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Drumming

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Drumming ; c'est vraiment trop de la merde !!!

Structure

  1. Première partie ~ 25'
  2. Deuxième partie ~ 25'
  3. Troisième partie ~ 15'
  4. Quatrième partie ~ 19'

L'ensemble de l'œuvre est basée sur un seul motif rythmique de huit notes jouées à des hauteurs et des timbres différents et soumis à des changements de phase. La première partie est écrite pour bongos accordés mais montés sur support et joués avec des baguettes. La seconde l'est pour trois marimbas et marimbaphone et deux voix de femmes. La troisième partie est composée pour trois glockenspiels et un piccolo agrémentée de sifflements. La quatrième partie est pour tous les instruments qui sont accordés selon la gamme diatonique tempérée occidentale.

La durée d'exécution est variable en fonction de l'interprétation des musiciens qui ont une certaine latitude de temps pour l'exécution des cellules rythmiques[1]. C'est l'œuvre la plus longue composée par Steve Reich.

Enregistrements

Utilisation en danse

En 1975, la chorégraphe new-yorkaise Laura Dean met en scène dans un spectacle homonyme cette œuvre pour la première fois après quelques années de collaboration avec le compositeur. En 1998, la composition est reprise pour la chorégraphie Drumming d'Anne Teresa De Keersmaeker avec l'Ensemble Ictus jouant l'œuvre en direct sur scène lors de sa création. Cette chorégraphie a remporté un Bessie Award à New York en 1999.

Jiri Kylian utilise Drumming part 1 pour la chorégraphie de Falling Angels qu'il crée en 1989.

En 1999, la chorégraphe québécoise Ginette Laurin crée La Vie qui bat, sur la musique de Drumming. En 2009, cette pièce est reprise et présentée à la Dance Triennal Tokyo au Japon.

Notes et références