives végétales produites font office de rempart contre les nuisibles. Dans le cas du soja, il s’agit d’inhibiteurs de protéase. En effet, les agents nuisibles sécrètent des protéases et, en réponse, un « burst oxydatif » (BO) s’établit, conduisant aux transferts de signaux chimiques, notamment par l’intermédiaire de l’éthylène. La diffusion d’éthylène dans la plante permet d’acquérir une résistance globale aux agents nuisibles par la sécrétion des protéines de défense souvent allergènes. En ce qui concerne le soja, il a été montré[20] que la sécrétion de protéine PR–10 SAM22 de la famille « bet v1-like », est la réponse d’une attaque d’un nématode. Les « bet v1-like » sont connues pour leur fort caractère allergène, responsables notamment de la sensibilité au pollen du bouleau. Cela implique alors le potentiel allergène de la protéine SAM22. Le soja secrète également des inhibiteurs de sérines protéase (STKI) pour se défendre des larves d’insectes. La remarquable stabilité de STKI aux fortes températures et aux pH acides est certainement impliquée[21] dans sa qualité d’allergène alimentaire. Il existe de nombreux produits phytopharmaceutiques pour lutter contre les parasites du soja[22].
Utilisation
La plus grande partie de la production est destinée à l'alimentation des animaux d'élevage, sous forme de farine et de tourteaux.
Utilisation directe
Selon les analyses de Lester Brown[23], en 2005, sur les 220 millions de tonnes de soja produites dans le monde, 15 millions de tonnes sont consommées « directement » (sans trituration mais avec trempage, cuisson et/ou fermentation, et broyage) par les humains sous forme de lait de soja, « yaourt », tofu, etc.
Trituration
Les graines de soja contiennent de 18 à 21 % d'huile et de 36 à 40 % de protéines[24]. L'essentiel des graines sont triturées et transformées en :
- huile : 42 millions de tonnes produites[25] (par trituration et raffinage), dont 7 % servent d'agrocarburant[11].
- tourteaux de soja, riches en protéines : 180 millions de tonnes[26] pour nourrir les animaux d'élevage (bœuf, porc, volaille et poissons d'élevage).
Alimentation humaine
Soja | |
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g |
|
Apport énergétique | |
---|---|
Joules | 1376 kJ |
(Calories) | (329 kcal) |
Principaux composants | |
Glucides | 6,29 g |
– Amidon | 0,619 g |
– Sucres | 5,68 g |
Fibres alimentaires | 22 g |
Protéines | 38,2 g |
Lipides | 18,30 g |
– Saturés | 2,36 g |
– Oméga-3 | 0,93 g |
– Oméga-6 | 9,80 g |
– Oméga-9 | 3,64 g |
Eau | 8,40 g |
Cendres totales | 4,60 g |
Minéraux et oligo-éléments | |
Calcium | 200 mg |
Chlore | 7 mg |
Chrome | 0,0061 mg |
Cobalt | 0,0084 mg |
Cuivre | 1,2 mg |
Fer | 6,6 mg |
Iode | 0,0063 mg |
Magnésium | 220 mg |
Manganèse | 2,7 mg |
Nickel | 0,479 mg |
Phosphore | 550 mg |
Potassium | 1800 mg |
Sélénium | 0,019 mg |
Sodium | 4,7 mg |
Zinc | 4,2 mg |
Vitamines | |
Provitamine A | 0,380 mg |
Vitamine B1 | 1,03 mg |
Vitamine B2 | 0,460 mg |
Vitamine B3 (ou PP) | 2,7 mg |
Vitamine B5 | 1,7 mg |
Vitamine B6 | 1,0 mg |
Vitamine B8 (ou H) | 0,006 mg |
Vitamine B9 | 0,250 mg |
Vitamine E | 1,5 mg |
Vitamine K | 0,039 mg |
Acides aminés | |
Acide aspartique | 3990 mg |
Acide glutamique | 6490 mg |
Alanine | 1530 mg |
Arginine | 2360 mg |
Cystine | 590 mg |
Glycine | 1420 mg |
Histidine | 830 mg |
Isoleucine | 1780 mg |
Leucine | 2840 mg |
Lysine | 1900 mg |
Méthionine | 580 mg |
Phénylalanine | 1970 mg |
Proline | 1820 mg |
Sérine | 1690 mg |
Thréonine | 1490 mg |
Tryptophane | 450 mg |
Tyrosine | 1250 mg |
Valine | 1760 mg |
Acides gras | |
Acide laurique | 10 mg |
Acide myristique | 30 mg |
Acide palmitique | 1730 mg |
Acide stéarique | 580 mg |
Acide béhénique | 10 mg |
Acide palmitoléique | 83 mg |
Acide oléique | 3610 mg |
Acide 11-eicosénoïque | 30 mg |
Acide linoléique | 9800 mg |
Acide alpha-linolénique | 930 mg |
Source : Souci, Fachmann, Kraut : La composition des aliments. Tableaux des valeurs nutritives, 7e édition, 2008, MedPharm Scientific Publishers / Taylor & Francis, (ISBN 978-3-8047-5038-8) | |
modifier |
Le soja renferme une grande quantité de protéines, de glucides, de lipides, de vitamines A et B, de phosphore, de potassium, de calcium, de magnésium, de zinc et de fer.
Le soja dans l'alimentation humaine est utilisé, surtout en Chine et au Japon, sous plusieurs formes. Son intérêt diététique est d'être une source protéique non carnée.
- Aliments non fermentés
- La farine de soja est riche en protéines et pauvre en glucides. Elle est souvent mélangée à d'autres farines.
- Le tonyu ou lait de soja est une boisson, non laitière, riche en protéines, pauvre en lipides et en calcium et sans cholestérol. Il sert à la fabrication des « yaourts » de soja.
- L'huile de soja est une huile alimentaire de bonne qualité ayant un ratio oméga-6/oméga 3 légèrement trop élevé (6.7) - la proportion idéale étant de 5, selon l'ANSES[27]. C'est la deuxième huile alimentaire consommée dans le monde, après l'huile de palme[11]. Les acides gras insaturés étant relativement sensibles à la température, et générateurs de chaînes polycycliques cancérigènes à température de cuisson (benzopyrènes), cette huile ne doit pas être employée en friture. Sa composition moyenne est la suivante :
- Acides gras saturés : 16 %
- Acides gras monoinsaturés (oméga-9) : 24 %
- Acide linoléique (oméga-6) : 53 %
- Acide α-linolénique (oméga-3) : 7 %
- Le tofu est fabriqué à partir de lait de soja qui, une fois caillé, donne une purée, elle-même transformée en une sorte de fromage qui peut être utilisé tendre, ferme ou frit.
- Les edamame (枝豆) sont des fèves de soja immatures, encore vertes, bouillies ou cuites à la vapeur.
- Les germes de soja jaune. Nota : Les graines de soja Glycine max contiennent des composés toxiques (présence d'antitrypsine)[28], elles sont indigestes crues et sont consommées cuites ou fermentées.
- Les « germes de soja » vendus en France sont souvent des jeunes pousses de haricot mungo (Vigna radiata, ex. Phaseolus, également appelé « soja vert ») de 3 à 5 jours. Ils peuvent être consommés crus, les enzymes qu'ils contiennent facilitant leur digestion[29]. Ils n'ont rien de commun avec le soja (Glycine max, ou « soja jaune »), plus gros, reconnaissable à leur graine jaune vif (voir photos) ; cependant, les « germes de soja » (jaune), sont aussi consommés, après cuisson, en Asie et on peut les trouver en France chez les quelques rares fabricants de tofu frais (comme ceux du quartier de Belleville à Paris) ou dans les magasins tenus par des chinois migrant de la Chine continentale ou de Taïwan, moins fréquemment chez ceux tenus par les chinois migrants d'Indochine qui ne vendent pas les mêmes produits. On les y trouve sous forme de sauté, de braisé, en soupe ou encore dans des plats comme le kongnamul-muchim (cuisine coréenne).
Dans l'industrie alimentaire, des ingrédients alimentaires à base de soja sont employés dans de nombreux produits courants :
- La lécithine de soja, un additif alimentaire (E322) au rôle d'émulsifiant, très utilisée dans le chocolat.
- La farine de soja, déshuilée ou non.
- Les protéines de soja texturées, qui peuvent remplacer partiellement ou totalement la viande.
- Les concentrés et les isolats de soja, produits plus riches en protéines que la farine (jusqu'à 90 %), utilisés en particulier dans les substituts de repas et les aliments infantiles.
- Aliments fermentés
- Le tofu fermenté ou sufu est obtenu en ensemençant du tofu avec des moisissures (du genre Actinomucor, Rhizopus ou Mucor), suivi d'un salage et d'un affinage. Variante : Tofu puant.
- Le tempeh est fabriqué à partir de graines fermentées et a une consistance plus ferme que le tofu.
- Le natto est fabriqué à partir de graines fermentées et a une consistance plutôt gluante.
- Le miso est fabriqué à partir d'une pâte de soja fermentée et peut être utilisé dans les soupes, les sauces et comme aromate.
- Le shoyu, communément appelé « sauce soja », est une sauce fabriquée à partir de graines de soja fermentées et d'une céréale torréfiée, fermentée et vieillie, avec un goût plus doux que le tamari.
- Le tamari est une sauce de soja fermentée, sans blé, au goût plus prononcé que celui du shoyu.
-
Sauce soja et wasabi.
-
Crosne du Japon et soja noir.
-
Douchi, soja noir fermenté.
-
Tofu.
-
Germes de soja jaune dans le kongnamul coréen.
-
Saucisses végétariennes.
-
« Fromage » végétal.
Alimentation animale
Sous-produit de la trituration des graines, le tourteau de soja, avec une teneur en protéines brutes de l'ordre de 45 %, trouve un intérêt évident dans l'alimentation des vaches laitières, en particulier celles nourries à partir d'ensilage de maïs (naturellement assez pauvre en protéines).
Dérivées des tourteaux, les protéines texturées de soja sont largement utilisées dans les aliments de pisciculture et pour les animaux de compagnie.
La farine ou le tourteau de soja sont également la principale source de protéines de l'alimentation des porcs et des volailles :
- Ainsi, aux États-Unis, en 2011, 35,6 millions de tonnes[30] de tourteaux de soja ont été produites. 93 % de ce soja était d'origine transgénique[31] ;
- En France, le soja représente 70 % des tourteaux consommés[32]. Il faut signaler que les tourteaux doivent être toastés (cuits) avant consommation pour supprimer des facteurs anti-nutritionnels présents naturellement dans les graines[33].
Santé humaine
Comme les grains de blé, des lentilles, des haricots blancs, des pois chiches, la graine de soja nécessite une hydratation et une cuisson préalable à sa consommation, en raison de sa consistance naturellement dure et de la présence de facteurs antinutritionnels (notamment l'acide phytique qui séquestre le phosphore, les facteurs antitrypsiques qui perturbent la digestibilité des protéines chez les animaux monogastriques (dont l'humain) ou les lectines qui ont une activité hémagglutinante).
Isoflavones
En 1998, l'Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA)[34] donne la mention GRAS (Generally Recognized As Safe : « généralement reconnu comme sans danger ») aux isoflavones contenues dans les graines de soja.
Le soja contient des isoflavones (principalement trois, génistéine (57 %), daidzéine (37 %) et glycitéine (6 %)[35]) qui sont des phyto-SERMs et qui peuvent influer sur la santé humaine[36]. Un nombre élevé d'effets de l'ingestion d'isoflavones sur la santé[37] a été relevé. De nombreuses études ont été conduites, en particulier, chez la femme ménopausée : Une alimentation supplémentée en isoflavones de soja pourrait réduire de près de moitié l'incidence des bouffées de chaleur[38]. Cela ne semble cependant pas avoir été retrouvé dans toutes les études[39], l'effet estrogénique ne semblant pas systématique[40]. Les isoflavones de soja pourraient également éviter une prise de poids excessive en réduisant l’accumulation des graisses abdominales après la ménopause[41]. L'efficacité des isoflavones de soja sur la déminéralisation osseuse n'est pas démontrée[39],[42]. Les isoflavones permettent de lutter contre l’infertilité. Une étude menée par le Pr Vittorio Unfer, de l'université de Rome, a obtenu de résultats positifs en traitant des femmes souffrant d'infertilité avec des isoflavones de soja[43].
Certaines études suggérent qu'il y aurait une relation entre la consommation de soja et la qualité du sperme chez l'homme[44]. En 2010, une méta-analyse de 15 études a conclu qu'aucun aliment à base de soja ou complément alimentaire riche en isoflavones n'a eu d'effet sur la testostérone biodisponible chez l'homme[45]. De plus, la supplémentation en isoflavones n'a pas d'effet sur les paramètres du sperme (concentration, décompte ou mobilité, volume)[46]
Une étude sur des animaux de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) de 2005[47] suggère que l’exposition aux phyto-SERMs pourrait favoriser la prolifération et la croissance des tumeurs chez les femmes ménopausées avec antécédents de cancer du sein. Toutefois, cette étude est présidée par Mariette Gerber, consultante pour la multinationale Unilever, grand fabricant de produits laitiers et de soja pour la consommation animale, constituant un conflit d'intérêts[48]. L'Anses suggère donc de limiter l'apport journalier d'isoflavones à 1 mg par kilogramme de poids corporel, alors que les études disponibles confirment la non toxicité de ces isoflavones[47]. A contrario, la consommation de soja chez la femme porteuse de ce cancer semble être associée avec un plus haut taux de survie[49]. En 2008, une étude rigoureuse est menée sur un groupe de femmes ingérant quotidiennement pendant 2 ans une dose de 900 mg d'isoflavones, soit l'équivalent de 10 litres de lait de soja, montre qu'aucun effet délétère n'est constaté[50].
La même étude de l'Anses met en garde à l'usage de préparations à base de soja avant l'âge de 3 ans, en précaution et en tenant compte de la teneur élevée en isoflavones[47]. Dans d'autres pays, cette prévention vis-à-vis des produits infantiles à base de soja n'existe pas, la recherche n'apportant pas d'éléments en faveur de la dangerosité des formules à base de soja[51]. De plus, le lait de vache contient de véritables œstrogènes, notamment l'œstradiol 17-β[52].
En 2002, une étude a montré que la consommation de boisson à base de soja, comme celle de lait de vache, semble entraîner une très faible augmentation du taux d'IGF-1. due à l'apport de certains acides aminés[53],[Note 2]. L'IGF-1 est une hormone de croissance naturellement fabriquées par l'organisme qui pourrait être impliquée dans certains cancers, mais rien n'indique que cette élévation soit pathologique. Par contre, la consommation de tofu semble inversement corrélée au taux d'IGF-1[54]. Globalement l'effet semble faible[55]. L'innocuité des boissons à base de soja a été démontrée : une étude comparant des groupes nourris au lait maternel, au lait de vache et aux préparations à base de soja a montré que ces dernières n'avaient aucun effet négatif sur les fonctions physiologiques[56].
Certaines études concluent en faveur de l'existence d'un effet protecteur, vis-à-vis du cancer du sein, de la consommation de soja et/ou des isoflavones pendant l'adolescence[57],[58],[59]. Il faut noter que dans ces études la consommation plus élevée de soja est inversement corrélée à la consommation de protéines animales. Un effet protecteur est également observé sur le très répandu cancer du pancréas, par une inhibition de la croissance tumorale des cellules cancéreuses du pancréas[60].
Chez l'Homme, les isoflavones du soja ont une activité protectrice contre le diabète, elles protègent les cellules β du pancréas, qui synthétisent l'insuline[61].
Une autre étude montre une corrélation entre la consommation de tofu et une mémoire affaiblie[62], alors que la consommation de tempe (produit à base de soja fermenté) a un effet positif.
Maladies cardio-vasculaires
En 1999 l'Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a accepté une allégation liant la consommation de protéines de soja et la diminution du risque de maladies cardio-vasculaires[63]. Depuis cette allégation fait l'objet de contestations scientifiques laissant planer un doute sur la pertinence de la décision initiale[64]. Il semble cependant que l'effet de la consommation de protéines de soja sur la baisse du taux de cholestérol total et du taux de LDL soit démontré[65]. Cette allégation est soutenue également par le Japon (allégation FOSHU)[66] et le Royaume-Uni (Joint Health Claims Initiative)[67]. Pour sa part l'agence européenne EFSA a considéré que l'effet n'était pas démontré[68],[69].
Allergie
Le soja, comme toutes les légumineuses, contient aussi de nombreuses protéines naturellement allergènes. La graine doit donc être transformée, soit par cuisson, soit par fermentation, avant consommation. Le soja et les produits du soja sont considérés comme des aliments naturellement allergènes listés par le Règlement 1169/2011 au même titre que d'autres aliments allergènes, tels que le lait, les œufs, les arachides, les noix ou les crustacés[70]. Les boissons au soja présentent une solution alternative aux produits laitiers dans les populations qui n’en consomment pas pour des raisons telles que l’intolérance au lactose, l’allergie aux protéines du lait de vache, des préférences gustatives ou encore par choix éthique. Quelques études ont constaté une allergie croisée à la protéine de soja avec celle de lait de vache dans 30 % des cas[47],[71],[72].
Les principales protéines responsables d’allergie au soja sont présentes dans la pellicule de la graine[47]. Des facteurs comme le stress subi lors de sa culture et les procédés industriels peuvent influencer son potentiel allergène[73]. La sécheresse, le froid et les milieux salés sont des stress abiotiques qui imposent aux plantes des changements métaboliques globaux. Les stress biotiques sont nombreux et ont pour origine les virus, les organismes phytophages et les agents pathogènes. Le soja est aujourd'hui reconnu comme étant un allergène professionnel dans l'industrie[74], en raison de prolamines, des protéines aéroallergènes de la coque, responsables d'asthmes sévères.
Certaines protéines végétales, produites dans des conditions particulières, présentent un pouvoir allergène mineur. De récentes publications montrent aussi la présence d’autres allergènes dans le soja cru, comme des protéases ou des inhibiteurs de trypsine[75].
Génomique
C'est la première légumineuse dont le génome (de 1,1 milliard de nucléotides) a été entièrement séquencé, avec l'espoir de l'améliorer ou de produire des OGM. Ce travail, terminé au début de l'année 2010, a nécessité la mobilisation d'un consortium de 18 instituts américains.
Sur 46 430 gènes identifiés, 73 % sont orthologues d'une ou plusieurs séquences d'autres angiospermes.
- Un gène de résistance à la rouille asiatique du soja a été découvert, mais cette résistance risque d'être contournée par l'agent pathogène si les plantes résistantes sont trop nombreuses.
- Plus de 1 100 gènes impliqués dans la synthèse, la dégradation ou la signalisation de lipides ont été identifiés, faisant espérer à certains une plante « améliorée » pour produire plus d'huile, pour un usage de l'huile de soja comme agrocarburant[76].
Notes et références
Traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Soybean » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Le chiffre des importations combine souvent les graines de soja proprement dites, importées pour la trituration (à Brest en particulier), et les tourteaux qui sont importés pour l'alimentation animale, par exemple à Lorient.
- Dans cette étude la supplémentation correspond à la consommation de plus d'un litre de lait de soja par jour
Références
- (en) Takehiko Shimizu, Satoshi Watanabe, Yasutaka Tsubokura, Yuichi Katayose, Kyuya Harada, Duncan A. Vaughan, Norihiko Tomooka Akito Kaga, « Evaluation of soybean germplasm conserved in NIAS genebank and development of mini core collections », Breeding Science, vol. 61, no 5, y 20, p. 566 (DOI 10.1270/jsbbs.61.566, lire en ligne).
- Maruyama N, Matsuzawa H, Hiroma K, Horiuchi J, Hagiwara H, Mikoshiba K. New soybean varieties for special uses: Black seeded variety “Shinano-kuro”, green-seeded variety “Shinano-aomame”, saddle pattern-seeded variety “Shinano-kurakake” and flat-seeded variety “Shinano-hiramame” Bull Nagano Chushin Agr Ex Sta. 1987
- FAOSTAT
- CNRTL
- (en) William Shurtleff et Akiko Aoyagi, History of Whole Dry Soybeans, Used as Beans, or Ground, Mashed or Flaked (240 BCE to 2013)., California, Lafayette, , 950 p.
- (en) F. Dimmock, Le soja, Ottawa : Ministère de l'agriculture, (lire en ligne)
- R. I. Buzzell, L. D. Bailey et H. D. Voldeng, Le soja, Ottawa : Ministère de l'agriculture, (ISBN 0662906438, lire en ligne)
- (en) Lee Gyoung-Ah, Gary W. Crawford, Li Liu, Yuka Sasaki et Xuexiang Chen, « Archaeological Soybean (Glycine max) in East Asia: Does Size Matter? », PLoS ONE, vol. 6, , p. 47-55 (DOI 10.1371/journal.pone.0026720, lire en ligne)
- (en) Hymowitz T, Singh RJ (1987) « Taxonomy and speciation », in Soybeans: Improvement, Production and Uses. Agronomy Monograph 16, ed Wilcox JR (American Society of Agronomy, Madison, WI), p. 23–48
- (en) William Shurtleff et Akiko Aoyagi, History of Soybeans and Soyfoods in Central Asia (1876–2008), Soy Info Center (lire en ligne)
- Association sectorielle Prolea, rapport 2009
- (en) site de l'ISAAA
- Peter Whoriskey, « Monsanto's dominance draws antitrust inquiry », Washington Post, 29 novembre 2009.
- « FAOSTAT », sur faostat3.fao.org (consulté le )
- Source : FAOSTAT.
- (en) Paving the Amazon with Soy, CorpWatch, 16 décembre 2004.
- Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé Chloé Hecketsweiler, lexpress.fr, 9 novembre 2012
- « Consultants naturels – Étude de filière – Le soja en France », sur consultants-naturels.fr (consulté le )
- « Le Dessous des cartes | Amazonie, le poumon de la planète », sur ARTE, (consulté le )
- Nadim Alkharouf, « Analysis of expressed sequence tags from roots of resistant soybean infected by the soybean cyst nematode », Genome / National Research Council Canada = Génome / Conseil national de recherches Canada, vol. 47, no 2, , p. 380-388 (ISSN 0831-2796, DOI 10.1139/g03-114)
- Robin Roychaudhuri, « Stability of the allergenic soybean Kunitz trypsin inhibitor », Biochimica et biophysica acta, vol. 1699, nos 1-2, , p. 207-212 (ISSN 0006-3002, DOI 10.1016/j.bbapap.2004.02.014)
- Produits phytopharmaceutiques
- Lester Brown, le Plan B , pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, 2007.
- Statistiques Canada, composition moyenne des graines de soya canadiennes
- Statistiques de production d'huile de soja par pays
- Statistiques de production de tourteau de soja par pays
- Rapport et recommandations de l'ANSES sur les oméga-3
- FAO, Chapitre 3 - Ressources alimentaires : Soja (Glycine max), Production en aviculture familiale, 2004
- K.P. Kumaraguru Vasagam, « Apparent digestibility of differently processed grain legumes, cow pea and mung bean in black tiger shrimp, Penaeus monodon Fabricius and associated histological anomalies in hepatopancreas and midgut », Animal Feed Science and Technology, vol. 132, nos 3–4, , p. 250-266 (ISSN 0377-8401, DOI 10.1016/j.anifeedsci.2006.03.022, lire en ligne, consulté le )
- Statistiques de production aux États-Unis
- Statistiques de l'USDA
- École vétérinaire de Lyon, cours sur les tourteaux ; introduction.
- École vétérinaire de Lyon, cours sur les facteurs anti-nutritionnels dans les tourteaux.
- Food and Drug Administration.
- (en) « Isoflavones contents of food », Top Cultures (consulté le )
- (en) Effets secondaires des isoflavones
- (en) Voir sur goodearthnaturalfoods.net.
- Khaodhiar L., Ricciotti H., Li L., Pan W., Scickel M., Zhou J., Blackburn G., “Daidzein-rich isoflavone aglycones are potentially effective in reducing hot flashes in menopausal women”, Menopause, January 2008, Vol 15, Pages 125-134.
- Levis S, Strickman-Stein N, Ganjei-Azar P, Ping Xu, Doerge DR, Krischer J, Soy isoflavones in the prevention of menopausal bone loss and menopausal symptoms: A randomized, double-blind trial, Arch Intern Med, 2011;171:1363-1369.
- (en) Site répertoriant les effets des isoflavones
- Fertility and Sterility, December 2007. Soy may thwart belly-fat gain after menopause.
- Rejet par l'EFSA d'allégations de santé concernant les isoflavones de soja
- Unfer V, Casini ML, Gerli S, Costabile L, Mignosa M, Di Renzo GC. Phytoestrogens may improve the pregnancy rate in in vitro fertilization-embryo transfer cycles: a prospective, controlled, randomized trial. Fertility and Sterility, décembre 2004. vol. 82, n° 6, 1509-1
- (en) Étude de la Harvard School of Medecine sur la relation soja-qualité du sperme
- Clinical studies show no effects of soy protein or isoflavones on reproductive hormones in men: results of a meta-analysis
- Effect of a phytoestrogen food supplement on reproductive health in normal males.
- « Rapport de l'AFSSA sur les phyto-œstrogènes apportés par l'alimentation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) 2005
- déclaration publique d'intérêt (DPI) Afssa
- Xiao Ou Shu, Ying Zheng, Hui Cai, Kai Gu, Zhi Chen, Wei Zheng, Wei Lu, Soy food intake and breast cancer survival, JAMA, 2009;302:2437-2443.
- (en) Elena A. Pop, Leslie M. Fischer, April D. Coan et Matt Gitzinger, « Effects of a high daily dose of soy isoflavones on DNA damage, apoptosis and estrogenic outcomes in healthy, postmenopausal women - a Phase I clinical trial », Menopause, vol. 15, , p. 684–692 (DOI 1 10.1097/gme.0b013e318167b8f2, lire en ligne)
- (en) Safety of Soy-Based Infant Formulas Containing Isoflavones: The Clinical Evidence
- (en) D.A. Pape-Zambito, R.F. Roberts et R.S. Kensingere, « Estrone and 17β-estradiol concentrations in pasteurized-homogenized milk and commercial dairy products », Journal of Dairy Science, vol. 93, no 6, , p. 2533-2540 (DOI 10.3168/jds.2009-2947, lire en ligne)
- (en) « Soy Protein Supplementation Increases Serum Insulin-Like Growth Factor-I in Young and Old Men but Does Not Affect Markers of Bone Metabolism », The Journal of Nutrition, (lire en ligne)
- Serum insulin-like growth factor-I levels among women in Hawaii and Japan with different levels of tofu intake
- Dietary soy and fats in relation to serum insulin-like growth factor-1 and insulin-like growth factor-binding protein-3 levels in premenopausal Japanese women
- Yvan Vandenplas, « Safety of soya-based infant formulas in children », British Journal of Nutrition, vol. 111, no 08, , p. 1340-1360 (ISSN 0105-4538 et 1475-2662, DOI 10.1017/S0007114513003942, lire en ligne)
- Applying the precautionary principle to nutrition and cancer
- Vegetable protein and vegetable fat intakes in pre-adolescent and adolescent girls, and risk for benign breast disease in young women
- Childhood soy intake and breast cancer risk in Asian American women
- Apoptosis-Inducing Effect of Chemotherapeutic Agents Is Potentiated by Soy Isoflavone Genistein, a Natural Inhibitor of NF-κB in BxPC-3 Pancreatic Cancer Cell Line Li, Yiwei MD; Ellis, Kerrie-Lynn BS; Ali, Shadan MS, Pancreas, mai 2004, volume 28 - numéro 4
- Elizabeth. R. Gilberta et Dongmin Liu, Anti-diabetic functions of soy isoflavone genistein: mechanisms underlying its effects on pancreatic β-cell function, Food Funct., 2013, 4, 200-212, DOI 10.1039/C2FO30199G29, octobre 2012
- (en) High Tofu Intake Is Associated with Worse Memory in Elderly Indonesian Men and Women
- (en) Site du lobby pro-soja
- (en) Article relatant une étude sur le soja
- (en) Méta-analyse de l'effet de consommation de protéines de soja
- FOSHU Ministry of Health, Labour and Welfare
- UK makes health claims for use of soy 2 août 2002
- http://www.efsa.europa.eu/de/efsajournal/pub/1688 Rejet par l'EFSA d'une allégation concernant la réduction du taux de cholestérol LDL.]
- Interrogation de la base de données européenne ec.europa.eu avec les mots « soy », « soya » et « isoflavone » le 28 octobre 2014.
- Texte du Règlement 1169/2011 consolidé, annexe II.
- Article sur les allergies alimentaires
- « Les allergies croisées et associées », sur www.ciriha.org
- Rapport sur julientap.free.fr.
- R González, « Monoclonal antibody-based method to quantify Gly m 1. Its application to assess environmental exposure to soybean dust », Allergy, vol. 55, no 1, , p. 59-64 (ISSN 0105-4538)
- Wesley Burks, « Identification of Peanut Agglutinin and Soybean Trypsin Inhibitor as Minor Legume Allergens », International Archives of Allergy and Immunology, vol. 105, no 2, , p. 143-149 (ISSN 1423-0097 et 1018-2438, DOI 10.1159/000236816, lire en ligne, consulté le )
- Schmultz J et al., Nature, 2010, no 463, 178-83
Annexes
Articles connexes
Références taxinomiques
- (en) Référence Flora of Pakistan : Glycine max
- (en) Référence Flora of Missouri : Glycine max
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Glycine max (L.) Merr., 1917
- (fr) Référence Tela Botanica (Antilles) : Glycine max (L.) Merr.
- (fr + en) Référence ITIS : Glycine max (L.) Merr.
Liens externes
- (en) Référence NCBI : Glycine max (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Glycine max (L.) Merr.
- Le Soja, plante végétarienne par excellence (fr)
- Allergie alimentaire : le soja Julien Tap et Gaétane Collard, IUP SIAL, Paris XII, 2005 [PDF](fr)
- Le Soja de la plante à ses utilisations, Prolea [PDF]